Télévision : 30 septembre 2024 à 08:16-10:06 sur Canal +
film : comédie dramatique
Sophia est professeure de philosophie dans une université du troisième âge à Montréal. Depuis dix ans, elle partage la vie de Xavier. Sylvain, lui, est charpentier dans les Laurentides et doit rénover le chalet que le couple vient d'acheter dans la région. Sophia se rend seule sur place pour un rendez-vous avec lui. Le coup de foudre entre eux est immédiat. Mais tout sépare les deux jeunes quadragénaires. Sophia est une véritable citadine issue d'un milieu bourgeois alors que Sylvain est un homme de la campagne qui a grandi dans un milieu modeste. La passion naissante entre eux survivra-t-elle à leurs différences ? - Critique : Il est beau, bien bâti, et Sophia va l’avoir dans la peau. Sylvain est un gars de la campagne, simple, généreux, chaleureux, charpentier de profession. Sophia, professeur de philosophie à Montréal, en couple depuis dix ans avec un intellectuel comme elle, rencontre le « manuel » dans sa résidence secondaire, un chalet où il doit venir faire des travaux. Passé quelques verres au bar du coin et un slow, voilà la citadine qui succombe. Le désir ardent n’attend pas. Le premier baiser, dans la voiture, est un régal de mise en scène malicieuse. Un jeu de cache-cache avec un rétroviseur qui dissimule habilement le haut des visages et les yeux pour mieux révéler la farandole des langues. Aucun doute, il s’agit bien d’un french kiss. La volupté de chaque scène d’amour fait assurément partie des atouts de Simple comme Sylvain. Exaltant, drôle, énergique et mélancolique : à quand remonte le dernier film offrant un tel cocktail ? Monia Chokri, l’autrice québécoise, réussit là le coup parfait, une comédie tout aussi romantique que charnelle, qui s’appuie sur une base sociale solide. L’infidélité de Sophia ne s’arrête pas à une nuit, et sa passion pour Sylvain remet soudain en question beaucoup de choses. Un monde pourtant les oppose. Le menuisier musclé à casquette pense parfois des horreurs (sur la peine de mort), peut dire des énormités (« Les fruits, c’est pour les femmes »), mais aussi trouver la déclaration d’amour absolue — « Tu me donnes envie de vivre. » À son contact, la prof monte au septième ciel, rajeunit, redevient une midinette naïve, s’étonne de tout, apprend la tolérance. Lorsqu’il lui déclame Michel Sardou, elle croit à du Rimbaud. Échapper à l’entre-soi Quid alors des conversations si enrichissantes avec son Xavier, brillant et spirituel ? Va-t-elle le quitter ? Et quid de la famille, des amis ? Le grand chambardement émotionnel vécu par Sophia (prestation lumineuse de Magalie Lépine-Blondeau, pleine d’aplomb) s’accompagne d’une plongée sociologique jubilatoire. Qui se traduit par des scènes de repas ou de fêtes, aussi bouillonnantes que tendues, où tout le monde parle ensemble sans forcément s’écouter, où les dialogues se chevauchent, comme dans la vraie vie. Monia Chokri a du talent pour orchestrer ces échanges. Elle filme avec la même aisance le milieu de Sophia (bourgeoisie cultivée) que celui, nettement plus fruste et modeste, de Sylvain. Sur les différences sociales, le film reste très piquant. Capable de citer à la fois Scorpions, Schopenhauer, Michel Sardou et Damien Hirst, la cinéaste se moque avec la même tendresse des snobs et des beaufs. Elle pointe les préjugés de chacun, l’arrogance de classe, y compris celle qui s’ignore. Le tout dans un mouvement enlevé, bigarré, où les balades sentimentales à la mer ou dans la neige, l’image à grain épais et les zooms, font penser au cinéma lyrique des années 1970… Lyrique et fédérateur comme une chanson populaire, Simple comme Sylvain permet à chacun de fantasmer ou de se reconnaître à sa guise. Ouvert à tous, le film relève le défi qui s’offre à son héroïne : échapper au déterminisme social et à l’entre-soi.
Année : 2023
Avec : Christine Beaulieu, Francis-William Rhéaume, Guillaume Laurin, Guy Thauvette, Linda Sorgini, Magalie Lépine, Marie-Ginette Guay, Mathieu Baron, Micheline Lanctôt, Monia Chokri, Pierre-Yves Cardinal, Steve Laplante
Télévision : 30 septembre 2024 à 08:14-10:03 sur Canal +
film : comédie dramatique
Sophia est professeure de philosophie dans une université du troisième âge à Montréal. Depuis dix ans, elle partage la vie de Xavier. Sylvain, lui, est charpentier dans les Laurentides et doit rénover le chalet que le couple vient d'acheter dans la région. Sophia se rend seule sur place pour un rendez-vous avec lui. Le coup de foudre entre eux est immédiat. Mais tout sépare les deux jeunes quadragénaires. Sophia est une véritable citadine issue d'un milieu bourgeois alors que Sylvain est un homme de la campagne qui a grandi dans un milieu modeste. La passion naissante entre eux survivra-t-elle à leurs différences ? - Critique : Il est beau, bien bâti, et Sophia va l’avoir dans la peau. Sylvain est un gars de la campagne, simple, généreux, chaleureux, charpentier de profession. Sophia, professeur de philosophie à Montréal, en couple depuis dix ans avec un intellectuel comme elle, rencontre le « manuel » dans sa résidence secondaire, un chalet où il doit venir faire des travaux. Passé quelques verres au bar du coin et un slow, voilà la citadine qui succombe. Le désir ardent n’attend pas. Le premier baiser, dans la voiture, est un régal de mise en scène malicieuse. Un jeu de cache-cache avec un rétroviseur qui dissimule habilement le haut des visages et les yeux pour mieux révéler la farandole des langues. Aucun doute, il s’agit bien d’un french kiss. La volupté de chaque scène d’amour fait assurément partie des atouts de Simple comme Sylvain. Exaltant, drôle, énergique et mélancolique : à quand remonte le dernier film offrant un tel cocktail ? Monia Chokri, l’autrice québécoise, réussit là le coup parfait, une comédie tout aussi romantique que charnelle, qui s’appuie sur une base sociale solide. L’infidélité de Sophia ne s’arrête pas à une nuit, et sa passion pour Sylvain remet soudain en question beaucoup de choses. Un monde pourtant les oppose. Le menuisier musclé à casquette pense parfois des horreurs (sur la peine de mort), peut dire des énormités (« Les fruits, c’est pour les femmes »), mais aussi trouver la déclaration d’amour absolue — « Tu me donnes envie de vivre. » À son contact, la prof monte au septième ciel, rajeunit, redevient une midinette naïve, s’étonne de tout, apprend la tolérance. Lorsqu’il lui déclame Michel Sardou, elle croit à du Rimbaud. Échapper à l’entre-soi Quid alors des conversations si enrichissantes avec son Xavier, brillant et spirituel ? Va-t-elle le quitter ? Et quid de la famille, des amis ? Le grand chambardement émotionnel vécu par Sophia (prestation lumineuse de Magalie Lépine-Blondeau, pleine d’aplomb) s’accompagne d’une plongée sociologique jubilatoire. Qui se traduit par des scènes de repas ou de fêtes, aussi bouillonnantes que tendues, où tout le monde parle ensemble sans forcément s’écouter, où les dialogues se chevauchent, comme dans la vraie vie. Monia Chokri a du talent pour orchestrer ces échanges. Elle filme avec la même aisance le milieu de Sophia (bourgeoisie cultivée) que celui, nettement plus fruste et modeste, de Sylvain. Sur les différences sociales, le film reste très piquant. Capable de citer à la fois Scorpions, Schopenhauer, Michel Sardou et Damien Hirst, la cinéaste se moque avec la même tendresse des snobs et des beaufs. Elle pointe les préjugés de chacun, l’arrogance de classe, y compris celle qui s’ignore. Le tout dans un mouvement enlevé, bigarré, où les balades sentimentales à la mer ou dans la neige, l’image à grain épais et les zooms, font penser au cinéma lyrique des années 1970… Lyrique et fédérateur comme une chanson populaire, Simple comme Sylvain permet à chacun de fantasmer ou de se reconnaître à sa guise. Ouvert à tous, le film relève le défi qui s’offre à son héroïne : échapper au déterminisme social et à l’entre-soi.
Année : 2023
Avec : Christine Beaulieu, Francis-William Rhéaume, Guillaume Laurin, Guy Thauvette, Linda Sorgini, Magalie Lépine, Marie-Ginette Guay, Mathieu Baron, Micheline Lanctôt, Monia Chokri, Pierre-Yves Cardinal, Steve Laplante
Télévision : 24 août 2024 à 01:51-03:40 sur Canal +
film : comédie dramatique
Sophia est professeure de philosophie dans une université du troisième âge à Montréal. Depuis dix ans, elle partage la vie de Xavier. Sylvain, lui, est charpentier dans les Laurentides et doit rénover le chalet que le couple vient d'acheter dans la région. Sophia se rend seule sur place pour un rendez-vous avec lui. Le coup de foudre entre eux est immédiat. Mais tout sépare les deux jeunes quadragénaires. Sophia est une véritable citadine issue d'un milieu bourgeois alors que Sylvain est un homme de la campagne qui a grandi dans un milieu modeste. La passion naissante entre eux survivra-t-elle à leurs différences ? - Critique : Il est beau, bien bâti, et Sophia va l’avoir dans la peau. Sylvain est un gars de la campagne, simple, généreux, chaleureux, charpentier de profession. Sophia, professeur de philosophie à Montréal, en couple depuis dix ans avec un intellectuel comme elle, rencontre le « manuel » dans sa résidence secondaire, un chalet où il doit venir faire des travaux. Passé quelques verres au bar du coin et un slow, voilà la citadine qui succombe. Le désir ardent n’attend pas. Le premier baiser, dans la voiture, est un régal de mise en scène malicieuse. Un jeu de cache-cache avec un rétroviseur qui dissimule habilement le haut des visages et les yeux pour mieux révéler la farandole des langues. Aucun doute, il s’agit bien d’un french kiss. La volupté de chaque scène d’amour fait assurément partie des atouts de Simple comme Sylvain. Exaltant, drôle, énergique et mélancolique : à quand remonte le dernier film offrant un tel cocktail ? Monia Chokri, l’autrice québécoise, réussit là le coup parfait, une comédie tout aussi romantique que charnelle, qui s’appuie sur une base sociale solide. L’infidélité de Sophia ne s’arrête pas à une nuit, et sa passion pour Sylvain remet soudain en question beaucoup de choses. Un monde pourtant les oppose. Le menuisier musclé à casquette pense parfois des horreurs (sur la peine de mort), peut dire des énormités (« Les fruits, c’est pour les femmes »), mais aussi trouver la déclaration d’amour absolue — « Tu me donnes envie de vivre. » À son contact, la prof monte au septième ciel, rajeunit, redevient une midinette naïve, s’étonne de tout, apprend la tolérance. Lorsqu’il lui déclame Michel Sardou, elle croit à du Rimbaud. Échapper à l’entre-soi Quid alors des conversations si enrichissantes avec son Xavier, brillant et spirituel ? Va-t-elle le quitter ? Et quid de la famille, des amis ? Le grand chambardement émotionnel vécu par Sophia (prestation lumineuse de Magalie Lépine-Blondeau, pleine d’aplomb) s’accompagne d’une plongée sociologique jubilatoire. Qui se traduit par des scènes de repas ou de fêtes, aussi bouillonnantes que tendues, où tout le monde parle ensemble sans forcément s’écouter, où les dialogues se chevauchent, comme dans la vraie vie. Monia Chokri a du talent pour orchestrer ces échanges. Elle filme avec la même aisance le milieu de Sophia (bourgeoisie cultivée) que celui, nettement plus fruste et modeste, de Sylvain. Sur les différences sociales, le film reste très piquant. Capable de citer à la fois Scorpions, Schopenhauer, Michel Sardou et Damien Hirst, la cinéaste se moque avec la même tendresse des snobs et des beaufs. Elle pointe les préjugés de chacun, l’arrogance de classe, y compris celle qui s’ignore. Le tout dans un mouvement enlevé, bigarré, où les balades sentimentales à la mer ou dans la neige, l’image à grain épais et les zooms, font penser au cinéma lyrique des années 1970… Lyrique et fédérateur comme une chanson populaire, Simple comme Sylvain permet à chacun de fantasmer ou de se reconnaître à sa guise. Ouvert à tous, le film relève le défi qui s’offre à son héroïne : échapper au déterminisme social et à l’entre-soi.
Année : 2023
Avec : Christine Beaulieu, Francis-William Rhéaume, Guillaume Laurin, Guy Thauvette, Linda Sorgini, Magalie Lépine, Marie-Ginette Guay, Mathieu Baron, Micheline Lanctôt, Monia Chokri, Pierre-Yves Cardinal, Steve Laplante
Télévision : 24 août 2024 à 01:51-03:39 sur Canal +
film : comédie dramatique
Sophia est professeure de philosophie dans une université du troisième âge à Montréal. Depuis dix ans, elle partage la vie de Xavier. Sylvain, lui, est charpentier dans les Laurentides et doit rénover le chalet que le couple vient d'acheter dans la région. Sophia se rend seule sur place pour un rendez-vous avec lui. Le coup de foudre entre eux est immédiat. Mais tout sépare les deux jeunes quadragénaires. Sophia est une véritable citadine issue d'un milieu bourgeois alors que Sylvain est un homme de la campagne qui a grandi dans un milieu modeste. La passion naissante entre eux survivra-t-elle à leurs différences ? - Critique : Il est beau, bien bâti, et Sophia va l’avoir dans la peau. Sylvain est un gars de la campagne, simple, généreux, chaleureux, charpentier de profession. Sophia, professeur de philosophie à Montréal, en couple depuis dix ans avec un intellectuel comme elle, rencontre le « manuel » dans sa résidence secondaire, un chalet où il doit venir faire des travaux. Passé quelques verres au bar du coin et un slow, voilà la citadine qui succombe. Le désir ardent n’attend pas. Le premier baiser, dans la voiture, est un régal de mise en scène malicieuse. Un jeu de cache-cache avec un rétroviseur qui dissimule habilement le haut des visages et les yeux pour mieux révéler la farandole des langues. Aucun doute, il s’agit bien d’un french kiss. La volupté de chaque scène d’amour fait assurément partie des atouts de Simple comme Sylvain. Exaltant, drôle, énergique et mélancolique : à quand remonte le dernier film offrant un tel cocktail ? Monia Chokri, l’autrice québécoise, réussit là le coup parfait, une comédie tout aussi romantique que charnelle, qui s’appuie sur une base sociale solide. L’infidélité de Sophia ne s’arrête pas à une nuit, et sa passion pour Sylvain remet soudain en question beaucoup de choses. Un monde pourtant les oppose. Le menuisier musclé à casquette pense parfois des horreurs (sur la peine de mort), peut dire des énormités (« Les fruits, c’est pour les femmes »), mais aussi trouver la déclaration d’amour absolue — « Tu me donnes envie de vivre. » À son contact, la prof monte au septième ciel, rajeunit, redevient une midinette naïve, s’étonne de tout, apprend la tolérance. Lorsqu’il lui déclame Michel Sardou, elle croit à du Rimbaud. Échapper à l’entre-soi Quid alors des conversations si enrichissantes avec son Xavier, brillant et spirituel ? Va-t-elle le quitter ? Et quid de la famille, des amis ? Le grand chambardement émotionnel vécu par Sophia (prestation lumineuse de Magalie Lépine-Blondeau, pleine d’aplomb) s’accompagne d’une plongée sociologique jubilatoire. Qui se traduit par des scènes de repas ou de fêtes, aussi bouillonnantes que tendues, où tout le monde parle ensemble sans forcément s’écouter, où les dialogues se chevauchent, comme dans la vraie vie. Monia Chokri a du talent pour orchestrer ces échanges. Elle filme avec la même aisance le milieu de Sophia (bourgeoisie cultivée) que celui, nettement plus fruste et modeste, de Sylvain. Sur les différences sociales, le film reste très piquant. Capable de citer à la fois Scorpions, Schopenhauer, Michel Sardou et Damien Hirst, la cinéaste se moque avec la même tendresse des snobs et des beaufs. Elle pointe les préjugés de chacun, l’arrogance de classe, y compris celle qui s’ignore. Le tout dans un mouvement enlevé, bigarré, où les balades sentimentales à la mer ou dans la neige, l’image à grain épais et les zooms, font penser au cinéma lyrique des années 1970… Lyrique et fédérateur comme une chanson populaire, Simple comme Sylvain permet à chacun de fantasmer ou de se reconnaître à sa guise. Ouvert à tous, le film relève le défi qui s’offre à son héroïne : échapper au déterminisme social et à l’entre-soi.
Année : 2023
Avec : Christine Beaulieu, Francis-William Rhéaume, Guillaume Laurin, Guy Thauvette, Linda Sorgini, Magalie Lépine, Marie-Ginette Guay, Mathieu Baron, Micheline Lanctôt, Monia Chokri, Pierre-Yves Cardinal, Steve Laplante
Télévision : 20 août 2024 à 17:18-19:07 sur Canal +
film : comédie dramatique
Sophia est professeure de philosophie dans une université du troisième âge à Montréal. Depuis dix ans, elle partage la vie de Xavier. Sylvain, lui, est charpentier dans les Laurentides et doit rénover le chalet que le couple vient d'acheter dans la région. Sophia se rend seule sur place pour un rendez-vous avec lui. Le coup de foudre entre eux est immédiat. Mais tout sépare les deux jeunes quadragénaires. Sophia est une véritable citadine issue d'un milieu bourgeois alors que Sylvain est un homme de la campagne qui a grandi dans un milieu modeste. La passion naissante entre eux survivra-t-elle à leurs différences ? - Critique : Il est beau, bien bâti, et Sophia va l’avoir dans la peau. Sylvain est un gars de la campagne, simple, généreux, chaleureux, charpentier de profession. Sophia, professeur de philosophie à Montréal, en couple depuis dix ans avec un intellectuel comme elle, rencontre le « manuel » dans sa résidence secondaire, un chalet où il doit venir faire des travaux. Passé quelques verres au bar du coin et un slow, voilà la citadine qui succombe. Le désir ardent n’attend pas. Le premier baiser, dans la voiture, est un régal de mise en scène malicieuse. Un jeu de cache-cache avec un rétroviseur qui dissimule habilement le haut des visages et les yeux pour mieux révéler la farandole des langues. Aucun doute, il s’agit bien d’un french kiss. La volupté de chaque scène d’amour fait assurément partie des atouts de Simple comme Sylvain. Exaltant, drôle, énergique et mélancolique : à quand remonte le dernier film offrant un tel cocktail ? Monia Chokri, l’autrice québécoise, réussit là le coup parfait, une comédie tout aussi romantique que charnelle, qui s’appuie sur une base sociale solide. L’infidélité de Sophia ne s’arrête pas à une nuit, et sa passion pour Sylvain remet soudain en question beaucoup de choses. Un monde pourtant les oppose. Le menuisier musclé à casquette pense parfois des horreurs (sur la peine de mort), peut dire des énormités (« Les fruits, c’est pour les femmes »), mais aussi trouver la déclaration d’amour absolue — « Tu me donnes envie de vivre. » À son contact, la prof monte au septième ciel, rajeunit, redevient une midinette naïve, s’étonne de tout, apprend la tolérance. Lorsqu’il lui déclame Michel Sardou, elle croit à du Rimbaud. Échapper à l’entre-soi Quid alors des conversations si enrichissantes avec son Xavier, brillant et spirituel ? Va-t-elle le quitter ? Et quid de la famille, des amis ? Le grand chambardement émotionnel vécu par Sophia (prestation lumineuse de Magalie Lépine-Blondeau, pleine d’aplomb) s’accompagne d’une plongée sociologique jubilatoire. Qui se traduit par des scènes de repas ou de fêtes, aussi bouillonnantes que tendues, où tout le monde parle ensemble sans forcément s’écouter, où les dialogues se chevauchent, comme dans la vraie vie. Monia Chokri a du talent pour orchestrer ces échanges. Elle filme avec la même aisance le milieu de Sophia (bourgeoisie cultivée) que celui, nettement plus fruste et modeste, de Sylvain. Sur les différences sociales, le film reste très piquant. Capable de citer à la fois Scorpions, Schopenhauer, Michel Sardou et Damien Hirst, la cinéaste se moque avec la même tendresse des snobs et des beaufs. Elle pointe les préjugés de chacun, l’arrogance de classe, y compris celle qui s’ignore. Le tout dans un mouvement enlevé, bigarré, où les balades sentimentales à la mer ou dans la neige, l’image à grain épais et les zooms, font penser au cinéma lyrique des années 1970… Lyrique et fédérateur comme une chanson populaire, Simple comme Sylvain permet à chacun de fantasmer ou de se reconnaître à sa guise. Ouvert à tous, le film relève le défi qui s’offre à son héroïne : échapper au déterminisme social et à l’entre-soi.
Année : 2023
Avec : Christine Beaulieu, Francis-William Rhéaume, Guillaume Laurin, Guy Thauvette, Linda Sorgini, Magalie Lépine, Marie-Ginette Guay, Mathieu Baron, Micheline Lanctôt, Monia Chokri, Pierre-Yves Cardinal, Steve Laplante
Télévision : 7 août 2024 à 15:31-17:21 sur Canal +
film : comédie dramatique
Sophia est professeure de philosophie dans une université du troisième âge à Montréal. Depuis dix ans, elle partage la vie de Xavier. Sylvain, lui, est charpentier dans les Laurentides et doit rénover le chalet que le couple vient d'acheter dans la région. Sophia se rend seule sur place pour un rendez-vous avec lui. Le coup de foudre entre eux est immédiat. Mais tout sépare les deux jeunes quadragénaires. Sophia est une véritable citadine issue d'un milieu bourgeois alors que Sylvain est un homme de la campagne qui a grandi dans un milieu modeste. La passion naissante entre eux survivra-t-elle à leurs différences ? - Critique : Il est beau, bien bâti, et Sophia va l’avoir dans la peau. Sylvain est un gars de la campagne, simple, généreux, chaleureux, charpentier de profession. Sophia, professeur de philosophie à Montréal, en couple depuis dix ans avec un intellectuel comme elle, rencontre le « manuel » dans sa résidence secondaire, un chalet où il doit venir faire des travaux. Passé quelques verres au bar du coin et un slow, voilà la citadine qui succombe. Le désir ardent n’attend pas. Le premier baiser, dans la voiture, est un régal de mise en scène malicieuse. Un jeu de cache-cache avec un rétroviseur qui dissimule habilement le haut des visages et les yeux pour mieux révéler la farandole des langues. Aucun doute, il s’agit bien d’un french kiss. La volupté de chaque scène d’amour fait assurément partie des atouts de Simple comme Sylvain. Exaltant, drôle, énergique et mélancolique : à quand remonte le dernier film offrant un tel cocktail ? Monia Chokri, l’autrice québécoise, réussit là le coup parfait, une comédie tout aussi romantique que charnelle, qui s’appuie sur une base sociale solide. L’infidélité de Sophia ne s’arrête pas à une nuit, et sa passion pour Sylvain remet soudain en question beaucoup de choses. Un monde pourtant les oppose. Le menuisier musclé à casquette pense parfois des horreurs (sur la peine de mort), peut dire des énormités (« Les fruits, c’est pour les femmes »), mais aussi trouver la déclaration d’amour absolue — « Tu me donnes envie de vivre. » À son contact, la prof monte au septième ciel, rajeunit, redevient une midinette naïve, s’étonne de tout, apprend la tolérance. Lorsqu’il lui déclame Michel Sardou, elle croit à du Rimbaud. Échapper à l’entre-soi Quid alors des conversations si enrichissantes avec son Xavier, brillant et spirituel ? Va-t-elle le quitter ? Et quid de la famille, des amis ? Le grand chambardement émotionnel vécu par Sophia (prestation lumineuse de Magalie Lépine-Blondeau, pleine d’aplomb) s’accompagne d’une plongée sociologique jubilatoire. Qui se traduit par des scènes de repas ou de fêtes, aussi bouillonnantes que tendues, où tout le monde parle ensemble sans forcément s’écouter, où les dialogues se chevauchent, comme dans la vraie vie. Monia Chokri a du talent pour orchestrer ces échanges. Elle filme avec la même aisance le milieu de Sophia (bourgeoisie cultivée) que celui, nettement plus fruste et modeste, de Sylvain. Sur les différences sociales, le film reste très piquant. Capable de citer à la fois Scorpions, Schopenhauer, Michel Sardou et Damien Hirst, la cinéaste se moque avec la même tendresse des snobs et des beaufs. Elle pointe les préjugés de chacun, l’arrogance de classe, y compris celle qui s’ignore. Le tout dans un mouvement enlevé, bigarré, où les balades sentimentales à la mer ou dans la neige, l’image à grain épais et les zooms, font penser au cinéma lyrique des années 1970… Lyrique et fédérateur comme une chanson populaire, Simple comme Sylvain permet à chacun de fantasmer ou de se reconnaître à sa guise. Ouvert à tous, le film relève le défi qui s’offre à son héroïne : échapper au déterminisme social et à l’entre-soi.
Année : 2023
Avec : Christine Beaulieu, Francis-William Rhéaume, Guillaume Laurin, Guy Thauvette, Linda Sorgini, Magalie Lépine, Marie-Ginette Guay, Mathieu Baron, Micheline Lanctôt, Monia Chokri, Pierre-Yves Cardinal, Steve Laplante
Télévision : 26 juillet 2024 à 15:34-17:25 sur Canal +
film : comédie dramatique
Sophia est professeure de philosophie dans une université du troisième âge à Montréal. Depuis dix ans, elle partage la vie de Xavier. Sylvain, lui, est charpentier dans les Laurentides et doit rénover le chalet que le couple vient d'acheter dans la région. Sophia se rend seule sur place pour un rendez-vous avec lui. Le coup de foudre entre eux est immédiat. Mais tout sépare les deux jeunes quadragénaires. Sophia est une véritable citadine issue d'un milieu bourgeois alors que Sylvain est un homme de la campagne qui a grandi dans un milieu modeste. La passion naissante entre eux survivra-t-elle à leurs différences ? - Critique : Il est beau, bien bâti, et Sophia va l’avoir dans la peau. Sylvain est un gars de la campagne, simple, généreux, chaleureux, charpentier de profession. Sophia, professeur de philosophie à Montréal, en couple depuis dix ans avec un intellectuel comme elle, rencontre le « manuel » dans sa résidence secondaire, un chalet où il doit venir faire des travaux. Passé quelques verres au bar du coin et un slow, voilà la citadine qui succombe. Le désir ardent n’attend pas. Le premier baiser, dans la voiture, est un régal de mise en scène malicieuse. Un jeu de cache-cache avec un rétroviseur qui dissimule habilement le haut des visages et les yeux pour mieux révéler la farandole des langues. Aucun doute, il s’agit bien d’un french kiss. La volupté de chaque scène d’amour fait assurément partie des atouts de Simple comme Sylvain. Exaltant, drôle, énergique et mélancolique : à quand remonte le dernier film offrant un tel cocktail ? Monia Chokri, l’autrice québécoise, réussit là le coup parfait, une comédie tout aussi romantique que charnelle, qui s’appuie sur une base sociale solide. L’infidélité de Sophia ne s’arrête pas à une nuit, et sa passion pour Sylvain remet soudain en question beaucoup de choses. Un monde pourtant les oppose. Le menuisier musclé à casquette pense parfois des horreurs (sur la peine de mort), peut dire des énormités (« Les fruits, c’est pour les femmes »), mais aussi trouver la déclaration d’amour absolue — « Tu me donnes envie de vivre. » À son contact, la prof monte au septième ciel, rajeunit, redevient une midinette naïve, s’étonne de tout, apprend la tolérance. Lorsqu’il lui déclame Michel Sardou, elle croit à du Rimbaud. Échapper à l’entre-soi Quid alors des conversations si enrichissantes avec son Xavier, brillant et spirituel ? Va-t-elle le quitter ? Et quid de la famille, des amis ? Le grand chambardement émotionnel vécu par Sophia (prestation lumineuse de Magalie Lépine-Blondeau, pleine d’aplomb) s’accompagne d’une plongée sociologique jubilatoire. Qui se traduit par des scènes de repas ou de fêtes, aussi bouillonnantes que tendues, où tout le monde parle ensemble sans forcément s’écouter, où les dialogues se chevauchent, comme dans la vraie vie. Monia Chokri a du talent pour orchestrer ces échanges. Elle filme avec la même aisance le milieu de Sophia (bourgeoisie cultivée) que celui, nettement plus fruste et modeste, de Sylvain. Sur les différences sociales, le film reste très piquant. Capable de citer à la fois Scorpions, Schopenhauer, Michel Sardou et Damien Hirst, la cinéaste se moque avec la même tendresse des snobs et des beaufs. Elle pointe les préjugés de chacun, l’arrogance de classe, y compris celle qui s’ignore. Le tout dans un mouvement enlevé, bigarré, où les balades sentimentales à la mer ou dans la neige, l’image à grain épais et les zooms, font penser au cinéma lyrique des années 1970… Lyrique et fédérateur comme une chanson populaire, Simple comme Sylvain permet à chacun de fantasmer ou de se reconnaître à sa guise. Ouvert à tous, le film relève le défi qui s’offre à son héroïne : échapper au déterminisme social et à l’entre-soi.
Année : 2023
Avec : Christine Beaulieu, Francis-William Rhéaume, Guillaume Laurin, Guy Thauvette, Linda Sorgini, Magalie Lépine, Marie-Ginette Guay, Mathieu Baron, Micheline Lanctôt, Monia Chokri, Pierre-Yves Cardinal, Steve Laplante
Netflix : 25 juillet 2024
Anticipant un désastre, Antoine, un père de famille, assiste à une formation survivaliste donnée par Alain (Réal Bossé) dans son repaire autonome. Dans la crainte d’une crise naturelle, économique ou sociale, le groupe s’entraîne à faire face aux différents scénarios apocalyptiques possibles. Mais la catastrophe qu’ils vivront ne sera pas celle qu’ils prévoyaient.
De : Patrice Laliberté
Avec : Réal Bossé, Marc-André Grondin, Guillaume Laurin, Marie-Evelyne Lessard, Marc Beaupré, Marilyn Castonguay, Guillaume Cyr
Télévision : 1er juillet 2024 à 08:11-10:00 sur Canal +
film : comédie dramatique
Sophia est professeure de philosophie dans une université du troisième âge à Montréal. Depuis dix ans, elle partage la vie de Xavier. Sylvain, lui, est charpentier dans les Laurentides et doit rénover le chalet que le couple vient d'acheter dans la région. Sophia se rend seule sur place pour un rendez-vous avec lui. Le coup de foudre entre eux est immédiat. Mais tout sépare les deux jeunes quadragénaires. Sophia est une véritable citadine issue d'un milieu bourgeois alors que Sylvain est un homme de la campagne qui a grandi dans un milieu modeste. La passion naissante entre eux survivra-t-elle à leurs différences ? - Critique : Il est beau, bien bâti, et Sophia va l’avoir dans la peau. Sylvain est un gars de la campagne, simple, généreux, chaleureux, charpentier de profession. Sophia, professeur de philosophie à Montréal, en couple depuis dix ans avec un intellectuel comme elle, rencontre le « manuel » dans sa résidence secondaire, un chalet où il doit venir faire des travaux. Passé quelques verres au bar du coin et un slow, voilà la citadine qui succombe. Le désir ardent n’attend pas. Le premier baiser, dans la voiture, est un régal de mise en scène malicieuse. Un jeu de cache-cache avec un rétroviseur qui dissimule habilement le haut des visages et les yeux pour mieux révéler la farandole des langues. Aucun doute, il s’agit bien d’un french kiss. La volupté de chaque scène d’amour fait assurément partie des atouts de Simple comme Sylvain. Exaltant, drôle, énergique et mélancolique : à quand remonte le dernier film offrant un tel cocktail ? Monia Chokri, l’autrice québécoise, réussit là le coup parfait, une comédie tout aussi romantique que charnelle, qui s’appuie sur une base sociale solide. L’infidélité de Sophia ne s’arrête pas à une nuit, et sa passion pour Sylvain remet soudain en question beaucoup de choses. Un monde pourtant les oppose. Le menuisier musclé à casquette pense parfois des horreurs (sur la peine de mort), peut dire des énormités (« Les fruits, c’est pour les femmes »), mais aussi trouver la déclaration d’amour absolue — « Tu me donnes envie de vivre. » À son contact, la prof monte au septième ciel, rajeunit, redevient une midinette naïve, s’étonne de tout, apprend la tolérance. Lorsqu’il lui déclame Michel Sardou, elle croit à du Rimbaud. Échapper à l’entre-soi Quid alors des conversations si enrichissantes avec son Xavier, brillant et spirituel ? Va-t-elle le quitter ? Et quid de la famille, des amis ? Le grand chambardement émotionnel vécu par Sophia (prestation lumineuse de Magalie Lépine-Blondeau, pleine d’aplomb) s’accompagne d’une plongée sociologique jubilatoire. Qui se traduit par des scènes de repas ou de fêtes, aussi bouillonnantes que tendues, où tout le monde parle ensemble sans forcément s’écouter, où les dialogues se chevauchent, comme dans la vraie vie. Monia Chokri a du talent pour orchestrer ces échanges. Elle filme avec la même aisance le milieu de Sophia (bourgeoisie cultivée) que celui, nettement plus fruste et modeste, de Sylvain. Sur les différences sociales, le film reste très piquant. Capable de citer à la fois Scorpions, Schopenhauer, Michel Sardou et Damien Hirst, la cinéaste se moque avec la même tendresse des snobs et des beaufs. Elle pointe les préjugés de chacun, l’arrogance de classe, y compris celle qui s’ignore. Le tout dans un mouvement enlevé, bigarré, où les balades sentimentales à la mer ou dans la neige, l’image à grain épais et les zooms, font penser au cinéma lyrique des années 1970… Lyrique et fédérateur comme une chanson populaire, Simple comme Sylvain permet à chacun de fantasmer ou de se reconnaître à sa guise. Ouvert à tous, le film relève le défi qui s’offre à son héroïne : échapper au déterminisme social et à l’entre-soi.
Année : 2023
Avec : Christine Beaulieu, Francis-William Rhéaume, Guillaume Laurin, Guy Thauvette, Linda Sorgini, Magalie Lépine, Marie-Ginette Guay, Mathieu Baron, Micheline Lanctôt, Monia Chokri, Pierre-Yves Cardinal, Steve Laplante
Télévision : 22 juin 2024 à 00:09-01:58 sur Canal +
film : comédie dramatique
Sophia est professeure de philosophie dans une université du troisième âge à Montréal. Depuis dix ans, elle partage la vie de Xavier. Sylvain, lui, est charpentier dans les Laurentides et doit rénover le chalet que le couple vient d'acheter dans la région. Sophia se rend seule sur place pour un rendez-vous avec lui. Le coup de foudre entre eux est immédiat. Mais tout sépare les deux jeunes quadragénaires. Sophia est une véritable citadine issue d'un milieu bourgeois alors que Sylvain est un homme de la campagne qui a grandi dans un milieu modeste. La passion naissante entre eux survivra-t-elle à leurs différences ? - Critique : Il est beau, bien bâti, et Sophia va l’avoir dans la peau. Sylvain est un gars de la campagne, simple, généreux, chaleureux, charpentier de profession. Sophia, professeur de philosophie à Montréal, en couple depuis dix ans avec un intellectuel comme elle, rencontre le « manuel » dans sa résidence secondaire, un chalet où il doit venir faire des travaux. Passé quelques verres au bar du coin et un slow, voilà la citadine qui succombe. Le désir ardent n’attend pas. Le premier baiser, dans la voiture, est un régal de mise en scène malicieuse. Un jeu de cache-cache avec un rétroviseur qui dissimule habilement le haut des visages et les yeux pour mieux révéler la farandole des langues. Aucun doute, il s’agit bien d’un french kiss. La volupté de chaque scène d’amour fait assurément partie des atouts de Simple comme Sylvain. Exaltant, drôle, énergique et mélancolique : à quand remonte le dernier film offrant un tel cocktail ? Monia Chokri, l’autrice québécoise, réussit là le coup parfait, une comédie tout aussi romantique que charnelle, qui s’appuie sur une base sociale solide. L’infidélité de Sophia ne s’arrête pas à une nuit, et sa passion pour Sylvain remet soudain en question beaucoup de choses. Un monde pourtant les oppose. Le menuisier musclé à casquette pense parfois des horreurs (sur la peine de mort), peut dire des énormités (« Les fruits, c’est pour les femmes »), mais aussi trouver la déclaration d’amour absolue — « Tu me donnes envie de vivre. » À son contact, la prof monte au septième ciel, rajeunit, redevient une midinette naïve, s’étonne de tout, apprend la tolérance. Lorsqu’il lui déclame Michel Sardou, elle croit à du Rimbaud. Échapper à l’entre-soi Quid alors des conversations si enrichissantes avec son Xavier, brillant et spirituel ? Va-t-elle le quitter ? Et quid de la famille, des amis ? Le grand chambardement émotionnel vécu par Sophia (prestation lumineuse de Magalie Lépine-Blondeau, pleine d’aplomb) s’accompagne d’une plongée sociologique jubilatoire. Qui se traduit par des scènes de repas ou de fêtes, aussi bouillonnantes que tendues, où tout le monde parle ensemble sans forcément s’écouter, où les dialogues se chevauchent, comme dans la vraie vie. Monia Chokri a du talent pour orchestrer ces échanges. Elle filme avec la même aisance le milieu de Sophia (bourgeoisie cultivée) que celui, nettement plus fruste et modeste, de Sylvain. Sur les différences sociales, le film reste très piquant. Capable de citer à la fois Scorpions, Schopenhauer, Michel Sardou et Damien Hirst, la cinéaste se moque avec la même tendresse des snobs et des beaufs. Elle pointe les préjugés de chacun, l’arrogance de classe, y compris celle qui s’ignore. Le tout dans un mouvement enlevé, bigarré, où les balades sentimentales à la mer ou dans la neige, l’image à grain épais et les zooms, font penser au cinéma lyrique des années 1970… Lyrique et fédérateur comme une chanson populaire, Simple comme Sylvain permet à chacun de fantasmer ou de se reconnaître à sa guise. Ouvert à tous, le film relève le défi qui s’offre à son héroïne : échapper au déterminisme social et à l’entre-soi.
Année : 2023
Avec : Christine Beaulieu, Francis-William Rhéaume, Guillaume Laurin, Guy Thauvette, Linda Sorgini, Magalie Lépine, Marie-Ginette Guay, Mathieu Baron, Micheline Lanctôt, Monia Chokri, Pierre-Yves Cardinal, Steve Laplante
Télévision : 16 juin 2024 à 00:10-01:05 sur Arte
magazine du court métrage
Comportements inappropriés. Trois courts métrages relatant des "comportements inappropriés" : "Ce qui appartient à César" de Violette Gitton, "Rising Above" de Natalie Durchánková et "Danny Greenwood T Laid" de Guillaume Laurin.
Télévision : 12 juin 2024 à 22:34-00:23 sur Canal +
film : comédie dramatique
Sophia est professeure de philosophie dans une université du troisième âge à Montréal. Depuis dix ans, elle partage la vie de Xavier. Sylvain, lui, est charpentier dans les Laurentides et doit rénover le chalet que le couple vient d'acheter dans la région. Sophia se rend seule sur place pour un rendez-vous avec lui. Le coup de foudre entre eux est immédiat. Mais tout sépare les deux jeunes quadragénaires. Sophia est une véritable citadine issue d'un milieu bourgeois alors que Sylvain est un homme de la campagne qui a grandi dans un milieu modeste. La passion naissante entre eux survivra-t-elle à leurs différences ? - Critique : Il est beau, bien bâti, et Sophia va l’avoir dans la peau. Sylvain est un gars de la campagne, simple, généreux, chaleureux, charpentier de profession. Sophia, professeur de philosophie à Montréal, en couple depuis dix ans avec un intellectuel comme elle, rencontre le « manuel » dans sa résidence secondaire, un chalet où il doit venir faire des travaux. Passé quelques verres au bar du coin et un slow, voilà la citadine qui succombe. Le désir ardent n’attend pas. Le premier baiser, dans la voiture, est un régal de mise en scène malicieuse. Un jeu de cache-cache avec un rétroviseur qui dissimule habilement le haut des visages et les yeux pour mieux révéler la farandole des langues. Aucun doute, il s’agit bien d’un french kiss. La volupté de chaque scène d’amour fait assurément partie des atouts de Simple comme Sylvain. Exaltant, drôle, énergique et mélancolique : à quand remonte le dernier film offrant un tel cocktail ? Monia Chokri, l’autrice québécoise, réussit là le coup parfait, une comédie tout aussi romantique que charnelle, qui s’appuie sur une base sociale solide. L’infidélité de Sophia ne s’arrête pas à une nuit, et sa passion pour Sylvain remet soudain en question beaucoup de choses. Un monde pourtant les oppose. Le menuisier musclé à casquette pense parfois des horreurs (sur la peine de mort), peut dire des énormités (« Les fruits, c’est pour les femmes »), mais aussi trouver la déclaration d’amour absolue — « Tu me donnes envie de vivre. » À son contact, la prof monte au septième ciel, rajeunit, redevient une midinette naïve, s’étonne de tout, apprend la tolérance. Lorsqu’il lui déclame Michel Sardou, elle croit à du Rimbaud. Échapper à l’entre-soi Quid alors des conversations si enrichissantes avec son Xavier, brillant et spirituel ? Va-t-elle le quitter ? Et quid de la famille, des amis ? Le grand chambardement émotionnel vécu par Sophia (prestation lumineuse de Magalie Lépine-Blondeau, pleine d’aplomb) s’accompagne d’une plongée sociologique jubilatoire. Qui se traduit par des scènes de repas ou de fêtes, aussi bouillonnantes que tendues, où tout le monde parle ensemble sans forcément s’écouter, où les dialogues se chevauchent, comme dans la vraie vie. Monia Chokri a du talent pour orchestrer ces échanges. Elle filme avec la même aisance le milieu de Sophia (bourgeoisie cultivée) que celui, nettement plus fruste et modeste, de Sylvain. Sur les différences sociales, le film reste très piquant. Capable de citer à la fois Scorpions, Schopenhauer, Michel Sardou et Damien Hirst, la cinéaste se moque avec la même tendresse des snobs et des beaufs. Elle pointe les préjugés de chacun, l’arrogance de classe, y compris celle qui s’ignore. Le tout dans un mouvement enlevé, bigarré, où les balades sentimentales à la mer ou dans la neige, l’image à grain épais et les zooms, font penser au cinéma lyrique des années 1970… Lyrique et fédérateur comme une chanson populaire, Simple comme Sylvain permet à chacun de fantasmer ou de se reconnaître à sa guise. Ouvert à tous, le film relève le défi qui s’offre à son héroïne : échapper au déterminisme social et à l’entre-soi.
Année : 2023
Avec : Christine Beaulieu, Francis-William Rhéaume, Guillaume Laurin, Guy Thauvette, Linda Sorgini, Magalie Lépine, Marie-Ginette Guay, Mathieu Baron, Micheline Lanctôt, Monia Chokri, Pierre-Yves Cardinal, Steve Laplante
DVD/Blu-ray : 2 avril 2024
Editeur : Memento Films
Année : 2023
De : Monia Chokri
Avec : Magalie Lépine Blondeau, Pierre-Yves Cardinal, Francis-William Rhéaume, Monia Chokri, Steve Laplante, Marie-Ginette Guay, Micheline Lanctôt, Guillaume Laurin
DVD/Blu-ray : 2 avril 2024
Editeur : Memento Films
Année : 2023
De : Monia Chokri
Avec : Magalie Lépine Blondeau, Pierre-Yves Cardinal, Francis-William Rhéaume, Monia Chokri, Steve Laplante, Marie-Ginette Guay, Micheline Lanctôt, Guillaume Laurin
Netflix : 2 mars 2024
Anticipant un désastre, Antoine, un père de famille, assiste à une formation survivaliste donnée par Alain (Réal Bossé) dans son repaire autonome. Dans la crainte d’une crise naturelle, économique ou sociale, le groupe s’entraîne à faire face aux différents scénarios apocalyptiques possibles. Mais la catastrophe qu’ils vivront ne sera pas celle qu’ils prévoyaient.
De : Patrice Laliberté
Avec : Réal Bossé, Marc-André Grondin, Guillaume Laurin, Marie-Evelyne Lessard, Marc Beaupré, Marilyn Castonguay, Guillaume Cyr
Télévision : 28 juin 2022 à 06:14-06:33 sur Canal +
film : court métrage
Année : 2021
Avec : Caroline Dhavernas, Guillaume Laurin, Hamidou Savadogo, Hamza Mezziani, Prosper Ralph, Steve Laplante
Télévision : 20 juin 2022 à 05:26-05:44 sur Canal +
film : court métrage
Année : 2021
De : Romain Dumont
Avec : Caroline Dhavernas, Guillaume Laurin, Hamidou Savadogo, Hamza Mezziani, Prosper Ralph, Steve Laplante
Netflix : 27 mars 2020
Un accident dans un camp d'entraînement isolé divise violemment un groupe de survivalistes convaincus, qui doivent soudain vraiment lutter pour leur vie.
De : Patrice Laliberté
Avec : Guillaume Laurin, Marie-Evelyne Lessard, Réal Bossé, Marc-André Grondin, Marc Beaupré, Marilyn Castonguay, Guillaume Cyr, Isabelle Giroux, Juliette Maxyme Proulx
Cinéma : 10 avril 2019
Editeur : Shellac
Année : 2018
De : Philippe Lesage
Avec : Noée Abita, Théodore Pellerin, Édouard Tremblay-Grenier, Pier-Luc Funk, Emilie Bierre, Maxime Dumontier, Paul Ahmarani, Jules Roy Sicotte, Antoine Marchand-Gagnon, Jean-Simon Leduc, Marc Beaupré, Mylène MacKay, Guillaume Laurin, Rose-Marie Perreault