DVD/Blu-ray : 4 septembre 2018
Année : 1996
De : Léon Desclozeaux
Avec : Geneviève de Gaulle Anthonioz, Jacqueline Pery, Germaine Tillion
Télévision : 9 mai 2018 à 00:55-02:05 sur France 2
documentaire : histoire
L'honneur de vivre - Alors que les cercueils de Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion font leur entrée, le 27 mai 2015, au Panthéon, retour sur les destins exceptionnels de ces deux femmes à l'aide de documents, de textes et d'archives. Les deux résistantes se sont rencontrées pour la première fois en déportation dans un baraquement de Ravensbrück en 1944 et elles ne se sont jamais quittées, dans leur militance comme dans leur amitié. La résistance à l'oppression et le refus de l'indignité et de la misère sont les références constantes de leur engagement, tout au long d'un parcours d'action de 1940 à 1998. Geneviève de Gaulle-Anthonioz est aussi la nièce de Charles de Gaulle. Quant à Germaine Tillion, elle a reçu le prix Putlizer en 1947 pour ses actes héroïques au cours de la Seconde Guerre mondiale. Critique : Ce documentaire consacré à Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion à l'occasion de l'hommage républicain qui leur sera rendu — ainsi qu'à Pierre Brossolette et Jean Zay — le 27 mai au Panthéon n'est pas un film sur la Résistance. Mieux, c'est un film sur la résistance, matrice spirituelle aux engagements poursuivis par chacune tout au long de sa vie, au-delà de la Seconde Guerre mondiale et de la déportation à Ravensbrück. Dans une interview donnée pour la télévision des années après la fin de la guerre, Germaine Tillion ressuscite quelques lignes du Verfügbar aux Enfers, opérette caustique sur le système concentrationnaire parodiant l'Orphée aux Enfers d'Offenbach, qu'elle a composée dans le camp, dissimulée sous des cartons. C'est la démonstration d'une éthique du refus qui transcenda, chez les deux femmes, les épreuves endurées. A les entendre, par la voie des archives audiovisuelles et par la voix des deux comédiennes qui disent des extraits de leurs écrits, c'est le poids du vécu qui frappe le plus. Ce vécu qui, plus qu'une croix, apparaît comme un moteur au service de la défense des droits humains, à laquelle elles vouèrent leur existence — Geneviève de Gaulle-Anthonioz s'illustra dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, Germaine Tillion combattit la torture en Algérie. Plus qu'à un portrait croisé, c'est donc à une mise en regard stimulante de leurs trajectoires à la fois convergentes et parallèles que s'apparente ce film. — Emilie Gavoille
Année : 2015
De : Dominique Gros
Télévision : 9 mai 2018 à 00:45-01:55 sur France 2
documentaire : histoire
L'honneur de vivre - Alors que les cercueils de Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion font leur entrée, le 27 mai 2015, au Panthéon, retour sur les destins exceptionnels de ces deux femmes à l'aide de documents, de textes et d'archives. Les deux résistantes se sont rencontrées pour la première fois en déportation dans un baraquement de Ravensbrück en 1944 et elles ne se sont jamais quittées, dans leur militance comme dans leur amitié. La résistance à l'oppression et le refus de l'indignité et de la misère sont les références constantes de leur engagement, tout au long d'un parcours d'action de 1940 à 1998. Geneviève de Gaulle-Anthonioz est aussi la nièce de Charles de Gaulle. Quant à Germaine Tillion, elle a reçu le prix Putlizer en 1947 pour ses actes héroïques au cours de la Seconde Guerre mondiale. Critique : Ce documentaire consacré à Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion à l'occasion de l'hommage républicain qui leur sera rendu — ainsi qu'à Pierre Brossolette et Jean Zay — le 27 mai au Panthéon n'est pas un film sur la Résistance. Mieux, c'est un film sur la résistance, matrice spirituelle aux engagements poursuivis par chacune tout au long de sa vie, au-delà de la Seconde Guerre mondiale et de la déportation à Ravensbrück. Dans une interview donnée pour la télévision des années après la fin de la guerre, Germaine Tillion ressuscite quelques lignes du Verfügbar aux Enfers, opérette caustique sur le système concentrationnaire parodiant l'Orphée aux Enfers d'Offenbach, qu'elle a composée dans le camp, dissimulée sous des cartons. C'est la démonstration d'une éthique du refus qui transcenda, chez les deux femmes, les épreuves endurées. A les entendre, par la voie des archives audiovisuelles et par la voix des deux comédiennes qui disent des extraits de leurs écrits, c'est le poids du vécu qui frappe le plus. Ce vécu qui, plus qu'une croix, apparaît comme un moteur au service de la défense des droits humains, à laquelle elles vouèrent leur existence — Geneviève de Gaulle-Anthonioz s'illustra dans la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, Germaine Tillion combattit la torture en Algérie. Plus qu'à un portrait croisé, c'est donc à une mise en regard stimulante de leurs trajectoires à la fois convergentes et parallèles que s'apparente ce film. — Emilie Gavoille
Année : 2015
De : Dominique Gros