Les cerfs-volants de Kaboul

Télévision : 12 mars à 21:00-23:00 sur Arte

film : drame

Dans les années 70, en Afghanistan, Amir et Hassan, le fils d'Ali, un serviteur, grandissent ensemble dans la maison de Baba, le père d'Amir. Amir a beaucoup d'admiration pour le meilleur ami de son père, Rahim Kahn, qui l'encourage dans son désir de devenir écrivain. Un jour, Hassan est agressé et violé par un certain Assef dans une ruelle, sous les yeux d'Amir, qui n'ose par intervenir. Afin de faire taire sa culpabilité et d'éloigner Hassan, Amir le fait accuser de vol et force son père à congédier Ali. Quand les Russes envahissent l'Afghanistan en 1979, Baba et Amir fuient vers le Pakistan, puis vers la Californie. En 2000, après la mort de Baba, Amir, devenu un écrivain à succès, est contacté par Rahim Kahn, qui lui révèle des secrets qui le poussent à retourner au Pakistan... - Critique : | Genre : épopée afghane. Voilà une curiosité : un film américain, soutenu par une major, avec des comédiens d'origine égyptienne, iranienne ou afghane, et dont les deux tiers des dialogues sont en dari, la langue afghane. Hollywood au pays des talibans, on craint le pire... Mais Marc Forster (A l'ombre de la haine) s'empare avec ferveur d'un livre remarqué de Khaled Hosseini et signe une authentique épopée romanesque. En 1979, le jeune Amir, fils d'un notable de Kaboul, est inséparable de Hassan, fils des domestiques. Rêveur et craintif, Amir vit en réalité sous la protection de son ami, qu'il trahira un jour honteusement. Vingt ans plus tard, installé en Californie, Amir reçoit un coup de téléphone qui va le ramener sur la terre de son enfance. Les marchés colorés et les concours de cerfs-volants y ont fait place à un paysage de ruines et de terreur... Ces deux Kaboul décrivent le martyre de l'Afghanistan sous le joug soviétique, puis sous le régime des talibans. Histoire d'exil et de pardon, de fraternité et d'intégration, Les Cerfs-volants de Kaboul est souvent d'une véracité saisissante. — Juliette Bénabent

Année : 2007

De : Marc Forster

Avec : Abdalla Khalid, Ahmad Khan Mahmoodzada, Atossa Leoni, Bahram Ehsas, Elham Ehsas, Homayoun Ershadi, Nabi Tanha, Sayed Jafar Masihullah Gharibzada, Saïd Taghmaoui, Shaun Toub, Tanim Nawabi, Zekeria Ebrahimi

Le goût de la cerise

Télévision : 22 mai 2024 à 21:05-22:43 sur France 4

film : drame

Bien décidé à mettre fin à ses jours, monsieur Badii déambule en voiture dans la banlieue de Téhéran à la recherche de quelqu'un qui acceptera de l'aider à mettre son plan à exécution. Après deux vaines tentatives, il embarque un jeune soldat qui fait du stop, lui dévoilant son funeste projet, et emmène ce dernier devant un trou qu'il a creusé auparavant. Monsieur Badii demande au soldat d'y revenir le lendemain pour y ensevelir son cadavre. Effrayé, l'homme s'enfuit prestement. Déterminé, le quinquagénaire poursuit sa route et tente ensuite de convaincre un séminariste, offusqué de cette demande totalement contraire à sa foi profonde... - Critique : Sur une colline près de Téhéran, Badii, un conducteur fatigué, roule au ralenti en scrutant les passants. Il cherche quelqu’un… Il prend successivement comme passagers un jeune soldat puis un séminariste. Des hommes qui parlent dans une voiture qui roule. Une pensée qui chemine. Pas besoin d’être un habitué de Kiarostami pour goûter à la richesse de cette fable, Palme d’or au Festival de Cannes 1997 (ex æquo avec L’Anguille, de Shôhei Imamura). Face à l’embrigadement du soldat et au dogme du religieux, le héros cherche à exercer son libre arbitre. En l’occurrence : son droit à mourir. Rarement mise en scène aura été si évidente. Tout fait sens, ouvre le champ des interprétations. Et il suffit de quelques plans pour suggérer un magnifique regain d’espoir, rappeler la beauté du ciel, le chuchotement de la pluie, bref, vanter le « goût de la cerise » qui ramènera, peut-être, le héros vers la vie…

Année : 1997

Avec : Abdolhosein Bagheri, Abdolrahman Bagheri, Afshin Khorshidbakhtari, Ahmad Ansari, Elham Imani, Hamid Masoumi, Homayoun Ershadi, Mir Hossein Noori, Safar Ali Moradi

Le goût de la cerise

Télévision : 22 mai 2024 à 21:00-22:35 sur France 4

film : drame

Bien décidé à mettre fin à ses jours, monsieur Badii déambule en voiture dans la banlieue de Téhéran à la recherche de quelqu'un qui acceptera de l'aider à mettre son plan à exécution. Après deux vaines tentatives, il embarque un jeune soldat qui fait du stop, lui dévoilant son funeste projet, et emmène ce dernier devant un trou qu'il a creusé auparavant. Monsieur Badii demande au soldat d'y revenir le lendemain pour y ensevelir son cadavre. Effrayé, l'homme s'enfuit prestement. Déterminé, le quinquagénaire poursuit sa route et tente ensuite de convaincre un séminariste, offusqué de cette demande totalement contraire à sa foi profonde... - Critique : Sur une colline près de Téhéran, Badii, un condcteur fatigué roule au ralenti en scrutant les passants. Il cherche quelqu’un… Il prend successivement comme passagers un jeune soldat puis un séminariste. Des hommes qui parlent dans une voiture qui roule. Une pensée qui chemine. Pas besoin d’être un habitué des films de Kiarostami pour goûter à la richesse de cette fable, Palme d’or 1997 (ex aequo avec L’Anguille, de Shohei Imamura). Face à l’embrigadement du soldat et au dogme du religieux, le héros du Goût de la cerise cherche à exercer son libre arbitre. En l’occurrence : son droit à mourir. Rarement mise en scène aura été si évidente. Tout fait sens, ouvre le champ des interprétations. Et il suffit de quelques plans pour suggérer un magnifique regain d’espoir, rappeler la beauté du ciel, le chuchotement de la pluie, bref, vanter le « goût de la cerise » qui ramènera, peut-être, le héros vers la vie...

Année : 1997

Avec : Abdolhosein Bagheri, Abdolrahman Bagheri, Afshin Khorshidbakhtari, Ahmad Ansari, Elham Imani, Hamid Masoumi, Homayoun Ershadi, Mir Hossein Noori, Safar Ali Moradi

Une Femme iranienne

Prime Video : 27 avril 2022

Rana, femme traditionnelle, est forcée de conduire un taxi à l'insu de sa famille pour rembourser la dette qui empêche son mari de sortir de prison. Par chance, elle rencontre la riche et rebelle Adineh, désespérément en attente d'un passeport pour quitter le pays et échapper à un mariage forcé. Les deux femmes vont s'aider mutuellement, mais Rana ignore qu'Adineh cache un secret...

De : Negar Azarbayjani

Avec : Shayesteh Irani, Homayoun Ershadi, Maryam Boubani, Nima Shahrokhshahi, Rabee Oskouei, Saber Abar, Ghazal Shakeri