Télévision : 23 juillet à 13:35-15:10 sur Arte
film : comédie
Victor Vauthier a fait trois mois de prison pour escroquerie. Libéré, il reprend ses activités. Il réussit à vendre à des Américains l'hôtel particulier habité par Hélène, une de ses anciennes maîtresses, et, pour échapper à la colère de celle-ci, se réfugie en banlieue, dans la roulotte de Camille, son oncle et "père spirituel". Surgit alors Marie-Charlotte de Pontalec, assistante sociale, chargée d'aider Victor à rentrer dans le droit chemin. L'escroc accepte son aide, à condition qu'elle le laisse d'abord réaliser quelques-unes des mirifiques idées qui ont germé dans son brillant cerveau en prison. Le voici en train de cavaler dans la France entière, poursuivi par une Marie-Charlotte essoufflée, qui s'obstine à lui faire remplir son questionnaire... - Critique : | Genre : cabotinage burlesque. A sa sortie de prison, Victor Vauthier, escroc exubérant et imaginatif, reprend du service : numéros d'esbroufe et arnaques en tout genre. Il établit son QG en banlieue, dans la roulotte de Camille, son oncle et mentor. Bref, tout va bien, jusqu'à ce que l'administration pénitentiaire lui impose une charmante assistante sociale. Comme toujours, Philippe de Broca organise à Belmondo un one-man-show sympathique et bavard, agrémenté par une joyeuse ronde de personnages secondaires : Geneviève Bujold, faussement nunuche, ou Julien Guiomar, aigrefin à la retraite. Les effets comiques sont souvent énaurmes, dans la tradition des multi-ples pantalonnades bébéliennes. Mais, rythmé, fantaisiste, le film reste un alerte divertissement. — Cécile Mury
Année : 1975
Avec : Albert Simono, Andréa Ferréol, Capucine, Charles Gérard, Daniel Ceccaldi, Dora Doll, Geneviève Bujold, Jean-Paul Belmondo, Julien Guiomar, Maria Meriko, Michel Beaune, Roberts Pascale
Télévision : 22 juillet à 13:35-15:15 sur Arte
film : comédie policière
David Ladislas, reporter, est chargé par des trafiquants de faire passer au Liban 300 kilos d'or, cachés dans la carrosserie d'une voiture de sport. A sa grande surprise, on lui adjoint Olga, une ravissante jeune femme, dont il ne tarde pas à s'éprendre. Malgré les mises en garde de celle-ci, David décide de détourner la voiture et de revendre l'or. Les truands le prennent alors en chasse. Arrivé à Brême, en Allemagne, le couple doit leur faire face... - Critique : Belmondo poursuivi, Seberg qui le balance, une virée en bagnole : Jean Becker essaierait-il de nous refaire le coup d’À bout de souffle ? Une voiture en or camouflée, une traversée d’Italie avec un « cave » inconscient du danger : il n’y aurait pas comme un petit goût du Corniaud (sorti la même année) ? Jean Becker n’a hélas ni le talent de Godard ni l’humour d’Oury… Son adaptation d’un polar américain manque de souffle et Jean Seberg semble s’ennuyer. Pourtant, un petit charme apparaît quand, dans un bar, elle drague enfin Belmondo avec qui elle doit convoyer la voiture jusqu’au Liban. C’était avant le conflit de 1975 et le film nous donne une vision paisible du pays, où les sites archéologiques attiraient les touristes. On visite également Athènes, Rome, Milan et, en passant, on rencontre un tout jeune Jean-Pierre Marielle, à qui le costume de grand bourgeois italien sied comme un gant. Belmondo commence à faire du Bébel quand le réalisateur oublie de le diriger, mais il est inénarrable dans son imitation fugace de Michel Simon. Enfin, on peut aussi s’amuser à penser que Jean Becker offre à Jean Seberg une revanche : ici elle sauvera in extremis son amant et sa réplique finale, « Ça me plaît ! », prononcée avec un petit sourire narquois, sonne comme un écho positif au tragique « C’est quoi dégueulasse ? » d’À bout de souffle.
Année : 1964
Avec : Enrico Maria, Fernando Rey, Gert Fröbe, Jean Seberg, Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Lorys Diana, Michel Beaune, Petar Martinovitch, Renate Ewert, Roberto Camardiel, Wolfgang Preiss