Natalie Carter : passages TV

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Antérieurement en 2018
 

Un balcon sur la mer

Télévision : 2 juillet 2018 à 20:55-22:45 sur France 3

film : drame

Un homme rencontre une femme, et c'est tout son passé qui resurgit… Nicole Garcia signe un très beau film intime sous couvert de thriller vertigineux. Critique : | Genre : le visage du passé. La vie de Marc a toutes les apparences du bonheur familial et professionnel. Un jour, la bombe est là, à quelques mètres de lui. Une femme de dos. Quand elle se retourne, c’est tout son passé qui lui éclate au visage. Ce sixième film de Nicole Garcia est un retour aux sources pour cette cinéaste d’origine oranaise. Mais ce qui l’intéresse, c’est le vertige. Celui que l’on ressent en se penchant d’un balcon sur lequel on aura, trop long­temps, refusé de monter. Un homme déboussolé, une femme mystère, blonde, brune : voilà un thriller psychologique à la mise en scène élégante, envoûtante parfois. Pourtant, Cathy (Marie-Josée Croze, délicatement opaque) est une fausse femme fatale. Partagée entre mensonge et sincérité. Elle est double, ombre et lumière, comme ce Sud que Nicole Garcia filme comme personne. Pour cette réconciliation d’un homme avec lui-même, la réalisatrice a su choisir l’acteur idéal et en trouver la faille. Comme son personnage, Jean Dujardin se fissure doucement et révèle une gravité inédite.

Année : 2010

Avec : Nicole Garcia, Jean Dujardin, Marie-Josée Croze, Toni Servillo, Sandrine Kiberlain, Michel Aumont, Pauline Bélier, Jacques Valles, Claudia Cardinale, Stephen Warbeck, Frédéric Bélier-Garcia, Natalie Carter, Jacques Fieschi, Nicole Garcia, Thierry Flamand, Jean-Marc Fabre

Antérieurement en 2018
 

Thérèse Desqueyroux

Télévision : 18 juin 2018 à 21:00-22:46 sur France 3

film : drame

Nouvelle adaptation – soignée, un rien trop lumineuse – du roman de Mauriac. Le dernier film de Claude Miller sur une héroïne comme il les aimait : révoltée. Critique : Cette Thérèse qui tente de fuir la bourgeoisie bordelaise des années 1920 en empoisonnant son mari est proche des héroïnes de Claude Miller. Elle ressemble à ces indomptables dont il aimait retracer le parcours, semé d’embûches et d’erreurs. Vaillamment interprétée par Audrey Tautou, Thérèse est consciente de son rang et de sa fortune, qu’elle double en épousant les pins que lui apporte, dans la corbeille de noces, Bernard Desqueyroux (Gilles Lellouche, très bien). Insensiblement lui vient le dégoût de son bon gros mari et de ce milieu étriqué, inculte et vaguement antisémite, auquel elle croyait appartenir. Et c’est cette mue, cette renaissance que filme le cinéaste, mais en images un rien trop belles, trop claires : Claude Miller, décédé peu après le tournage, était un tendre. La férocité d’un Mauriac lui était inconnue. Mais on aime que son œuvre, si importante, se termine avec une silhouette qui, disait Mauriac, « joues et lèvres fardées, après avoir un peu bu et beaucoup fumé », marche « dans les rues au hasard ». Une femme qui, comme la petite voleuse dont Claude Miller fit l’héroïne d’un film, pourrait s’écrier : « En avant ! »

Année : 2011

Avec : Claude Miller, Audrey Tautou, Gilles Lellouche, Francis Perrin, Anaïs Demoustier, Catherine Arditi, Isabelle Sadoyan, Stanley Weber, Yves Jacques, Mathieu Alvado, Claude Miller, Natalie Carter, François Mauriac

Antérieurement en 2018
 

Thérèse Desqueyroux

Télévision : 18 juin 2018 à 20:55-22:45 sur France 3

film : drame

Nouvelle adaptation – soignée, un rien trop lumineuse – du roman de Mauriac. Le dernier film de Claude Miller sur une héroïne comme il les aimait : révoltée. Critique : | Genre : une femme sous influence. Cette Thérèse qui tente de fuir la bourgeoisie bordelaise des années 1920 en empoisonnant son mari est proche des héroïnes de Claude Miller. Elle ressemble à ces indomptables dont il aimait retracer le parcours, semé d'embûches et d'erreurs. Vaillamment interprétée par Audrey Tautou, Thérèse est consciente de son rang et de sa fortune, qu'elle double en épousant les pins que lui apporte, dans la corbeille de noces, Bernard Desqueyroux (Gilles Lellouche, très bien). Insensiblement lui vient le dégoût de son bon gros mari et de ce milieu étriqué, inculte et vaguement antisémite, auquel elle croyait appartenir. Et c'est cette mue, cette renaissance que filme le cinéaste, mais en images un rien trop belles, trop claires : Claude Miller, décédé peu après le tournage, était un tendre. La férocité d'un Mauriac lui était inconnue. Mais on aime que son oeuvre — si importante — se termine avec une silhouette qui, disait Mauriac, « joues et lèvres fardées, après avoir un peu bu et beaucoup fumé », marche « dans les rues au hasard ». Une femme qui, comme la petite voleuse dont Claude Miller fit l'héroïne d'un film, pourrait s'écrier : « En avant ! » — Pierre Murat

Année : 2011

Avec : Claude Miller, Audrey Tautou, Gilles Lellouche, Francis Perrin, Anaïs Demoustier, Catherine Arditi, Isabelle Sadoyan, Stanley Weber, Yves Jacques, Mathieu Alvado, Claude Miller, Natalie Carter, François Mauriac