Le Larbin

Télévision : 12 juin à 10:24-12:10 sur Canal +

film : comédie

Louis, jeune fêtard paresseux, multiplie les frasques et dépense sans compter la fortune de son père Jean-François, à la tête d'un groupe hôtelier de luxe. Excédé, ce dernier veut donner une leçon à son fils en lui faisant croire qu'il a mystérieusement atterri trois siècles et demi plus tôt, sous le règne de Louis XIV. Pris dans cette mascarade soigneusement réalisée, Louis découvre vite qu'à l'époque, ce n'était pas la vie de château pour tout le monde. Adieu paillettes et smartphone que le jeune homme doit troquer contre balais, seaux et guenilles. Maltraité par un vicomte tyrannique, le jeune larbin s'apprête à en baver... - Critique : Comment des auteurs qui ont fait les beaux jours des Guignols de l’info (avec Bruno Gaccio) durant la seconde moitié des années 1990 peuvent-ils avoir une filmographie aussi dépolitisée – à l’exception notable des Têtes de l’emploi, en 2016 ? Après Imogène McCarthery et Boule et Bill, Alexandre Charlot et Franck Magnier s’enferment à nouveau dans une bulle rétro. Pour stopper les frasques de son fils oisif, le président d’un groupe hôtelier de luxe (Kad Merad) monte une mise en scène avec un réalisateur de publicités (Clovis Cornillac). Voici le jeune homme (fade Audran Cattin, vu à la télévision dans Les Bracelets rouges et, au théâtre, dans Le Cercle des poètes disparus) devenu « valet de pisse » sur le domaine d’un vicomte, en 1702, à la fin du règne de Louis XIV. Ce concept n’a, en fait, rien d’original. Il s’agit du remake d’un carton au box-office russe signé Klim Shipenko, cinéaste peu connu en France mais très populaire dans son pays. En 2019, avec Kholop (littéralement, « serf »), il imaginait le descendant d’un oligarque propulsé dans la Russie impériale de 1860, juste avant l’abolition du servage. Sans le comique moyenâgeux des Visiteurs ou l’humour absurde de Kaamelott, la version française estomaque par sa paresse d’écriture, dont témoignent les rares références au monde contemporain. Charlot et Magnier préfèrent se reposer à grands frais sur les costumes et les décors – un tournage au château de Mont-l’Évêque, dans l’Oise. S’ils plagient allègrement The Truman Show (Peter Weir, 1998), ils n’ont rien à dire sur la téléréalité ni sur la lutte des classes. Dans cette leçon de morale aux moyens démesurés, Merad fait le service minimum, tandis que Cornillac fait n’importe quoi, héritant d’un personnage grotesque avec cheveux longs et anglicismes cool à la Brice de Nice. Ironie de l’histoire : le film reproduit involontairement la hiérarchie sociale qu’il prétend déconstruire, en laissant les seconds couteaux du casting se débattre avec des rôles inconsistants dans la reconstitution du passé, pendant que les têtes d’affiche les dirigent depuis leurs écrans de contrôle.

Année : 2024

Avec : Audran Cattin, Clara Joly, Clovis Cornillac, Isabelle Carré, Jade Pedri, Kad Merad, Marc Riso, Simon Larvaron

Le Larbin

Télévision : 4 juin à 08:20-10:07 sur Canal +

film : comédie

Louis, jeune fêtard paresseux, multiplie les frasques et dépense sans compter la fortune de son père Jean-François, à la tête d'un groupe hôtelier de luxe. Excédé, ce dernier veut donner une leçon à son fils en lui faisant croire qu'il a mystérieusement atterri trois siècles et demi plus tôt, sous le règne de Louis XIV. Pris dans cette mascarade soigneusement réalisée, Louis découvre vite qu'à l'époque, ce n'était pas la vie de château pour tout le monde. Adieu paillettes et smartphone que le jeune homme doit troquer contre balais, seaux et guenilles. Maltraité par un vicomte tyrannique, le jeune larbin s'apprête à en baver... - Critique : Comment des auteurs qui ont fait les beaux jours des Guignols de l’info (avec Bruno Gaccio) durant la seconde moitié des années 1990 peuvent-ils avoir une filmographie aussi dépolitisée – à l’exception notable des Têtes de l’emploi, en 2016 ? Après Imogène McCarthery et Boule et Bill, Alexandre Charlot et Franck Magnier s’enferment à nouveau dans une bulle rétro. Pour stopper les frasques de son fils oisif, le président d’un groupe hôtelier de luxe (Kad Merad) monte une mise en scène avec un réalisateur de publicités (Clovis Cornillac). Voici le jeune homme (fade Audran Cattin, vu à la télévision dans Les Bracelets rouges et, au théâtre, dans Le Cercle des poètes disparus) devenu « valet de pisse » sur le domaine d’un vicomte, en 1702, à la fin du règne de Louis XIV. Ce concept n’a, en fait, rien d’original. Il s’agit du remake d’un carton au box-office russe signé Klim Shipenko, cinéaste peu connu en France mais très populaire dans son pays. En 2019, avec Kholop (littéralement, « serf »), il imaginait le descendant d’un oligarque propulsé dans la Russie impériale de 1860, juste avant l’abolition du servage. Sans le comique moyenâgeux des Visiteurs ou l’humour absurde de Kaamelott, la version française estomaque par sa paresse d’écriture, dont témoignent les rares références au monde contemporain. Charlot et Magnier préfèrent se reposer à grands frais sur les costumes et les décors – un tournage au château de Mont-l’Évêque, dans l’Oise. S’ils plagient allègrement The Truman Show (Peter Weir, 1998), ils n’ont rien à dire sur la téléréalité ni sur la lutte des classes. Dans cette leçon de morale aux moyens démesurés, Merad fait le service minimum, tandis que Cornillac fait n’importe quoi, héritant d’un personnage grotesque avec cheveux longs et anglicismes cool à la Brice de Nice. Ironie de l’histoire : le film reproduit involontairement la hiérarchie sociale qu’il prétend déconstruire, en laissant les seconds couteaux du casting se débattre avec des rôles inconsistants dans la reconstitution du passé, pendant que les têtes d’affiche les dirigent depuis leurs écrans de contrôle.

Année : 2024

Avec : Audran Cattin, Clara Joly, Clovis Cornillac, Isabelle Carré, Jade Pedri, Kad Merad, Marc Riso, Simon Larvaron

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Les quatre amis, Bilal, Romane, Samuel et Victor, voient leurs vies bouleversées lorsqu’un mystérieux événement les sépare et les propulse dans des dimensions parallèles. Ils vont tout mettre en œuvre pour comprendre ce qui s’est passé et tenter de revenir en arrière, dans leur monde "d'avant".

De : Quoc Dang Tran

Avec : Timoté Rigault, Thomas Chomel, Omar Mebrouk, Jules Houplain, Jade Pedri, Naidra Ayadi, Guillaume Labbé