Matt Dennis : passages TV et derniers films au cinéma

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Antérieurement en 2023
 

Bigamie

Télévision : 9 janvier 2023 à 22:40-00:00 sur Arte

film : drame

Harry et Eve Graham ont fait une demande d'adoption d'enfant. Mais les responsables de l'agence chargée du dossier, pressentent que le jeune marié à quelque chose à cacher. Ceux-ci mènent alors une enquête de moeurs pour éclaircir leurs doutes. Les filatures opérées sur le mari, révèlent que celui-ci effectue de nombreux et intrigants trajets entre sa maison, à San Francisco, et un lieu mystérieux à Los Angeles. Le résultat de leurs recherches ne tarde pas à révéler une stupéfiante réalité : Harry Graham rejoint, au cours de ces déplacements, une seconde épouse, avec qui il a déja un bébé... - Critique : Dans sa nudité accusatrice, le titre semble exhiber un crime moral : la bigamie. Bigre ! À Chicago, Harry et Eve veulent adopter un enfant et doivent en passer par une enquête approfondie sur leur vie privée. Les services sociaux découvrent alors que monsieur, voyageur de commerce, est déjà marié à Los Angeles, sous un nom différent, avec une femme qui vient d’accoucher d’un garçon ! Sur ce scénario écrit en lettres de feu, la réalisatrice et actrice Ida Lupino pose un regard d’une douceur conciliatrice. Une fois la faute établie, elle adopte le point de vue du coupable (joué par un acteur qu’elle aimait beaucoup, Edmond O’Brien). À travers Harry, se raconte la solitude d’un homme qui n’a rien d’un coureur. Délaissé par une femme surmenée, il a trouvé un éclat de soleil auprès d’une autre, qui n’est pas une croque-maris mais un cœur brisé (Ida Lupino l’interprète elle-même avec tact). Le tendre piège des sentiments se referme sur ces personnages vulnérables, et sur la compagne légitime, qui retrouve toute l’affection dont elle est capable (Joan Fontaine, formidable elle aussi). Proche du mélodrame, le film ne cède pourtant jamais à la mièvrerie et, dans une fine étude du couple, ose toucher du doigt l’utopie d’un amour protecteur offert à deux épouses…

Année : 1953

De : Ida Lupino

Avec : Edmond O'Brien, Edmund Gwenn, Ida Lupino, Jane Darwell, Joan Fontaine, John Brown, John Maxwell, Kenneth Tobey, Lilian Fontaine, Matt Dennis, Peggy Maley, Walter Bacon

Antérieurement en 2020
 

Bigamie

Cinéma : 30 septembre 2020

Editeur : The Filmakers Group

Année : 1953

De : Ida Lupino

Avec : Joan Fontaine, Ida Lupino, Edmund Gwenn, Edmond O'Brien, Kenneth Tobey, Jane Darwell, Peggy Maley, Lilian Fontaine, Matt Dennis, John Maxwell

Antérieurement en 2018
 

Simon Bolivar Big Band Jazz

Télévision : 25 mai 2018 à 00:00-00:59 sur France 2

jazz

Initié en 2007 par Andrés Eloy Briceño, batteur de renommée internationale, et Valdemar Rodríguez, professeur au Conservatoire de Musique Simón Bolívar de Caracas, le Simón Bolívar Big Band Jazz est un groupe phare de la scène jazz au Venezuela, qui rejoue de nombreux succès du jazz, de Miles Davis à Duke Ellington, tout en y insufflant rythmiques chaloupées, instruments ancestraux et sonorités sud-américaines. Critique : Si on vous dit « jazz latino-américain », vous allez évidemment penser aux salseros cubains et peut-être, en élargissant à l’Amérique du Sud, à quelques-uns des grands musiciens nés au Mexique, au Brésil, en Argentine ou au Chili. Mais au Venezuela, sûrement pas. Pourtant, ça swingue aussi à Caracas, et le Simón Bolívar Big Band Jazz entend bien le prouver en se produisant partout dans le monde. Monté en 2007 par le batteur Andrés Eloy Briceño et le professeur de conservatoire Valdemar Rodríguez, cet orchestre dont chaque membre porte une écharpe et un blouson aux couleurs du pays interprète quelques grands standards (ici Bemsha Swing de Thelonious Monk, Angel Eyes de Matt Dennis, Caravan de Duke Ellington et un medley de titres enregistrés par le premier grand quintet de Miles Davis), mais aussi des titres conçus par des orchestrateurs latins comme Aldemaro Romero et Carlos Morean. Presque scolaires et un peu gauches lorsqu’ils adoptent les tournures nord-américaines, les musiciens se révèlent pleinement quand sortent les percussions et qu’un bouquet de jolies chanteuses se déhanchent vers l’avant-scène. Les interventions solistes brèves mais rutilantes s’enchaînent alors sans que le groupe perde de sa cohésion ni les visages de leur impassibilité, et c’est une frénésie de rythmes et de tournures afro-indiennes qui se libère pour le plus grand plaisir du public.

Antérieurement en 2018
 

Simon Bolivar Big Band Jazz

Télévision : 24 mai 2018 à 23:55-00:55 sur France 2

jazz

Initié en 2007 par Andrés Eloy Briceño, batteur de renommée internationale, et Valdemar Rodríguez, professeur au Conservatoire de Musique Simón Bolívar de Caracas, le Simón Bolívar Big Band Jazz est un groupe phare de la scène jazz au Venezuela, qui rejoue de nombreux succès du jazz, de Miles Davis à Duke Ellington, tout en y insufflant rythmiques chaloupées, instruments ancestraux et sonorités sud-américaines. Critique : Si on vous dit « jazz latino-américain », vous allez évidemment penser aux salseros cubains et peut-être, en élargissant à l’Amérique du Sud, à quelques-uns des grands musiciens nés au Mexique, au Brésil, en Argentine ou au Chili. Mais au Venezuela, sûrement pas. Pourtant, ça swingue aussi à Caracas, et le Simón Bolívar Big Band Jazz entend bien le prouver en se produisant partout dans le monde. Monté en 2007 par le batteur Andrés Eloy Briceño et le professeur de conservatoire Valdemar Rodríguez, cet orchestre dont chaque membre porte une écharpe et un blouson aux couleurs du pays interprète quelques grands standards (ici Bemsha Swing de Thelonious Monk, Angel Eyes de Matt Dennis, Caravan de Duke Ellington et un medley de titres enregistrés par le premier grand quintet de Miles Davis), mais aussi des titres conçus par des orchestrateurs latins comme Aldemaro Romero et Carlos Morean. Presque scolaires et un peu gauches lorsqu’ils adoptent les tournures nord-américaines, les musiciens se révèlent pleinement quand sortent les percussions et qu’un bouquet de jolies chanteuses se déhanchent vers l’avant-scène. Les interventions solistes brèves mais rutilantes s’enchaînent alors sans que le groupe perde de sa cohésion ni les visages de leur impassibilité, et c’est une frénésie de rythmes et de tournures afro-indiennes qui se libère pour le plus grand plaisir du public.