Katrin Sass : passages TV et dernières sorties Prime Video

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Antérieurement en 2023
 

Good Bye Lenin

Télévision : 13 mars 2023 à 13:35-15:45 sur Arte

film : comédie dramatique

Peu avant la chute du Mur de Berlin, Christiane Kerner, militante communiste dévouée, tombe dans le coma, victime d'un infarctus. A son réveil, à l'été 1990, Berlin a subi des changements notables. Pour épargner à sa mère tout choc émotif, son fils, Alex, décide de lui faire croire que rien n'a changé... - Critique : Tout se passa à une vitesse hallucinante. Dans la nuit du 9 au 10 octobre 1989, le Mur est tombé, et dans les semaines qui ont suivi des millions de personnes ont littéralement changé de planète. Good Bye Lenin... Mais la camarade Christiane Kerner, une militante émérite vivant à Berlin-Est, n'en a rien su. Depuis la veille, elle était dans le coma. Terrassée par un infarctus foudroyant en découvrant une manif pacifique contre le régime sauvagement réprimée par la police. L'Histoire joue d'emblée un rôle essentiel dans ce film. Mais rien n'y est plus décisif que l'amour d'un fils pour sa mère. Good Bye Lenin ! est d'abord une belle démonstration de l'art et la manière de mêler avec légèreté l'intime et l'universel, le destin d'un peuple déboussolé et celui, tout aussi problématique, d'une famille aux abois... Quand Christiane Kerner va rouvrir les yeux, huit mois plus tard, il ne reste plus rien de cette « patrie socialiste » dont elle demeurait, avec une désarmante sincérité, l'avocate idéaliste. À Berlin-Est, on a procédé à un frénétique nettoyage par le vide. Sur les façades des immeubles où flottaient les immenses bannières écarlates célébrant le 40e (et dernier) anniversaire de la RDA se déploient désormais des publicités géantes pour Coca Cola. En huit mois, on a bazardé, liquidé, mis au rebut tout ce qui renvoyait à « l'ancien monde », et en particulier le moche, le tarte, le ringard, cette empreinte supposée indélébile du régime défunt sur le quotidien de chacun. Changer de vie, c'était aussi, symboliquement, se débarrasser des papiers peints marronnasses et des chandails made in Bulgaria... Problème. Les médecins ayant averti Alex, le fils de Christiane, que le moindre choc émotionnel pouvait lui être fatal, comment lui cacher l'invraisemblable vérité ? A partir de cette donnée qu'on peut prendre, d'abord, pour un simple « truc » scénaristique, Good Bye Lenin ! va développer une cascade de péripéties, où la satire pointilliste d'un système totalitaire ossifié jusqu'au ridicule fait contrepoids aux désillusions nées du trop brutal basculement collectif des Ossis. Cette mère si fragile, il s'agit d'organiser sa survie par la plus aléatoire des méthodes : en inventant un énorme mensonge. En clair, Alex décide de faire revivre une RDA disparue, volatilisée, de réinventer entre les quatre murs d'une chambre un microcosme conforme à la vision de sa mère. On ne dévoilera pas à quelles improvisations funambules le fils recourt pour mener à bien son ingénieux travail de « reconstitution historique ». Reconstruire la société est-allemande à l'identique, c'est aussi simple et aussi compliqué, donc aussi drôle, que de partir en chasse d'une marque de cornichons est-allemande disparue des supermarchés de la nouvelle Allemagne... La comédie change d'échelle quand Alex décide de se servir de la télévision pour peaufiner l'illusion. Bricoler une actualité fictive dans de pseudo-journaux télévisés avec présentateur récitant les vérités truquées du catéchisme socialiste : cela devient du grand art. La télé, c'est l'arme absolue d'Alex, et le réalisateur de Good Bye Lenin ! s'en sert pour une savoureuse illustration du pouvoir de l'image quand il ne reste qu'elle pour faire croire à une réalité qui n'existe plus. Comment rendre plus vrai que vrai ce qui n'était qu'un leurre mis en scène par la machine de propagande du Parti ? Tout se passe comme si Alex réinventait, sans le chercher, cet ordre ancien où l'on manipulait l'information avec la complicité plus ou moins consentante des figurants (ici les voisins de palier) « jouant » à acclamer les bienfaits du régime. Au comble d'une inspiration débridée, il ira jusqu'à changer radicalement le sens de la chute du Mur en une parodie carrément absurde des contrevérités distillées par un régime en déroute. Surtout, entre deux gags, le réalisateur insuffle une émotion contenue, une forme de mélancolie, qui est cette « ostalgie » de certains Allemands de l'Est moins pour la vie d'avant, si triste et sans horizon, que pour tous ces repères disparus (une certaine marque de café ou le programme de télé favori des petits enfants de la RDA...) où s'accrochent les restes d'une identité perdue. Good Bye Lenin ! est une comédie intelligente, une fable futée, jamais manichéenne. Cela aurait suffi à assurer son succès. Si ce « petit » film, écrit par un scénariste débutant et réalisé par un metteur en scène de modeste réputation, a connu un triomphe sans égal en Allemagne, c'est sans doute parce qu'il reflète bien ce sentiment diffus que la « réunification » allemande, brutalement entrée dans les faits après la chute du Mur, reste toujours en jachère dans les esprits.

Année : 2003

Avec : Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Christine Schorn, Chulpan Khamatova, Daniel Brühl, Florian Lukas, Jochen Stern, Jürgen Holtz, Katrin Sass, Maria Simon, Michael Gwisdek, Walz Stefan

Antérieurement en 2023
 

Good Bye Lenin

Télévision : 2 mars 2023 à 02:20-04:15 sur Arte

film : comédie dramatique

Année : 2003

Avec : Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Christine Schorn, Chulpan Khamatova, Daniel Brühl, Florian Lukas, Jochen Stern, Jürgen Holtz, Katrin Sass, Maria Simon, Michael Gwisdek, Walz Stefan

Antérieurement en 2023
 

Good Bye Lenin

Télévision : 20 février 2023 à 20:50-22:50 sur Arte

film : comédie dramatique

Peu avant la chute du Mur de Berlin, Christiane Kerner, militante communiste dévouée, tombe dans le coma, victime d'un infarctus. A son réveil, à l'été 1990, Berlin a subi des changements notables. Pour épargner à sa mère tout choc émotif, son fils, Alex, décide de lui faire croire que rien n'a changé... - Critique : Tout se passa à une vitesse hallucinante. Dans la nuit du 9 au 1O octobre 1989, le Mur est tombé, et dans les semaines qui ont suivi des millions de personnes ont littéralement changé de planète. Good Bye Lenin... Mais la camarade Christiane Kerner, une militante émérite vivant à Berlin-Est, n'en a rien su. Depuis la veille, elle était dans le coma. Terrassée par un infarctus foudroyant en découvrant une manif pacifique contre le régime sauvagement réprimée par la police. L'Histoire joue d'emblée un rôle essentiel dans ce film. Mais rien n'y est plus décisif que l'amour d'un fils pour sa mère. Good Bye Lenin ! est d'abord une belle démonstration de l'art et la manière de mêler avec légèreté l'intime et l'universel, le destin d'un peuple déboussolé et celui, tout aussi problématique, d'une famille aux abois... Quand Christiane Kerner va rouvrir les yeux, huit mois plus tard, il ne reste plus rien de cette « patrie socialiste » dont elle demeurait, avec une désarmante sincérité, l'avocate idéaliste. A Berlin-Est, on a procédé à un frénétique nettoyage par le vide. Sur les façades des immeubles où flottaient les immenses bannières écarlates célébrant le 40e (et dernier) anniversaire de la RDA se déploient désormais des publicités géantes pour Coca Cola. En huit mois, on a bazardé, liquidé, mis au rebut tout ce qui renvoyait à « l'ancien monde », et en particulier le moche, le tarte, le ringard, cette empreinte supposée indélébile du régime défunt sur le quotidien de chacun. Changer de vie, c'était aussi, symboliquement, se débarrasser des papiers peints marronnasses et des chandails made in Bulgaria... Problème. Les médecins ayant averti Alex, le fils de Christiane, que le moindre choc émotionnel pouvait lui être fatal, comment lui cacher l'invraisemblable vérité ? A partir de cette donnée qu'on peut prendre, d'abord, pour un simple « truc » scénaristique, Good Bye Lenin ! va développer une cascade de péripéties, où la satire pointilliste d'un système totalitaire ossifié jusqu'au ridicule fait contrepoids aux désillusions nées du trop brutal basculement collectif des Ossis. Cette mère si fragile, il s'agit d'organiser sa survie par la plus aléatoire des méthodes : en inventant un énorme mensonge. En clair, Alex décide de faire revivre une RDA disparue, volatilisée, de réinventer entre les quatre murs d'une chambre un microcosme conforme à la vision de sa mère. On ne dévoilera pas à quelles improvisations funambules le fils recourt pour mener à bien son ingénieux travail de « reconstitution historique ». Reconstruire la société est-allemande à l'identique, c'est aussi simple et aussi compliqué, donc aussi drôle, que de partir en chasse d'une marque de cornichons est-allemande disparue des supermarchés de la nouvelle Allemagne... La comédie change d'échelle quand Alex décide de se servir de la télévision pour peaufiner l'illusion. Bricoler une actualité fictive dans de pseudo-journaux télévisés avec présentateur récitant les vérités truquées du catéchisme socialiste : cela devient du grand art. La télé, c'est l'arme absolue d'Alex, et le réalisateur de Good Bye Lenin ! s'en sert pour une savoureuse illustration du pouvoir de l'image quand il ne reste qu'elle pour faire croire à une réalité qui n'existe plus. Comment rendre plus vrai que vrai ce qui n'était qu'un leurre mis en scène par la machine de propagande du Parti ? Tout se passe comme si Alex réinventait, sans le chercher, cet ordre ancien où l'on manipulait l'information avec la complicité plus ou moins consentante des figurants (ici les voisins de palier) « jouant » à acclamer les bienfaits du régime. Au comble d'une inspiration débridée, il ira jusqu'à changer radicalement le sens de la chute du Mur en une parodie carrément absurde des contrevérités distillées par un régime en déroute. Surtout, entre deux gags, le réalisateur insuffle une émotion contenue, une forme de mélancolie, qui est cette « ostalgie » de certains Allemands de l'Est moins pour la vie d'avant, si triste et sans horizon, que pour tous ces repères disparus (une certaine marque de café ou le programme de télé favori des petits enfants de la RDA...) où s'accrochent les restes d'une identité perdue. Good Bye Lenin ! est une comédie intelligente, une fable futée, jamais manichéenne. Cela aurait suffi à assurer son succès. Si ce « petit » film, écrit par un scénariste débutant et réalisé par un metteur en scène de modeste réputation, a connu un triomphe sans égal en Allemagne, c'est sans doute parce qu'il reflète bien ce sentiment diffus que la « réunification » allemande, brutalement entrée dans les faits après la chute du Mur, reste toujours en jachère dans les esprits.

Année : 2003

Avec : Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Christine Schorn, Chulpan Khamatova, Daniel Brühl, Florian Lukas, Jochen Stern, Jürgen Holtz, Katrin Sass, Maria Simon, Michael Gwisdek, Walz Stefan

Antérieurement en 2023
 

Sa dernière course

Télévision : 5 février 2023 à 23:25-01:15 sur Arte

film : comédie dramatique

A près de 80 ans, Paul Averhoff, ex-champion olympique, est une légende vivante du marathon. Si Paul se sent encore jeune, l'état de santé de son épouse, Margot, commence à se dégrader. Leur fille les convainc d'entrer en maison de retraite. Mais l'ambiance mortifère des lieux terrasse bientôt Paul, doucement gagné par la déprime. Décidé à se reprendre en main, l'ancien sportif se fixe alors un objectif insensé : remporter une nouvelle fois le marathon de Berlin. Malgré le scepticisme des pensionnaires et du personnel de la maison de retraite, galvanisé par le soutien de Margot, Paul se lance dans un entraînement intensif...

Année : 2013

Avec : Annekathrin Bürger, Carolin Boltz, Frederick Lau, Hallervorden Dieter, Heike Makatsch, Heinz W Krückeberg, Jörg Hartmann, Katrin Sass, Mehdi Nebbou, Otto Mellies, Reinhold Beckmann, Tatja Seibt

Antérieurement en 2022
 

Good Bye Lenin

Prime Video : 15 janvier 2022

À la veille de la chute du mur de Berlin, la mère d'Alex, jeune Berlinois de l'Est, est terrassée par un infarctus et sombre dans un coma profond. Huit mois passent et la ville se transforme, l'Occident l'envahit. Lorsque la mère d'Alex rouvre les yeux : tout ce en quoi elle croyait a disparu. Pour lui éviter un second choc fatal, Alex décide de faire revivre l'ex-Allemagne de l'Est.

De : Wolfgang Becker

Avec : Daniel Brühl, Katrin Sass, Chulpan Khamatova, Maria Simon, Florian Lukas, Alexander Beyer, Burghart Klaußner

Antérieurement en 2019
 

Good Bye Lenin

Télévision : 30 août 2019 à 13:40-15:35 sur Arte

Comédie dramatique

A Berlin-Est en octobre 1989, Christiane Kerner, militante communiste dévouée, voit son fils Alex se faire arrêter lors d'une manifestation. Elle fait un infarctus et sombre dans le coma. Elle ne se réveille qu'en été 1990, alors que le Mur de Berlin est tombé. Pour épargner à sa mère tout choc émotionnel qui pourrait lui être fatal, Alex continue de lui faire croire que rien n'a changé. Il reconstitue un appartement typique de l'Est, collectionne les vieilles conserves et parvient même à retrouver une Trabant. Mais peu à peu, les changements qui touchent Berlin sont si importants qu'Alex doit imaginer un autre stratagème, aidé par ses amis...

Année : 2003

De : Wolfgang Becker

Avec : Daniel Brühl, Katrin Sass, Chulpan Khamatova, Maria Simon, Florian Lukas, Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Michael Gwisdek, Christine Schorn, Jürgen Holtz, Jochen Stern, Stefan Walz

Antérieurement en 2019
 

Good Bye Lenin

Télévision : 15 août 2019 à 13:35-15:30 sur Arte

Comédie dramatique

A Berlin-Est en octobre 1989, Christiane Kerner, militante communiste dévouée, voit son fils Alex se faire arrêter lors d'une manifestation. Elle fait un infarctus et sombre dans le coma. Elle ne se réveille qu'en été 1990, alors que le Mur de Berlin est tombé. Pour épargner à sa mère tout choc émotionnel qui pourrait lui être fatal, Alex continue de lui faire croire que rien n'a changé. Il reconstitue un appartement typique de l'Est, collectionne les vieilles conserves et parvient même à retrouver une Trabant. Mais peu à peu, les changements qui touchent Berlin sont si importants qu'Alex doit imaginer un autre stratagème, aidé par ses amis...

Année : 2003

De : Wolfgang Becker

Avec : Daniel Brühl, Katrin Sass, Chulpan Khamatova, Maria Simon, Florian Lukas, Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Michael Gwisdek, Christine Schorn, Jürgen Holtz, Jochen Stern, Stefan Walz

Antérieurement en 2019
 

Good Bye Lenin

Télévision : 11 août 2019 à 20:55-22:50 sur Arte

Comédie dramatique

A Berlin-Est en octobre 1989, Christiane Kerner, militante communiste dévouée, voit son fils Alex se faire arrêter lors d'une manifestation. Elle fait un infarctus et sombre dans le coma. Elle ne se réveille qu'en été 1990, alors que le Mur de Berlin est tombé. Pour épargner à sa mère tout choc émotionnel qui pourrait lui être fatal, Alex continue de lui faire croire que rien n'a changé. Il reconstitue un appartement typique de l'Est, collectionne les vieilles conserves et parvient même à retrouver une Trabant. Mais peu à peu, les changements qui touchent Berlin sont si importants qu'Alex doit imaginer un autre stratagème, aidé par ses amis...

Année : 2003

De : Wolfgang Becker

Avec : Daniel Brühl, Katrin Sass, Chulpan Khamatova, Maria Simon, Florian Lukas, Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Michael Gwisdek, Christine Schorn, Jürgen Holtz, Jochen Stern, Stefan Walz

Antérieurement en 2017
 

Sa dernière course

Télévision : 9 octobre 2017 à 13:35-15:35 sur Arte

A près de 80 ans, Paul Averhoff, ex-champion olympique, est une légende vivante du marathon. Si Paul se sent encore jeune, l'état de santé de son épouse, Margot, commence à se dégrader. Leur fille les convainc d'entrer en maison de retraite. Mais l'ambiance mortifère des lieux terrasse bientôt Paul, doucement gagné par la déprime. Décidé à se reprendre en main, l'ancien sportif se fixe alors un objectif insensé : remporter une nouvelle fois le marathon de Berlin. Malgré le scepticisme des pensionnaires et du personnel de la maison de retraite, galvanisé par le soutien de Margot, Paul se lance dans un entraînement intensif... - Critique : Sa fille lui impose la maison de retraite, il veut courir le marathon de Berlin. A 80 ans, le facétieux Paul, champion olympique en 1956, veut réussir sa dernière ligne droite... Une fable tendre, optimiste, mais très convenue sur la vieillesse.

Année : 2013

De : Kilian Riedhof

Avec : Katrin Sass, Dieter Hallervorden, Annekathrin Bürger, Heike Makatsch, Tatja Seibt, Otto Mellies, Frederick Lau, Katharina Lorenz