Gérard Brach : passages TV

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Antérieurement en 2018
 

Le vieil homme et l'enfant

Télévision : 1er juillet 2018 à 09:55-11:20 sur Arte

film : comédie dramatique

Sous l'Occupation, un vieil antisémite cache un enfant juif. Berri se joue avec finesse et humour de tous les clichés sur les années noires. Michel Simon est admirable. Critique : | Genre : Histoire sensible. De bien braves gens, ce pépé et cette mé­mé, retraités dans un bucolique petit coin des Alpes. Seulement voilà : le régime de Vichy souffle sa propagande fétide, et Pépé est férocement antisémite. Le petit Claude, réfugié parisien mis au vert par ses parents, tombe comme un rayon de soleil sur sa solitude. Le vieil homme (extraordinaire Michel Simon) ignore que l'enfant est juif... « Dis, pépé, c'est vrai que le Christ était juif ? — A ce qu'il paraît. — Mais alors, Dieu est juif... — Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Qui t'a raconté ça ?... » Comme l'enfant, poseur de gênantes questions, Claude Berri montre les contradictions de l'époque, par une maïeutique tendre et efficace : Pépé est un adorable vieillard bourru, si amoureux de ses lapins qu'il a banni le civet de son assiette ; et pourtant, ses envolées antisémites n'ont rien à envier aux pires pamphlets collaborateurs des animateurs de Radio Paris. Inspiré, dit-on, par ses propres souvenirs, le cinéaste donne à sa chronique les teintes du quotidien, s'interroge sur le divorce entre être humain et fantoche politique, mais veut croire, à travers cette lumineuse histoire, à la force des sentiments. Un petit bijou, lucide et sensible, merveilleusement interprété. — Cécile Mury

Année : 1967

Avec : Claude Berri, Michel Simon, Alain Cohen, Charles Denner, Luce Fabiole, Roger Carel, Paul Préboist, Jacqueline Rouillard, Aline Bertrand, Georges Delerue, Michel Rivelin, Gérard Brach, Claude Berri, Georges Lévy, Jean Penzer

Antérieurement en 2018
 

Le vieil homme et l'enfant

Télévision : 18 juin 2018 à 13:35-15:10 sur Arte

film : comédie dramatique

Sous l'Occupation, un vieil antisémite cache un enfant juif. Berri se joue avec finesse et humour de tous les clichés sur les années noires. Michel Simon est admirable. Critique : | Genre : Histoire sensible. De bien braves gens, ce pépé et cette mé­mé, retraités dans un bucolique petit coin des Alpes. Seulement voilà : le régime de Vichy souffle sa propagande fétide, et Pépé est férocement antisémite. Le petit Claude, réfugié parisien mis au vert par ses parents, tombe comme un rayon de soleil sur sa solitude. Le vieil homme (extraordinaire Michel Simon) ignore que l'enfant est juif... « Dis, pépé, c'est vrai que le Christ était juif ? — A ce qu'il paraît. — Mais alors, Dieu est juif... — Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Qui t'a raconté ça ?... » Comme l'enfant, poseur de gênantes questions, Claude Berri montre les contradictions de l'époque, par une maïeutique tendre et efficace : Pépé est un adorable vieillard bourru, si amoureux de ses lapins qu'il a banni le civet de son assiette ; et pourtant, ses envolées antisémites n'ont rien à envier aux pires pamphlets collaborateurs des animateurs de Radio Paris. Inspiré, dit-on, par ses propres souvenirs, le cinéaste donne à sa chronique les teintes du quotidien, s'interroge sur le divorce entre être humain et fantoche politique, mais veut croire, à travers cette lumineuse histoire, à la force des sentiments. Un petit bijou, lucide et sensible, merveilleusement interprété. — Cécile Mury

Année : 1967

Avec : Claude Berri, Michel Simon, Alain Cohen, Charles Denner, Luce Fabiole, Roger Carel, Paul Préboist, Jacqueline Rouillard, Aline Bertrand, Georges Delerue, Michel Rivelin, Gérard Brach, Claude Berri, Georges Lévy, Jean Penzer

Antérieurement en 2018
 

Manon des sources

Télévision : 5 janvier 2018 à 16:40-18:40 sur France 2

film : drame

Suite honnête, et plus émouvante, de Jean de Florette. Pour venger son père assassiné par des envieux, Manon la belle bergère tarit la source du village. Auteuil est toujours parfait, et Emmanuelle Béart irradie. Critique : Film de Claude Berri (France, 1986). Scénario : C. Berri et Gérard Brach, d'après Marcel Pagnol. Image : Bruno Nuytten. 115 mn. Avec Daniel Auteuil : Ugolin. Emmanuelle Béart : Manon. Yves Montand : le Papet.Genre : garrigue ardente (suite).Autant Jean de Florette souffrait d'être un peu boursouflé, autant cette suite est plus équilibrée, plus émouvante aussi. Claude Berri décrit surtout la violence de l'amour malheureux et du désir assoiffé de vengeance. On retrouve les composantes rétro. Côté intérieur, lit rustique, montre à gousset, soupe fumante ; côté extérieur, profusion d'oeillets rouge sang, tapage des grillons et claire fontaine.Le dépliant est assez factice, mais, curieusement, ça passe. Les acteurs font du bon boulot. Montand est émouvant dans la lecture finale de la lettre. Emmanuelle Béart, peau de pêche, galbes voluptueux, campe une Manon tout à fait crédible. Quant à Auteuil, les éloges décernés à l'époque sont toujours valables : il est bouleversant. Le premier grand rôle d'une seconde carrière qui est celle que l'on sait aujourd'hui.

Année : 1986

Antérieurement en 2018
 

Jean de Florette

Télévision : 5 janvier 2018 à 14:40-16:40 sur France 2

film : drame

Le patrimoine pagnolesque, la Provence crépitante, l'eau vitale, des stars à foison, il y a là a priori tout ce qu'il faut pour un mammouth cinématographique. Mais l'histoire réunit les qualités d'une tragédie et Auteuil y est impressionnant. Critique : Film de Claude Berri (France, 1986). Scénario : C. Berri et Gérard Brach. Image : Bruno Nuytten. Musique : Jean-Claude Petit. 125 mn. Avec Gérard Depardieu : Jean de Florette. Yves Montand : le Papet. Daniel Auteuil : Ugolin. Genre : garrigue ardente. De retour dans son village, Ugolin envisage de se lancer dans la culture extensive des oeillets sur les terrains de son oncle, le Papet. L'eau manque, hélas. Il y a bien une source, mais sur le terrain du voisin. Celui-ci meurt. C'est Jean de Florette, un homme de la ville, qui en hérite... Le patrimoine pagnolesque, la Provence crépitante, l'eau vitale, des stars à foison, il y a là tout ce qu'il faut pour un mammouth cinématographique des plus académiques. De fait, on est rarement surpris : tout correspond fidèlement au dépliant touristique, et le voyage dans la garrigue est bien organisé. Reste que l'histoire est suffisamment forte pour captiver. Fondée sur une vilenie (la source bouchée) et sur un calvaire (Depardieu, sa bosse, sa lutte quotidienne de titan), elle réunit toutes les qualités d'une tragédie. Si Claude Berri n'est pas très inspiré face aux paysages, il sait en revanche bien mettre en valeur les acteurs (Auteuil surtout, impressionnant), intensifier les visages, les regards, les face-à-face. Grâce à son savoir-faire, il honore ici la tradition du grand spectacle populaire.

Année : 1986