Jacob Scipio : passages TV et dernières sorties DVD/Blu-ray sur Evernext

Après-demain

Bad Boys : Ride or Die

Télévision : mardi 18 mars à 15:03-16:56 sur Canal +

film d'action

Alors qu'ils mènent des investigations sur des agents de police de Miami soupçonnés d'être corrompus, les inspecteurs Marcus Burnett et Mike Lowrey apprennent que Conrad Howard, leur défunt capitaine, se trouve dans la ligne de mire d'enquêteurs convaincus qu'il avait des liens avec des cartels de la drogue. En voulant laver l'honneur de leur supérieur, les deux compères se retrouvent victimes d'une machination et n'ont pas d'autre choix que de prendre la fuite pour éviter l'incarcération. Désormais traqués, Marcus et Mike n'ont qu'un moyen de prouver leur innocence : résoudre l'affaire au plus vite... - Critique : Révélés en 2015 par le remarquable Black, un Roméo et Juliette à Bruxelles sur fond de guerre des gangs, Adil El Arbi et Bilall Fallah ont, pour l’instant, déçu avec leur carrière hollywoodienne. Après un Bad Boys for Life impersonnel (mais commercialement rentable), après l’explosion en vol de Batgirl – annulé par Warner en août 2022, alors qu’un premier montage avait été dévoilé en projections tests –, le duo belge d’origine marocaine redresse à peine la barre avec ce quatrième opus de la franchise initiée par Michael Bay en 1995. Les deux flics à Miami luttent, cette fois, contre la corruption au sein de la police locale, institution en cheville avec des mafieux menés par un ex-agent des forces spéciales retourné par un cartel de la drogue (convaincant Eric Dane, de la série Grey’s Anatomy). L’humour s’avère d’emblée poussif, entre un Will Smith inexpressif faisant le minimum syndical et un Martin Lawrence apathique enchaînant les punchlines grippées, à la manière de Samy Naceri dans Taxi 4 (2007). La surprise vient de Jacob Scipio, en fils illégitime de l’un des héros. Trop premier degré dans le volet précédent, celui-ci incarne désormais son rôle de narcotrafiquant tueur avec un drôle de détachement qui sauve pas mal de séquences. Inventivité un peu tape-à-l’œil En dépit de l’utilisation des drones, le film, anachronique, rappelle certaines productions mineures des années 1990, comme U.S. Marshals (Stuart Baird, 1998), pour la traque dans les marécages, ou L’Effaceur (Chuck Russell, 1996), pour la présence d’un alligator. Cela dit, les cinéastes semblent avoir eu davantage les coudées franches pour leur deuxième Bad Boys. Leur inventivité un peu tape-à-l’œil se retrouve au détour des scènes d’action : une fusillade en vue subjective façon jeu vidéo, un affrontement dans une galerie d’art avec projections de liquides fluorescents, une mise en abyme où les personnages en regardent d’autres se battre par écran interposé. À défaut de donner du corps à l’ensemble, ces petites inspirations mises bout à bout lui redonnent au moins une signature.

Année : 2024

De : Adil El, Bilall Fallah

Avec : Alexander Ludwig, Eric Dane, Ioan Gruffudd, Jacob Scipio, Joe Pantoliano, Martin Lawrence, Melanie Liburd, Paola Nuñez, Tasha Smith, Tiffany Haddish, Vanessa Hudgens, Will Smith

Demain

Bad Boys for Life

Télévision : lundi 17 mars à 23:40-01:50 sur W9

film d'action

Isabel Aretas, une criminelle, parvient à s'évader d'une prison mexicaine de haute sécurité. Elle retrouve son fils Armando, qu'elle charge de deux missions : récupérer une partie de l'argent familial, aux mains de narcotraficants concurrents, et venger la mort de son mari. Armando entame une sanglante croisade dans les rues de Miami. Une de ses cibles n'est autre que le policier risque-tout Mike Lowry. Son collègue Marcus, qui rêve de prendre sa retraite depuis qu'il est devenu grand-père, va l'aider à sauver sa peau. C'est l'ultime mission du duo des Bad Boys Mike et Marcus... - Critique : En confiant les clés de la pétaradante saga Bad Boys au jeune duo flamand Adil El Arbi et Bilall Fallah (Gangsta), Michael Bay, roi du blockbuster et réalisateur des deux premiers volets (1995 et 2003), leur a hélas aussi transmis ses instructions. Rien de nouveau sous le soleil de Floride : les deux flics amis-amis « pour la vie », interprétés avec la même coolitude par Will Smith, le séducteur impénitent, et Martin Lawrence, le jeune papi, se teignent le bouc pour rester fringants, continuent à rouler à tombeau ouvert dans leur Porsche et à faire exploser tout ce qui leur barre la route (hélico, bateau, immeuble…). Le tout filmé avec une caméra gyroscopique, et haché menu par un montage survolté et épuisant.

Année : 2020

De : Adil El, Bilall Fallah

Avec : Alexander Ludwig, Charles Melton, DJ Khaled, Jacob Scipio, Joe Pantoliano, Kate del, Martin Lawrence, Nicky Jam, Paola Nuñez, Theresa Randle, Vanessa Hudgens, Will Smith

Aujourd'hui

Bad Boys : Ride or Die

Télévision : dimanche 16 mars à 08:06-09:59 sur Canal +

film d'action

Alors qu'ils mènent des investigations sur des agents de police de Miami soupçonnés d'être corrompus, les inspecteurs Marcus Burnett et Mike Lowrey apprennent que Conrad Howard, leur défunt capitaine, se trouve dans la ligne de mire d'enquêteurs convaincus qu'il avait des liens avec des cartels de la drogue. En voulant laver l'honneur de leur supérieur, les deux compères se retrouvent victimes d'une machination et n'ont pas d'autre choix que de prendre la fuite pour éviter l'incarcération. Désormais traqués, Marcus et Mike n'ont qu'un moyen de prouver leur innocence : résoudre l'affaire au plus vite... - Critique : Révélés en 2015 par le remarquable Black, un Roméo et Juliette à Bruxelles sur fond de guerre des gangs, Adil El Arbi et Bilall Fallah ont, pour l’instant, déçu avec leur carrière hollywoodienne. Après un Bad Boys for Life impersonnel (mais commercialement rentable), après l’explosion en vol de Batgirl – annulé par Warner en août 2022, alors qu’un premier montage avait été dévoilé en projections tests –, le duo belge d’origine marocaine redresse à peine la barre avec ce quatrième opus de la franchise initiée par Michael Bay en 1995. Les deux flics à Miami luttent, cette fois, contre la corruption au sein de la police locale, institution en cheville avec des mafieux menés par un ex-agent des forces spéciales retourné par un cartel de la drogue (convaincant Eric Dane, de la série Grey’s Anatomy). L’humour s’avère d’emblée poussif, entre un Will Smith inexpressif faisant le minimum syndical et un Martin Lawrence apathique enchaînant les punchlines grippées, à la manière de Samy Naceri dans Taxi 4 (2007). La surprise vient de Jacob Scipio, en fils illégitime de l’un des héros. Trop premier degré dans le volet précédent, celui-ci incarne désormais son rôle de narcotrafiquant tueur avec un drôle de détachement qui sauve pas mal de séquences. Inventivité un peu tape-à-l’œil En dépit de l’utilisation des drones, le film, anachronique, rappelle certaines productions mineures des années 1990, comme U.S. Marshals (Stuart Baird, 1998), pour la traque dans les marécages, ou L’Effaceur (Chuck Russell, 1996), pour la présence d’un alligator. Cela dit, les cinéastes semblent avoir eu davantage les coudées franches pour leur deuxième Bad Boys. Leur inventivité un peu tape-à-l’œil se retrouve au détour des scènes d’action : une fusillade en vue subjective façon jeu vidéo, un affrontement dans une galerie d’art avec projections de liquides fluorescents, une mise en abyme où les personnages en regardent d’autres se battre par écran interposé. À défaut de donner du corps à l’ensemble, ces petites inspirations mises bout à bout lui redonnent au moins une signature.

Année : 2024

De : Adil El, Bilall Fallah

Avec : Alexander Ludwig, Eric Dane, Ioan Gruffudd, Jacob Scipio, Joe Pantoliano, Martin Lawrence, Melanie Liburd, Paola Nuñez, Tasha Smith, Tiffany Haddish, Vanessa Hudgens, Will Smith

Aujourd'hui

Bad Boys : Ride or Die

Télévision : dimanche 16 mars à 08:04-09:57 sur Canal +

film d'action

Alors qu'ils mènent des investigations sur des agents de police de Miami soupçonnés d'être corrompus, les inspecteurs Marcus Burnett et Mike Lowrey apprennent que Conrad Howard, leur défunt capitaine, se trouve dans la ligne de mire d'enquêteurs convaincus qu'il avait des liens avec des cartels de la drogue. En voulant laver l'honneur de leur supérieur, les deux compères se retrouvent victimes d'une machination et n'ont pas d'autre choix que de prendre la fuite pour éviter l'incarcération. Désormais traqués, Marcus et Mike n'ont qu'un moyen de prouver leur innocence : résoudre l'affaire au plus vite... - Critique : Révélés en 2015 par le remarquable Black, un Roméo et Juliette à Bruxelles sur fond de guerre des gangs, Adil El Arbi et Bilall Fallah ont, pour l’instant, déçu avec leur carrière hollywoodienne. Après un Bad Boys for Life impersonnel (mais commercialement rentable), après l’explosion en vol de Batgirl – annulé par Warner en août 2022, alors qu’un premier montage avait été dévoilé en projections tests –, le duo belge d’origine marocaine redresse à peine la barre avec ce quatrième opus de la franchise initiée par Michael Bay en 1995. Les deux flics à Miami luttent, cette fois, contre la corruption au sein de la police locale, institution en cheville avec des mafieux menés par un ex-agent des forces spéciales retourné par un cartel de la drogue (convaincant Eric Dane, de la série Grey’s Anatomy). L’humour s’avère d’emblée poussif, entre un Will Smith inexpressif faisant le minimum syndical et un Martin Lawrence apathique enchaînant les punchlines grippées, à la manière de Samy Naceri dans Taxi 4 (2007). La surprise vient de Jacob Scipio, en fils illégitime de l’un des héros. Trop premier degré dans le volet précédent, celui-ci incarne désormais son rôle de narcotrafiquant tueur avec un drôle de détachement qui sauve pas mal de séquences. Inventivité un peu tape-à-l’œil En dépit de l’utilisation des drones, le film, anachronique, rappelle certaines productions mineures des années 1990, comme U.S. Marshals (Stuart Baird, 1998), pour la traque dans les marécages, ou L’Effaceur (Chuck Russell, 1996), pour la présence d’un alligator. Cela dit, les cinéastes semblent avoir eu davantage les coudées franches pour leur deuxième Bad Boys. Leur inventivité un peu tape-à-l’œil se retrouve au détour des scènes d’action : une fusillade en vue subjective façon jeu vidéo, un affrontement dans une galerie d’art avec projections de liquides fluorescents, une mise en abyme où les personnages en regardent d’autres se battre par écran interposé. À défaut de donner du corps à l’ensemble, ces petites inspirations mises bout à bout lui redonnent au moins une signature.

Année : 2024

De : Adil El, Bilall Fallah

Avec : Alexander Ludwig, Eric Dane, Ioan Gruffudd, Jacob Scipio, Joe Pantoliano, Martin Lawrence, Melanie Liburd, Paola Nuñez, Tasha Smith, Tiffany Haddish, Vanessa Hudgens, Will Smith

Lundi dernier

Bad Boys for Life

Télévision : 10 mars à 21:10-23:20 sur W9

film d'action

Isabel Aretas, une criminelle, parvient à s'évader d'une prison mexicaine de haute sécurité. Elle retrouve son fils Armando, qu'elle charge de deux missions : récupérer une partie de l'argent familial, aux mains de narcotraficants concurrents, et venger la mort de son mari. Armando entame une sanglante croisade dans les rues de Miami. Une de ses cibles n'est autre que le policier risque-tout Mike Lowry. Son collègue Marcus, qui rêve de prendre sa retraite depuis qu'il est devenu grand-père, va l'aider à sauver sa peau. C'est l'ultime mission du duo des Bad Boys Mike et Marcus... - Critique : En confiant les clés de la pétaradante saga Bad Boys au jeune duo flamand Adil El Arbi et Bilall Fallah (Gangsta), Michael Bay, roi du blockbuster et réalisateur des deux premiers volets (1995 et 2003), leur a hélas aussi transmis ses instructions. Rien de nouveau sous le soleil de Floride : les deux flics amis-amis « pour la vie », interprétés avec la même coolitude par Will Smith, le séducteur impénitent, et Martin Lawrence, le jeune papi, se teignent le bouc pour rester fringants, continuent à rouler à tombeau ouvert dans leur Porsche et à faire exploser tout ce qui leur barre la route (hélico, bateau, immeuble…). Le tout filmé avec une caméra gyroscopique, et haché menu par un montage survolté et épuisant.

Année : 2020

De : Adil El, Bilall Fallah

Avec : Alexander Ludwig, Charles Melton, DJ Khaled, Jacob Scipio, Joe Pantoliano, Kate del, Martin Lawrence, Nicky Jam, Paola Nuñez, Theresa Randle, Vanessa Hudgens, Will Smith

Récemment en mars

Bad Boys : Ride or Die

Télévision : 7 mars à 13:29-15:22 sur Canal +

film d'action

Alors qu'ils mènent des investigations sur des agents de police de Miami soupçonnés d'être corrompus, les inspecteurs Marcus Burnett et Mike Lowrey apprennent que Conrad Howard, leur défunt capitaine, se trouve dans la ligne de mire d'enquêteurs convaincus qu'il avait des liens avec des cartels de la drogue. En voulant laver l'honneur de leur supérieur, les deux compères se retrouvent victimes d'une machination et n'ont pas d'autre choix que de prendre la fuite pour éviter l'incarcération. Désormais traqués, Marcus et Mike n'ont qu'un moyen de prouver leur innocence : résoudre l'affaire au plus vite... - Critique : Révélés en 2015 par le remarquable Black, un Roméo et Juliette à Bruxelles sur fond de guerre des gangs, Adil El Arbi et Bilall Fallah ont, pour l’instant, déçu avec leur carrière hollywoodienne. Après un Bad Boys for Life impersonnel (mais commercialement rentable), après l’explosion en vol de Batgirl – annulé par Warner en août 2022, alors qu’un premier montage avait été dévoilé en projections tests –, le duo belge d’origine marocaine redresse à peine la barre avec ce quatrième opus de la franchise initiée par Michael Bay en 1995. Les deux flics à Miami luttent, cette fois, contre la corruption au sein de la police locale, institution en cheville avec des mafieux menés par un ex-agent des forces spéciales retourné par un cartel de la drogue (convaincant Eric Dane, de la série Grey’s Anatomy). L’humour s’avère d’emblée poussif, entre un Will Smith inexpressif faisant le minimum syndical et un Martin Lawrence apathique enchaînant les punchlines grippées, à la manière de Samy Naceri dans Taxi 4 (2007). La surprise vient de Jacob Scipio, en fils illégitime de l’un des héros. Trop premier degré dans le volet précédent, celui-ci incarne désormais son rôle de narcotrafiquant tueur avec un drôle de détachement qui sauve pas mal de séquences. Inventivité un peu tape-à-l’œil En dépit de l’utilisation des drones, le film, anachronique, rappelle certaines productions mineures des années 1990, comme U.S. Marshals (Stuart Baird, 1998), pour la traque dans les marécages, ou L’Effaceur (Chuck Russell, 1996), pour la présence d’un alligator. Cela dit, les cinéastes semblent avoir eu davantage les coudées franches pour leur deuxième Bad Boys. Leur inventivité un peu tape-à-l’œil se retrouve au détour des scènes d’action : une fusillade en vue subjective façon jeu vidéo, un affrontement dans une galerie d’art avec projections de liquides fluorescents, une mise en abyme où les personnages en regardent d’autres se battre par écran interposé. À défaut de donner du corps à l’ensemble, ces petites inspirations mises bout à bout lui redonnent au moins une signature.

Année : 2024

De : Adil El, Bilall Fallah

Avec : Alexander Ludwig, Eric Dane, Ioan Gruffudd, Jacob Scipio, Joe Pantoliano, Martin Lawrence, Melanie Liburd, Paola Nuñez, Tasha Smith, Tiffany Haddish, Vanessa Hudgens, Will Smith

Récemment en mars

Bad Boys : Ride or Die

Télévision : 7 mars à 13:29-15:21 sur Canal +

film d'action

Alors qu'ils mènent des investigations sur des agents de police de Miami soupçonnés d'être corrompus, les inspecteurs Marcus Burnett et Mike Lowrey apprennent que Conrad Howard, leur défunt capitaine, se trouve dans la ligne de mire d'enquêteurs convaincus qu'il avait des liens avec des cartels de la drogue. En voulant laver l'honneur de leur supérieur, les deux compères se retrouvent victimes d'une machination et n'ont pas d'autre choix que de prendre la fuite pour éviter l'incarcération. Désormais traqués, Marcus et Mike n'ont qu'un moyen de prouver leur innocence : résoudre l'affaire au plus vite... - Critique : Révélés en 2015 par le remarquable Black, un Roméo et Juliette à Bruxelles sur fond de guerre des gangs, Adil El Arbi et Bilall Fallah ont, pour l’instant, déçu avec leur carrière hollywoodienne. Après un Bad Boys for Life impersonnel (mais commercialement rentable), après l’explosion en vol de Batgirl – annulé par Warner en août 2022, alors qu’un premier montage avait été dévoilé en projections tests –, le duo belge d’origine marocaine redresse à peine la barre avec ce quatrième opus de la franchise initiée par Michael Bay en 1995. Les deux flics à Miami luttent, cette fois, contre la corruption au sein de la police locale, institution en cheville avec des mafieux menés par un ex-agent des forces spéciales retourné par un cartel de la drogue (convaincant Eric Dane, de la série Grey’s Anatomy). L’humour s’avère d’emblée poussif, entre un Will Smith inexpressif faisant le minimum syndical et un Martin Lawrence apathique enchaînant les punchlines grippées, à la manière de Samy Naceri dans Taxi 4 (2007). La surprise vient de Jacob Scipio, en fils illégitime de l’un des héros. Trop premier degré dans le volet précédent, celui-ci incarne désormais son rôle de narcotrafiquant tueur avec un drôle de détachement qui sauve pas mal de séquences. Inventivité un peu tape-à-l’œil En dépit de l’utilisation des drones, le film, anachronique, rappelle certaines productions mineures des années 1990, comme U.S. Marshals (Stuart Baird, 1998), pour la traque dans les marécages, ou L’Effaceur (Chuck Russell, 1996), pour la présence d’un alligator. Cela dit, les cinéastes semblent avoir eu davantage les coudées franches pour leur deuxième Bad Boys. Leur inventivité un peu tape-à-l’œil se retrouve au détour des scènes d’action : une fusillade en vue subjective façon jeu vidéo, un affrontement dans une galerie d’art avec projections de liquides fluorescents, une mise en abyme où les personnages en regardent d’autres se battre par écran interposé. À défaut de donner du corps à l’ensemble, ces petites inspirations mises bout à bout lui redonnent au moins une signature.

Année : 2024

De : Adil El, Bilall Fallah

Avec : Alexander Ludwig, Eric Dane, Ioan Gruffudd, Jacob Scipio, Joe Pantoliano, Martin Lawrence, Melanie Liburd, Paola Nuñez, Tasha Smith, Tiffany Haddish, Vanessa Hudgens, Will Smith

Récemment en mars

Bad Boys : Ride or Die

Télévision : 3 mars à 02:33-04:26 sur Canal +

film d'action

Alors qu'ils mènent des investigations sur des agents de police de Miami soupçonnés d'être corrompus, les inspecteurs Marcus Burnett et Mike Lowrey apprennent que Conrad Howard, leur défunt capitaine, se trouve dans la ligne de mire d'enquêteurs convaincus qu'il avait des liens avec des cartels de la drogue. En voulant laver l'honneur de leur supérieur, les deux compères se retrouvent victimes d'une machination et n'ont pas d'autre choix que de prendre la fuite pour éviter l'incarcération. Désormais traqués, Marcus et Mike n'ont qu'un moyen de prouver leur innocence : résoudre l'affaire au plus vite... - Critique : Révélés en 2015 par le remarquable Black, un Roméo et Juliette à Bruxelles sur fond de guerre des gangs, Adil El Arbi et Bilall Fallah ont, pour l’instant, déçu avec leur carrière hollywoodienne. Après un Bad Boys for Life impersonnel (mais commercialement rentable), après l’explosion en vol de Batgirl – annulé par Warner en août 2022, alors qu’un premier montage avait été dévoilé en projections tests –, le duo belge d’origine marocaine redresse à peine la barre avec ce quatrième opus de la franchise initiée par Michael Bay en 1995. Les deux flics à Miami luttent, cette fois, contre la corruption au sein de la police locale, institution en cheville avec des mafieux menés par un ex-agent des forces spéciales retourné par un cartel de la drogue (convaincant Eric Dane, de la série Grey’s Anatomy). L’humour s’avère d’emblée poussif, entre un Will Smith inexpressif faisant le minimum syndical et un Martin Lawrence apathique enchaînant les punchlines grippées, à la manière de Samy Naceri dans Taxi 4 (2007). La surprise vient de Jacob Scipio, en fils illégitime de l’un des héros. Trop premier degré dans le volet précédent, celui-ci incarne désormais son rôle de narcotrafiquant tueur avec un drôle de détachement qui sauve pas mal de séquences. Inventivité un peu tape-à-l’œil En dépit de l’utilisation des drones, le film, anachronique, rappelle certaines productions mineures des années 1990, comme U.S. Marshals (Stuart Baird, 1998), pour la traque dans les marécages, ou L’Effaceur (Chuck Russell, 1996), pour la présence d’un alligator. Cela dit, les cinéastes semblent avoir eu davantage les coudées franches pour leur deuxième Bad Boys. Leur inventivité un peu tape-à-l’œil se retrouve au détour des scènes d’action : une fusillade en vue subjective façon jeu vidéo, un affrontement dans une galerie d’art avec projections de liquides fluorescents, une mise en abyme où les personnages en regardent d’autres se battre par écran interposé. À défaut de donner du corps à l’ensemble, ces petites inspirations mises bout à bout lui redonnent au moins une signature.

Année : 2024

De : Adil El, Bilall Fallah

Avec : Alexander Ludwig, Eric Dane, Ioan Gruffudd, Jacob Scipio, Joe Pantoliano, Martin Lawrence, Melanie Liburd, Paola Nuñez, Tasha Smith, Tiffany Haddish, Vanessa Hudgens, Will Smith