Jürgen Holtz : passages TV

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Antérieurement en 2023
 

Rosa Luxembourg

Télévision : 26 juin 2023 à 23:45-01:45 sur Arte

film : drame

En décembre 1917, à la prison de Wronke, Rosa Luxembourg se souvient : 1906, déjà en prison, à Varsovie, l'exécution d'hommes dans la cour, son propre interrogatoire. 1899, Berlin : ses retrouvailles avec Léo Jogiches, son camarade de combat, son compagnon dans la vie. Lors de la soirée du jour de l'an, elle le présente aux dirigeants de la social-démocratie August Bebel, Karl Kautsky, mais évite le révisionniste Bernstein. 1910, Berlin : après une longue période d'activité révolutionnaire coupée d'emprisonnements en Pologne et en Allemagne, elle retrouve son amie Luise Kautsky. Puis, Léo arrive de Varsovie. Meetings et discussions théoriques de plus en plus vives s'enchaînent. L'amour et la politique s'emmêlent... - Critique : | Genre : bio. Curieusement, la cinéaste engagée (dont la plus belle réussite reste Les Années de plomb) s'est assagie devant cette femme qui était tout sauf sage. Auteur de La Crise de la social-démocratie et de Réforme sociale ou Révolution ?, Rosa Luxemburg se retrouve, évidemment, en prison. D'où elle écrit à un ami : « Je te préviens, dès que je sortirai, je vais vous réveiller, bande de grenouilles, aux sons des trompettes, à coups de cravache et aidée de chiens féroces, telle Penthésilée. » Personnage extrême qui repousse le doute, la tentation du suicide (« Si nous nous suicidons, qui continuera après ? »). Son assassinat, en 1919, resta impuni. « Elle fut la première victime du national-socialisme. Ses meurtriers se sont, plus tard, ralliés à Hitler », a dit la réalisatrice. Trop admirative, coincée entre la biographie et l'hagiographie, Von Trotta s'est réfugiée dans un académisme consciencieux. Seule Barbara Sukowa (Prix d'interprétation à Cannes) y échappe, par moments. — Pierre Murat

Année : 1986

Avec : Arndt Adelheid, Barbara Lass, Barbara Sukowa, Biczycki Jan, Doris Schade, Hannes Jaenicke, Jürgen Holtz, Karin Baal, Olbrychski Daniel, Regina Lemnitz, Sander Otto, Winfried Glatzeder

Antérieurement en 2023
 

Good Bye Lenin

Télévision : 13 mars 2023 à 13:35-15:45 sur Arte

film : comédie dramatique

Peu avant la chute du Mur de Berlin, Christiane Kerner, militante communiste dévouée, tombe dans le coma, victime d'un infarctus. A son réveil, à l'été 1990, Berlin a subi des changements notables. Pour épargner à sa mère tout choc émotif, son fils, Alex, décide de lui faire croire que rien n'a changé... - Critique : Tout se passa à une vitesse hallucinante. Dans la nuit du 9 au 10 octobre 1989, le Mur est tombé, et dans les semaines qui ont suivi des millions de personnes ont littéralement changé de planète. Good Bye Lenin... Mais la camarade Christiane Kerner, une militante émérite vivant à Berlin-Est, n'en a rien su. Depuis la veille, elle était dans le coma. Terrassée par un infarctus foudroyant en découvrant une manif pacifique contre le régime sauvagement réprimée par la police. L'Histoire joue d'emblée un rôle essentiel dans ce film. Mais rien n'y est plus décisif que l'amour d'un fils pour sa mère. Good Bye Lenin ! est d'abord une belle démonstration de l'art et la manière de mêler avec légèreté l'intime et l'universel, le destin d'un peuple déboussolé et celui, tout aussi problématique, d'une famille aux abois... Quand Christiane Kerner va rouvrir les yeux, huit mois plus tard, il ne reste plus rien de cette « patrie socialiste » dont elle demeurait, avec une désarmante sincérité, l'avocate idéaliste. À Berlin-Est, on a procédé à un frénétique nettoyage par le vide. Sur les façades des immeubles où flottaient les immenses bannières écarlates célébrant le 40e (et dernier) anniversaire de la RDA se déploient désormais des publicités géantes pour Coca Cola. En huit mois, on a bazardé, liquidé, mis au rebut tout ce qui renvoyait à « l'ancien monde », et en particulier le moche, le tarte, le ringard, cette empreinte supposée indélébile du régime défunt sur le quotidien de chacun. Changer de vie, c'était aussi, symboliquement, se débarrasser des papiers peints marronnasses et des chandails made in Bulgaria... Problème. Les médecins ayant averti Alex, le fils de Christiane, que le moindre choc émotionnel pouvait lui être fatal, comment lui cacher l'invraisemblable vérité ? A partir de cette donnée qu'on peut prendre, d'abord, pour un simple « truc » scénaristique, Good Bye Lenin ! va développer une cascade de péripéties, où la satire pointilliste d'un système totalitaire ossifié jusqu'au ridicule fait contrepoids aux désillusions nées du trop brutal basculement collectif des Ossis. Cette mère si fragile, il s'agit d'organiser sa survie par la plus aléatoire des méthodes : en inventant un énorme mensonge. En clair, Alex décide de faire revivre une RDA disparue, volatilisée, de réinventer entre les quatre murs d'une chambre un microcosme conforme à la vision de sa mère. On ne dévoilera pas à quelles improvisations funambules le fils recourt pour mener à bien son ingénieux travail de « reconstitution historique ». Reconstruire la société est-allemande à l'identique, c'est aussi simple et aussi compliqué, donc aussi drôle, que de partir en chasse d'une marque de cornichons est-allemande disparue des supermarchés de la nouvelle Allemagne... La comédie change d'échelle quand Alex décide de se servir de la télévision pour peaufiner l'illusion. Bricoler une actualité fictive dans de pseudo-journaux télévisés avec présentateur récitant les vérités truquées du catéchisme socialiste : cela devient du grand art. La télé, c'est l'arme absolue d'Alex, et le réalisateur de Good Bye Lenin ! s'en sert pour une savoureuse illustration du pouvoir de l'image quand il ne reste qu'elle pour faire croire à une réalité qui n'existe plus. Comment rendre plus vrai que vrai ce qui n'était qu'un leurre mis en scène par la machine de propagande du Parti ? Tout se passe comme si Alex réinventait, sans le chercher, cet ordre ancien où l'on manipulait l'information avec la complicité plus ou moins consentante des figurants (ici les voisins de palier) « jouant » à acclamer les bienfaits du régime. Au comble d'une inspiration débridée, il ira jusqu'à changer radicalement le sens de la chute du Mur en une parodie carrément absurde des contrevérités distillées par un régime en déroute. Surtout, entre deux gags, le réalisateur insuffle une émotion contenue, une forme de mélancolie, qui est cette « ostalgie » de certains Allemands de l'Est moins pour la vie d'avant, si triste et sans horizon, que pour tous ces repères disparus (une certaine marque de café ou le programme de télé favori des petits enfants de la RDA...) où s'accrochent les restes d'une identité perdue. Good Bye Lenin ! est une comédie intelligente, une fable futée, jamais manichéenne. Cela aurait suffi à assurer son succès. Si ce « petit » film, écrit par un scénariste débutant et réalisé par un metteur en scène de modeste réputation, a connu un triomphe sans égal en Allemagne, c'est sans doute parce qu'il reflète bien ce sentiment diffus que la « réunification » allemande, brutalement entrée dans les faits après la chute du Mur, reste toujours en jachère dans les esprits.

Année : 2003

Avec : Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Christine Schorn, Chulpan Khamatova, Daniel Brühl, Florian Lukas, Jochen Stern, Jürgen Holtz, Katrin Sass, Maria Simon, Michael Gwisdek, Walz Stefan

Antérieurement en 2023
 

Good Bye Lenin

Télévision : 2 mars 2023 à 02:20-04:15 sur Arte

film : comédie dramatique

Année : 2003

Avec : Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Christine Schorn, Chulpan Khamatova, Daniel Brühl, Florian Lukas, Jochen Stern, Jürgen Holtz, Katrin Sass, Maria Simon, Michael Gwisdek, Walz Stefan

Antérieurement en 2023
 

Good Bye Lenin

Télévision : 20 février 2023 à 20:50-22:50 sur Arte

film : comédie dramatique

Peu avant la chute du Mur de Berlin, Christiane Kerner, militante communiste dévouée, tombe dans le coma, victime d'un infarctus. A son réveil, à l'été 1990, Berlin a subi des changements notables. Pour épargner à sa mère tout choc émotif, son fils, Alex, décide de lui faire croire que rien n'a changé... - Critique : Tout se passa à une vitesse hallucinante. Dans la nuit du 9 au 1O octobre 1989, le Mur est tombé, et dans les semaines qui ont suivi des millions de personnes ont littéralement changé de planète. Good Bye Lenin... Mais la camarade Christiane Kerner, une militante émérite vivant à Berlin-Est, n'en a rien su. Depuis la veille, elle était dans le coma. Terrassée par un infarctus foudroyant en découvrant une manif pacifique contre le régime sauvagement réprimée par la police. L'Histoire joue d'emblée un rôle essentiel dans ce film. Mais rien n'y est plus décisif que l'amour d'un fils pour sa mère. Good Bye Lenin ! est d'abord une belle démonstration de l'art et la manière de mêler avec légèreté l'intime et l'universel, le destin d'un peuple déboussolé et celui, tout aussi problématique, d'une famille aux abois... Quand Christiane Kerner va rouvrir les yeux, huit mois plus tard, il ne reste plus rien de cette « patrie socialiste » dont elle demeurait, avec une désarmante sincérité, l'avocate idéaliste. A Berlin-Est, on a procédé à un frénétique nettoyage par le vide. Sur les façades des immeubles où flottaient les immenses bannières écarlates célébrant le 40e (et dernier) anniversaire de la RDA se déploient désormais des publicités géantes pour Coca Cola. En huit mois, on a bazardé, liquidé, mis au rebut tout ce qui renvoyait à « l'ancien monde », et en particulier le moche, le tarte, le ringard, cette empreinte supposée indélébile du régime défunt sur le quotidien de chacun. Changer de vie, c'était aussi, symboliquement, se débarrasser des papiers peints marronnasses et des chandails made in Bulgaria... Problème. Les médecins ayant averti Alex, le fils de Christiane, que le moindre choc émotionnel pouvait lui être fatal, comment lui cacher l'invraisemblable vérité ? A partir de cette donnée qu'on peut prendre, d'abord, pour un simple « truc » scénaristique, Good Bye Lenin ! va développer une cascade de péripéties, où la satire pointilliste d'un système totalitaire ossifié jusqu'au ridicule fait contrepoids aux désillusions nées du trop brutal basculement collectif des Ossis. Cette mère si fragile, il s'agit d'organiser sa survie par la plus aléatoire des méthodes : en inventant un énorme mensonge. En clair, Alex décide de faire revivre une RDA disparue, volatilisée, de réinventer entre les quatre murs d'une chambre un microcosme conforme à la vision de sa mère. On ne dévoilera pas à quelles improvisations funambules le fils recourt pour mener à bien son ingénieux travail de « reconstitution historique ». Reconstruire la société est-allemande à l'identique, c'est aussi simple et aussi compliqué, donc aussi drôle, que de partir en chasse d'une marque de cornichons est-allemande disparue des supermarchés de la nouvelle Allemagne... La comédie change d'échelle quand Alex décide de se servir de la télévision pour peaufiner l'illusion. Bricoler une actualité fictive dans de pseudo-journaux télévisés avec présentateur récitant les vérités truquées du catéchisme socialiste : cela devient du grand art. La télé, c'est l'arme absolue d'Alex, et le réalisateur de Good Bye Lenin ! s'en sert pour une savoureuse illustration du pouvoir de l'image quand il ne reste qu'elle pour faire croire à une réalité qui n'existe plus. Comment rendre plus vrai que vrai ce qui n'était qu'un leurre mis en scène par la machine de propagande du Parti ? Tout se passe comme si Alex réinventait, sans le chercher, cet ordre ancien où l'on manipulait l'information avec la complicité plus ou moins consentante des figurants (ici les voisins de palier) « jouant » à acclamer les bienfaits du régime. Au comble d'une inspiration débridée, il ira jusqu'à changer radicalement le sens de la chute du Mur en une parodie carrément absurde des contrevérités distillées par un régime en déroute. Surtout, entre deux gags, le réalisateur insuffle une émotion contenue, une forme de mélancolie, qui est cette « ostalgie » de certains Allemands de l'Est moins pour la vie d'avant, si triste et sans horizon, que pour tous ces repères disparus (une certaine marque de café ou le programme de télé favori des petits enfants de la RDA...) où s'accrochent les restes d'une identité perdue. Good Bye Lenin ! est une comédie intelligente, une fable futée, jamais manichéenne. Cela aurait suffi à assurer son succès. Si ce « petit » film, écrit par un scénariste débutant et réalisé par un metteur en scène de modeste réputation, a connu un triomphe sans égal en Allemagne, c'est sans doute parce qu'il reflète bien ce sentiment diffus que la « réunification » allemande, brutalement entrée dans les faits après la chute du Mur, reste toujours en jachère dans les esprits.

Année : 2003

Avec : Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Christine Schorn, Chulpan Khamatova, Daniel Brühl, Florian Lukas, Jochen Stern, Jürgen Holtz, Katrin Sass, Maria Simon, Michael Gwisdek, Walz Stefan

Antérieurement en 2019
 

Good Bye Lenin

Télévision : 30 août 2019 à 13:40-15:35 sur Arte

Comédie dramatique

A Berlin-Est en octobre 1989, Christiane Kerner, militante communiste dévouée, voit son fils Alex se faire arrêter lors d'une manifestation. Elle fait un infarctus et sombre dans le coma. Elle ne se réveille qu'en été 1990, alors que le Mur de Berlin est tombé. Pour épargner à sa mère tout choc émotionnel qui pourrait lui être fatal, Alex continue de lui faire croire que rien n'a changé. Il reconstitue un appartement typique de l'Est, collectionne les vieilles conserves et parvient même à retrouver une Trabant. Mais peu à peu, les changements qui touchent Berlin sont si importants qu'Alex doit imaginer un autre stratagème, aidé par ses amis...

Année : 2003

De : Wolfgang Becker

Avec : Daniel Brühl, Katrin Sass, Chulpan Khamatova, Maria Simon, Florian Lukas, Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Michael Gwisdek, Christine Schorn, Jürgen Holtz, Jochen Stern, Stefan Walz

Antérieurement en 2019
 

Good Bye Lenin

Télévision : 15 août 2019 à 13:35-15:30 sur Arte

Comédie dramatique

A Berlin-Est en octobre 1989, Christiane Kerner, militante communiste dévouée, voit son fils Alex se faire arrêter lors d'une manifestation. Elle fait un infarctus et sombre dans le coma. Elle ne se réveille qu'en été 1990, alors que le Mur de Berlin est tombé. Pour épargner à sa mère tout choc émotionnel qui pourrait lui être fatal, Alex continue de lui faire croire que rien n'a changé. Il reconstitue un appartement typique de l'Est, collectionne les vieilles conserves et parvient même à retrouver une Trabant. Mais peu à peu, les changements qui touchent Berlin sont si importants qu'Alex doit imaginer un autre stratagème, aidé par ses amis...

Année : 2003

De : Wolfgang Becker

Avec : Daniel Brühl, Katrin Sass, Chulpan Khamatova, Maria Simon, Florian Lukas, Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Michael Gwisdek, Christine Schorn, Jürgen Holtz, Jochen Stern, Stefan Walz

Antérieurement en 2019
 

Good Bye Lenin

Télévision : 11 août 2019 à 20:55-22:50 sur Arte

Comédie dramatique

A Berlin-Est en octobre 1989, Christiane Kerner, militante communiste dévouée, voit son fils Alex se faire arrêter lors d'une manifestation. Elle fait un infarctus et sombre dans le coma. Elle ne se réveille qu'en été 1990, alors que le Mur de Berlin est tombé. Pour épargner à sa mère tout choc émotionnel qui pourrait lui être fatal, Alex continue de lui faire croire que rien n'a changé. Il reconstitue un appartement typique de l'Est, collectionne les vieilles conserves et parvient même à retrouver une Trabant. Mais peu à peu, les changements qui touchent Berlin sont si importants qu'Alex doit imaginer un autre stratagème, aidé par ses amis...

Année : 2003

De : Wolfgang Becker

Avec : Daniel Brühl, Katrin Sass, Chulpan Khamatova, Maria Simon, Florian Lukas, Alexander Beyer, Burghart Klaussner, Michael Gwisdek, Christine Schorn, Jürgen Holtz, Jochen Stern, Stefan Walz