Télévision : 8 avril à 13:35-15:45 sur Arte
film : drame
Dans un village français, pendant l'Occupation, Léon Morin, le nouveau prêtre, jeune et beau, provoque l'émoi chez les habitantes. Les hommes du village sont soit morts au front soit emprisonnés. Barny, une jeune communiste qui ne croit pas en Dieu, est la seule à ne pas s'enthousiasmer. En confession, elle tente de le défier, et lui reprocher son attitude vis-à-vis des Allemands. Or, Morin n'est pas du genre à se laisser déstabiliser facilement. Ils se rencontrent souvent, évoquent la religion et l'existence de Dieu. Alors qu'ils commencent à être attirés l'un par l'autre, les Allemands viennent arrêter dix otages... - Critique : Pas facile de venir après Léon Morin, prêtre (1961), le film de Melville avec Belmondo en soutane. Ni, de toute façon, après le roman de Béatrix Beck, autrice très originale, oubliée à tort. Le réalisateur du Convoyeur et de Made in France s’en sort pourtant avec ce qu’il sait le mieux faire : un thriller sentimental. Là où Jean-Pierre Melville misait sur le décalage et une certaine perversion, Nicolas Boukhrief choisit le mélodrame à suspense. Nous revoici donc sous l’Occupation, dans une petite ville de province où l’arrivée d’un nouveau prêtre met en émoi toutes les femmes. Jeune employée à la poste, communiste athée, sans nouvelles de son mari prisonnier, Barny s’agace de l’aveuglement généralisé de ses collègues. Et décide de défier l’abbé dans le confessionnal. Le rapprochement se traduit par le recours croissant aux gros plans, à mesure que Barny défaille. À mesure aussi que l’oppression grandissante de l’occupant, ses représailles terribles contre la Résistance resserrent l’étau… Servi par une photo délicate, le film est un face-à-face, au sens propre comme au figuré. Entre deux visages, l’un pâle, pur, magnifique, de Marine Vacth ; l’autre opaque, sombre, de Romain Duris. Il est clair, en revanche, qu’on se serait bien passé des moments montrant Barny, en fin de vie, confessant son secret à un jeune prêtre…
Année : 2016
Avec : Amandine Dewasmes, Anne Le, Gaëtan Lejeune, Lucas Tavernier, Lucie Debay, Marie-Jeanne Maldague, Marine Vacth, Murielle Texier, Nina Boukhrief, Romain Duris, Solène Rigot, Titus De
Télévision : 4 avril à 21:25-23:35 sur TMC
film d'action
A Los Angeles, le mystérieux Harry — surnommé " H " — est engagé par un dénommé Bullet, responsable d'une entreprise de transport de fonds en pleine crise après des braquages. Harry va vite surprendre ses collègues par ses incroyables aptitudes, notamment au tir. En fait, Harry est un homme en colère. Un homme en deuil. Son fils Dougie a été tué lors d'une attaque de son convoi par des braqueurs. Depuis, il a la gâchette facile et n'a de cesse de retrouver les assassins en espérant que l'un des meurtriers fera partie d'une prochaine attaque de son fourgon... - Critique : Un homme au passé opaque se fait embaucher comme convoyeur de fonds. Qui est-il et que veut-il ? Avec ce remake du Convoyeur, de Nicolas Boukhrief, Guy Ritchie assure des scènes d’action spectaculaires, mais oublie le sous-texte social et l’ambiguïté poisseuse de l’original. Ne reste qu’un blockbuster tape-à-l’œil, boursouflé de flash-back, et un Jason Statham moins expressif qu’un bulot.
Année : 2021
Avec : Cameron Jack, Chris Reilly, Darrell D'Silva, Eddie Marsan, Holt McCallany, Jason Statham, Jeffrey Donovan, Josh Hartnett, Laz Alonso, Oparei Deobia, Raúl Castillo, Scott Eastwood
Télévision : 3 avril à 20:55-22:45 sur Arte
film : drame
Dans un village français, pendant l'Occupation, Léon Morin, le nouveau prêtre, jeune et beau, provoque l'émoi chez les habitantes. Les hommes du village sont soit morts au front soit emprisonnés. Barny, une jeune communiste qui ne croit pas en Dieu, est la seule à ne pas s'enthousiasmer. En confession, elle tente de le défier, et lui reprocher son attitude vis-à-vis des Allemands. Or, Morin n'est pas du genre à se laisser déstabiliser facilement. Ils se rencontrent souvent, évoquent la religion et l'existence de Dieu. Alors qu'ils commencent à être attirés l'un par l'autre, les Allemands viennent arrêter dix otages... - Critique : Pas facile de venir après Léon Morin, prêtre (1961), le film de Melville avec Belmondo en soutane. Ni, de toute façon, après le roman de Béatrix Beck, autrice très originale, oubliée à tort. Le réalisateur du Convoyeur et de Made in France s’en sort pourtant avec ce qu’il sait le mieux faire : un thriller sentimental. Là où Melville misait sur le décalage et une certaine perversion, Nicolas Boukhrief choisit le mélodrame à suspense. Nous revoici donc sous l’Occupation, dans une petite ville de province où l’arrivée d’un nouveau prêtre met en émoi toutes les femmes. Jeune employée à la poste, communiste athée, sans nouvelles de son mari prisonnier, Barny s’agace de l’aveuglement généralisé de ses collègues. Et décide de défier l’abbé dans le confessionnal. Le rapprochement se traduit par le recours croissant aux gros plans, à mesure que Barny défaille. À mesure aussi que l’oppression grandissante de l’occupant, ses représailles terribles contre la Résistance resserrent l’étau… Servi par une photo délicate, le film est un face-à-face, au sens propre comme au figuré. Entre deux visages, l’un pâle, pur, magnifique, de Marine Vacth ; l’autre opaque, sombre, de Romain Duris. Il est clair, en revanche, qu’on se serait bien passé des moments montrant Barny, en fin de vie, confessant son secret à un jeune prêtre…
Année : 2016
Avec : Amandine Dewasmes, Anne Le, Gaëtan Lejeune, Lucas Tavernier, Lucie Debay, Marie-Jeanne Maldague, Marine Vacth, Murielle Texier, Nina Boukhrief, Romain Duris, Solène Rigot, Titus De
Cinéma : 6 mars
Année : 2024
De : Nicolas Boukhrief
Avec : Vincent Lindon, Karole Rocher, Stefan Virgil Stoica, Sorin Mihai