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Hier
 

Pavarotti

Télévision : 19 avril à 22:25-00:20 sur Arte

film documentaire

Souvent cité comme le plus grand et le plus populaire chanteur d'opéra depuis Enrico Caruso, Luciano pavarotti a chanté les plus grands airs du bel canto et n'a pas hésité faire des ponts entre les genres musicaux en chantant avec Eros Ramazzotti, Bryan Adams, Mariah Carey, Jon Bon Jovi, Eric Clapton, Queen, Florent Pagny, U2, Sting, Elton John, Céline Dion, Barry White, James Brown, Zucchero, Dolores O'Riordan4, ou encore les Spice Girls. Celui qui a beaucoup sacrifié à sa carrière, notamment sa vie de famille, a contribué à populariser la musique classique notamment lors des séries de représentations des Trois Ténors (Plácido Domingo et José Carreras)... - Critique : Le documentaire s’ouvre sur une séquence qui ne déplairait pas au James Gray de The Lost city of Z. Saisi au camescope par son flûtiste en 1995, Luciano Pavarotti descend l’Amazone en canot, à la recherche non pas d’une cité perdue mais d’un théâtre mythique de Manaus où son idole, Caruso, chanta cent ans plus tôt. Il faut voir sa joie enfantine, son émotion aussi, lorsque, foulant la même scène que son illustre prédécesseur napolitain, le géant de Modène se met à donner de la voix, avant de partir de son grand rire ! Des raretés de cet acabit, Pavarotti n’en manque pas. On peut même dire que le film réalisé par l’Américain Ron Howard (Apollo 13, Da Vinci Code), visible en salles jusqu’au dimanche 10 novembre puis disponible en DVD dès le 27 novembre, croule littéralement sous la documentation : extraits de concerts et d’entretiens télévisés, films et photos de famille, interviews de proches - ses deux épouses, ses trois filles aînées - et d’artistes renommés (Placido Domingo, Angela Gheorghiu, Bono)… Soient cent dix minutes menées allegrissimo, sans un temps mort, sans une respiration. Sans un angle, non plus. De fait, au bout de vingt minutes syncopées comme une bande-annonce, on comprend l’ambition du projet : faire le tour de Pavarotti. Luciano et ses contre-uts insensés, Luciano et les femmes, Luciano et l’argent (quarante-six ans de carrière, un manager redoutable, cent millions d’albums vendus), Luciano et la pop, Luciano et la princesse Diana, Luciano en Chine, Luciano et les spaghetti, Luciano et ses copains des « Trois ténors », tout ça au pas de charge, circulez, il y a trop à voir ! Ron Howard, qui avait pourtant signé en 2016 The Beatles : Eight days a week, un documentaire enthousiasmant resserré sur les tournées des Fab Four de 1962 à 1966, a péché par gourmandise. Ce n’est pas désagréable, évidemment, mais c’est indigeste.

Année : 2019

Avec : Adua Veroni, Andrea Griminelli, Angela Gheorghiu, Carol Vaness, Giuliana Pavarotti, Lorenza Pavarotti, Luciano Pavarotti, Madelyn Renée, Nicoletta Mantovani, Placido Domingo, Vittorio Grigolo, Zubin Mehta

Mardi dernier
 

Le Livre des solutions

Télévision : 16 avril à 10:18-11:59 sur Canal +

film : comédie dramatique

Après la décision de sa production d'arrêter le tournage de son film, Marc, un réalisateur, décide de se rendre avec toute son équipe chez sa tante Denise, dans les Cévennes, où il espère pouvoir terminer le tournage. Très inspiré, il se lance dans l'écriture d'un livre particulier, le "Livre des solutions" qui lui tenait à coeur depuis longtemps, mais qu'il avait dû interrompre au titre faute d'inspiration. A présent, les idées fusent dans sa tête, et il veut toutes les intégrer à l'ouvrage. Le livre propose des conseils pratiques pour résoudre tous les problèmes, ce qui lui serait utile dans sa situation. - Critique : Au départ, la seule solution, c’est la fuite. Marc, cinéaste connu car il a « tourné une pub avec George Clooney », s’échappe de la réunion où de gros investisseurs lui annoncent n’avoir rien compris à la première mouture de son prochain film. Même son producteur de toujours — « le traître ! » — se range du côté de l’ennemi. Mise en place du « plan B » : aidé de sa monteuse et de sa directrice de production, Marc embarque ses images et son matériel de montage, direction les Cévennes, dans la maison en pleine campagne de sa tante Denise. Une fois au vert, ce bipolaire qui se sent « triste le matin et manipulé l’après-midi » préfère obéir à la moindre idée farfelue qui lui traverse l’esprit (il y a de quoi faire, jour et nuit) pour éviter de visionner son film, en retarder l’aboutissement. Il se lance dans la rédaction d’un guide pratique de la création, use et abuse de la patience de sa petite équipe en mettant en œuvre la parenthèse qui suit son premier précepte, « Démarre ton projet (fais ce que tu veux) », avec, entre autres, l’achat d’une maison en ruine, le remontage de son film à l’envers et une double fixette sur Sting et le PDG de l’enseigne Super U ! Autoportrait aussi narcissique qu’attendrissant L’autofiction est un genre cinématographique en soi, avec de grands noms, ces derniers temps, qui sont repartis à l’enfance de leur art (Steven Spielberg, James Gray) ou ont revendiqué leur éternelle jeunesse (Nanni Moretti). Michel Gondry, évidemment, fabrique un sous-genre rien qu’à lui : l’autoportrait grinçant, aussi narcissique qu’attendrissant, entre angoisse existentielle la plus noire et superbes copeaux de fantaisie. Avec Gondry, inutile de remonter à la source de l’enfance, puisqu’il ne l’a jamais quittée, comme en témoigne une voix off pleine d’autodérision où Marc désamorce ses colères d’enfant gâté et ses excès de vanité de grand créateur. Chaque détail compte quand on est génial ou complètement timbré (est-ce la même chose ?) : un panneau routier qui indique le nom d’un bled extrêmement approprié pour prendre du recul — « Trèves 11 kilomètres » — comme un simple trou qui transforme une feuille d’arbre en monocle ou en objectif photographique naturel. Le film regorge, ainsi, de trouvailles maniaques et dépressives, à l’image de son héros. Pour un tel projet miroir, il fallait un interprète hors norme, un alter ego qui, lui aussi, embrasse séduction gamine, survoltage colérique et zones de dépression. Pierre Niney, regard fixe ou totalement allumé par l’inspiration, se fond, à merveille, dans cet emploi de double de Gondry, hurlant à la mort « Du scooooootch !!!!!! », pleurant sous la pluie ou dirigeant un orchestre, sans partition, juste avec les mouvements de son corps gracile et nerveux. Il est hilarant, il est à gifler, il est formidable. Autour de lui, compréhensives ou consternées, Blanche Gardin et Frankie Wallach sont parfaites en alliées quasiment inusables. Et puis il y a Françoise Lebrun : quelle douce idée de la part du cinéaste d’avoir choisi pour incarner sa (vraie) tante chérie cette comédienne devenue un tel corps de douceur, bien des années après sa collaboration avec Jean Eustache. La fin ? Une autre manière, pilule naturelle du bonheur, d’engendrer, et une toute dernière image, qui pourrait lier Michel Gondry à Quentin Dupieux, démontrant à quel point un artiste, aussi difficile soit-il, finit par se consumer. Par se dissoudre dans son œuvre.

Année : 2023

Avec : Blanche Gardin, Camille Rutherford, Christian Prat, Dominique Valadié, Frankie Wallach, Françoise Lebrun, Martin Alex, Mourad Boudaoud, Pierre Niney, Sacha Bourdo, Sting, Vincent Elbaz

Récemment en avril
 

Le Livre des solutions

Télévision : 6 avril à 22:30-00:11 sur Canal +

film : comédie dramatique

Après la décision de sa production d'arrêter le tournage de son film, Marc, un réalisateur, décide de se rendre avec toute son équipe chez sa tante Denise, dans les Cévennes, où il espère pouvoir terminer le tournage. Très inspiré, il se lance dans l'écriture d'un livre particulier, le "Livre des solutions" qui lui tenait à coeur depuis longtemps, mais qu'il avait dû interrompre au titre faute d'inspiration. A présent, les idées fusent dans sa tête, et il veut toutes les intégrer à l'ouvrage. Le livre propose des conseils pratiques pour résoudre tous les problèmes, ce qui lui serait utile dans sa situation. - Critique : Au départ, la seule solution, c’est la fuite. Marc, cinéaste connu car il a « tourné une pub avec George Clooney », s’échappe de la réunion où de gros investisseurs lui annoncent n’avoir rien compris à la première mouture de son prochain film. Même son producteur de toujours — « le traître ! » — se range du côté de l’ennemi. Mise en place du « plan B » : aidé de sa monteuse et de sa directrice de production, Marc embarque ses images et son matériel de montage, direction les Cévennes, dans la maison en pleine campagne de sa tante Denise. Une fois au vert, ce bipolaire qui se sent « triste le matin et manipulé l’après-midi » préfère obéir à la moindre idée farfelue qui lui traverse l’esprit (il y a de quoi faire, jour et nuit) pour éviter de visionner son film, en retarder l’aboutissement. Il se lance dans la rédaction d’un guide pratique de la création, use et abuse de la patience de sa petite équipe en mettant en œuvre la parenthèse qui suit son premier précepte, « Démarre ton projet (fais ce que tu veux) », avec, entre autres, l’achat d’une maison en ruine, le remontage de son film à l’envers et une double fixette sur Sting et le PDG de l’enseigne Super U ! Autoportrait aussi narcissique qu’attendrissant L’autofiction est un genre cinématographique en soi, avec de grands noms, ces derniers temps, qui sont repartis à l’enfance de leur art (Steven Spielberg, James Gray) ou ont revendiqué leur éternelle jeunesse (Nanni Moretti). Michel Gondry, évidemment, fabrique un sous-genre rien qu’à lui : l’autoportrait grinçant, aussi narcissique qu’attendrissant, entre angoisse existentielle la plus noire et superbes copeaux de fantaisie. Avec Gondry, inutile de remonter à la source de l’enfance, puisqu’il ne l’a jamais quittée, comme en témoigne une voix off pleine d’autodérision où Marc désamorce ses colères d’enfant gâté et ses excès de vanité de grand créateur. Chaque détail compte quand on est génial ou complètement timbré (est-ce la même chose ?) : un panneau routier qui indique le nom d’un bled extrêmement approprié pour prendre du recul — « Trèves 11 kilomètres » — comme un simple trou qui transforme une feuille d’arbre en monocle ou en objectif photographique naturel. Le film regorge, ainsi, de trouvailles maniaques et dépressives, à l’image de son héros. Pour un tel projet miroir, il fallait un interprète hors norme, un alter ego qui, lui aussi, embrasse séduction gamine, survoltage colérique et zones de dépression. Pierre Niney, regard fixe ou totalement allumé par l’inspiration, se fond, à merveille, dans cet emploi de double de Gondry, hurlant à la mort « Du scooooootch !!!!!! », pleurant sous la pluie ou dirigeant un orchestre, sans partition, juste avec les mouvements de son corps gracile et nerveux. Il est hilarant, il est à gifler, il est formidable. Autour de lui, compréhensives ou consternées, Blanche Gardin et Frankie Wallach sont parfaites en alliées quasiment inusables. Et puis il y a Françoise Lebrun : quelle douce idée de la part du cinéaste d’avoir choisi pour incarner sa (vraie) tante chérie cette comédienne devenue un tel corps de douceur, bien des années après sa collaboration avec Jean Eustache. La fin ? Une autre manière, pilule naturelle du bonheur, d’engendrer, et une toute dernière image, qui pourrait lier Michel Gondry à Quentin Dupieux, démontrant à quel point un artiste, aussi difficile soit-il, finit par se consumer. Par se dissoudre dans son œuvre.

Année : 2023

Avec : Blanche Gardin, Camille Rutherford, Christian Prat, Dominique Valadié, Frankie Wallach, Françoise Lebrun, Martin Alex, Mourad Boudaoud, Pierre Niney, Sacha Bourdo, Sting, Vincent Elbaz

Récemment en avril
 

Le Livre des solutions

Télévision : 5 avril à 16:39-18:19 sur Canal +

film : comédie dramatique

Après la décision de sa production d'arrêter le tournage de son film, Marc, un réalisateur, décide de se rendre avec toute son équipe chez sa tante Denise, dans les Cévennes, où il espère pouvoir terminer le tournage. Très inspiré, il se lance dans l'écriture d'un livre particulier, le "Livre des solutions" qui lui tenait à coeur depuis longtemps, mais qu'il avait dû interrompre au titre faute d'inspiration. A présent, les idées fusent dans sa tête, et il veut toutes les intégrer à l'ouvrage. Le livre propose des conseils pratiques pour résoudre tous les problèmes, ce qui lui serait utile dans sa situation. - Critique : Au départ, la seule solution, c’est la fuite. Marc, cinéaste connu car il a « tourné une pub avec George Clooney », s’échappe de la réunion où de gros investisseurs lui annoncent n’avoir rien compris à la première mouture de son prochain film. Même son producteur de toujours — « le traître ! » — se range du côté de l’ennemi. Mise en place du « plan B » : aidé de sa monteuse et de sa directrice de production, Marc embarque ses images et son matériel de montage, direction les Cévennes, dans la maison en pleine campagne de sa tante Denise. Une fois au vert, ce bipolaire qui se sent « triste le matin et manipulé l’après-midi » préfère obéir à la moindre idée farfelue qui lui traverse l’esprit (il y a de quoi faire, jour et nuit) pour éviter de visionner son film, en retarder l’aboutissement. Il se lance dans la rédaction d’un guide pratique de la création, use et abuse de la patience de sa petite équipe en mettant en œuvre la parenthèse qui suit son premier précepte, « Démarre ton projet (fais ce que tu veux) », avec, entre autres, l’achat d’une maison en ruine, le remontage de son film à l’envers et une double fixette sur Sting et le PDG de l’enseigne Super U ! Autoportrait aussi narcissique qu’attendrissant L’autofiction est un genre cinématographique en soi, avec de grands noms, ces derniers temps, qui sont repartis à l’enfance de leur art (Steven Spielberg, James Gray) ou ont revendiqué leur éternelle jeunesse (Nanni Moretti). Michel Gondry, évidemment, fabrique un sous-genre rien qu’à lui : l’autoportrait grinçant, aussi narcissique qu’attendrissant, entre angoisse existentielle la plus noire et superbes copeaux de fantaisie. Avec Gondry, inutile de remonter à la source de l’enfance, puisqu’il ne l’a jamais quittée, comme en témoigne une voix off pleine d’autodérision où Marc désamorce ses colères d’enfant gâté et ses excès de vanité de grand créateur. Chaque détail compte quand on est génial ou complètement timbré (est-ce la même chose ?) : un panneau routier qui indique le nom d’un bled extrêmement approprié pour prendre du recul — « Trèves 11 kilomètres » — comme un simple trou qui transforme une feuille d’arbre en monocle ou en objectif photographique naturel. Le film regorge, ainsi, de trouvailles maniaques et dépressives, à l’image de son héros. Pour un tel projet miroir, il fallait un interprète hors norme, un alter ego qui, lui aussi, embrasse séduction gamine, survoltage colérique et zones de dépression. Pierre Niney, regard fixe ou totalement allumé par l’inspiration, se fond, à merveille, dans cet emploi de double de Gondry, hurlant à la mort « Du scooooootch !!!!!! », pleurant sous la pluie ou dirigeant un orchestre, sans partition, juste avec les mouvements de son corps gracile et nerveux. Il est hilarant, il est à gifler, il est formidable. Autour de lui, compréhensives ou consternées, Blanche Gardin et Frankie Wallach sont parfaites en alliées quasiment inusables. Et puis il y a Françoise Lebrun : quelle douce idée de la part du cinéaste d’avoir choisi pour incarner sa (vraie) tante chérie cette comédienne devenue un tel corps de douceur, bien des années après sa collaboration avec Jean Eustache. La fin ? Une autre manière, pilule naturelle du bonheur, d’engendrer, et une toute dernière image, qui pourrait lier Michel Gondry à Quentin Dupieux, démontrant à quel point un artiste, aussi difficile soit-il, finit par se consumer. Par se dissoudre dans son œuvre.

Année : 2023

Avec : Blanche Gardin, Camille Rutherford, Christian Prat, Dominique Valadié, Frankie Wallach, Françoise Lebrun, Martin Alex, Mourad Boudaoud, Pierre Niney, Sacha Bourdo, Sting, Vincent Elbaz

Récemment en mars
 

Ad Astra

Disney+ : 5 mars

L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers.

De : James Gray

Avec : Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Ruth Negga, John Ortiz, Liv Tyler, Donald Sutherland, Greg Bryk

Récemment en mars
 

Armageddon Time

Netflix : 2 mars

L’histoire très personnelle du passage à l’âge adulte d’un garçon du Queens dans les années 80, de la force de la famille et de la quête générationnelle du rêve américain.

De : James Gray

Avec : Banks Repeta, Anne Hathaway, Jeremy Strong, Jaylin Webb, Anthony Hopkins, Ryan Sell, Andrew Polk

Récemment en mars
 

Ad Astra

Netflix : 2 mars

L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers.

De : James Gray

Avec : Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Ruth Negga, John Ortiz, Liv Tyler, Donald Sutherland, Greg Bryk

Récemment en février
 

Armageddon Time

Netflix : 11 février

L’histoire très personnelle du passage à l’âge adulte d’un garçon du Queens dans les années 80, de la force de la famille et de la quête générationnelle du rêve américain.

De : James Gray

Avec : Banks Repeta, Anne Hathaway, Jeremy Strong, Jaylin Webb, Anthony Hopkins, Ryan Sell, Andrew Polk

Récemment en octobre
 

Chambre 999

Cinéma : 25 octobre 2023

Année : 2023

De : Lubna Playoust

Avec : Rebecca Zlotowski, Kleber Mendonça Filho, David Cronenberg, James Gray