Les grandes familles

Télévision : 7 avril à 20:55-22:30 sur Arte

film : drame

La famille Schoudler règne sur le monde du sucre, de la banque et de la presse. Le chef du clan, Noël, véritable patriarche, fait et défait les ministères, éliminant tous ceux qui lui résistent. Seuls comptent à ses yeux le prestige et la fortune de la lignée. Son fils François, fort de ses études à Polytechnique, a une autre vision du monde des affaires. Profitant de l'absence de son père, il commence par exercer ses talents en rénovant le ton et la présentation du journal dont la famille est propriétaire. A son retour, le "vieux" se fâche. Une altercation éclate, au cours de laquelle François reproche à son père des méthodes et une gestion archaïques. Noël Schoudler, avec la complicité de Simon Lachaume, son homme de confiance, décide de donner une leçon à l'impertinent... - Critique : Genre : étude de moeurs. Dynastie du sucre, de la banque et de la presse. Le roman de Maurice Druon (prix Goncourt 1948) se déroulait dans les années 20. On l'a modernisé, ce qui n'a pas empêché l'ex-future Nouvelle Vague de se déchaîner contre ce produit vieillot et dépassé. Gabin y entamait sa carrière plan-plan de patriarche (troublée, tout de même, par Le Président, l'année suivante, le film, décrié à tort, d'Henri Verneuil). Pierre Brasseur est épatant en mauvais sujet d'une famille vaguement ennuyeuse quand même. Réplique d'Audiard, dans la bouche d'Annie Ducaux, bourgeoise catholique exemplaire : « Quelle différence entre refuser un enfant au moment où l'on doit le concevoir et le refuser six semaines plus tard ? Elle commettra un péché de plus, voilà tout. Quand on est dans une série... »

Année : 1958

Avec : Bernard Blier, Clariond Aimé, Ducaux Annie, Françoise Christophe, Françoise Delbart, Jean Desailly, Jean Gabin, Jean Murat, Jean Wall, Louis Seigner, Patrick Millow, Pierre Brasseur

Le voile bleu

Télévision : 19 octobre 2024 à 00:30-02:15 sur France 3

film : mélodrame

Louise Jarraud est profondément et définitivement marquée par un drame qui a bouleversé sa vie pendant la Première Guerre mondiale. Elle a, en effet, perdu coup sur coup son mari et son fils. Depuis, elle consacre sa vie aux enfants des autres. Devenue gouvernante, passant d'une famille à l'autre, elle a élevé Frédéric, Gérard, Charlotte et Daniel, qu'elle considère presque comme ses enfants. Au terme d'une longue vie de sacrifices dédiée au bonheur des bambins, elle se retrouve femme de ménage chez une vieille dame acariâtre, madame Breuilly. Un soir, elle se casse le bras en tombant dans un escalier. Le médecin chargé de la soigner n'est autre que Gérard... - Critique : Genre : drame. 1914, Louise Jarraud, dont le mari vient d'être tué au front, met au monde un petit garçon qui ne vit pas. Pour adoucir sa douleur, elle devient gouvernante d'enfants et porte le « voile bleu ». Composé d'une suite de « tableaux » de la vie de Louise dans l'exercice du métier dont elle a fait un sacerdoce, Le Voile bleu est habilement bâti : la tension dramatique monte peu à peu, à travers des problèmes sentimentaux et affectifs. Ce fut un tournant dans la carrière de Gaby Morlay, qui fait preuve, ici, d'une vérité humaine et d'un talent de composition exemplaires.

Année : 1942

De : Jean Stelli

Avec : André Alerme, Camille Bert, Clariond Aimé, Denise Grey, Elvire Popesco, Fernand Charpin, Gaby Morlay, Georges Grey, Jeanne Fusier-Gir, Larquey Pierre, Marcelle Géniat, Renée Devillers

Crime et châtiment

Télévision : 17 septembre 2022 à 00:51-02:40 sur France 3

film : drame

A Saint-Pétersbourg, en 1865. Raskolnikov, un étudiant misérable, assassine Aliona, une vieille usurière qu'il estime indigne de vivre. Son crime accompli, il est surpris par Elisabeth, la fille de sa victime, qu'il est forcé de supprimer à son tour. Rongé par le remords, Raskolnikov tombe malade. Convoqué au commissariat parce qu'il doit de l'argent à sa logeuse, il attire l'attention du juge d'instruction Porphyre par son comportement nerveux. Peu après, il fait la connaissance de Sonia, une jeune prostituée... - Critique : | Genre : drame psychologique. En 1865, à Saint-Pétersbourg, un étudiant pauvre, Rodion Raskolnikov, qui rumine des idées sur la réforme de la société, assassine Aliona Ivanovna, vieille usurière rapace, qu'il considère comme indigne de vivre... Ce roman de Dostoïevski se prêtait fort bien à une adaptation dramatique, découpée en tableaux, illustrée par des éclairages suggestifs et des gros plans. Dans une atmosphère russe stylisée, Pierre Chenal réussit une mise en scène psychologique toujours remarquable aujourd'hui. L'action est vite nouée, un climat d'étrangeté, de déséquilibre intérieur et de tension se tisse autour des actes de Raskolnikov pour amener ce qui est le sommet du film : l'affrontement de Porphyre, qui, ayant deviné toute la vérité, veut provoquer l'aveu, et de l'étudiant halluciné, méfiant, mais au fond désireux de se libérer de son secret. La composition de Harry Baur est admirable. Mais c'est Pierre Blanchar qui remporta la coupe Volpi d'interprétation au Festival de Venise 1935. C'est aussi un passionnant film d'acteurs. Comment ne pas s'attacher à Madeleine Ozeray, toute de douceur et de lumière angélique, en prostituée rédemptrice ?

Année : 1935

Avec : Alexandre Rignault, Blanchar Pierre, Clariond Aimé, Harry Baur, Lucienne Le Marchand, Madeleine Ozeray, Marcelle Géniat, Sylvie

Crime et châtiment

Télévision : 17 septembre 2022 à 00:50-02:44 sur France 3

film : drame

A Saint-Pétersbourg, en 1865. Raskolnikov, un étudiant misérable, assassine Aliona, une vieille usurière qu'il estime indigne de vivre. Son crime accompli, il est surpris par Elisabeth, la fille de sa victime, qu'il est forcé de supprimer à son tour. Rongé par le remords, Raskolnikov tombe malade. Convoqué au commissariat parce qu'il doit de l'argent à sa logeuse, il attire l'attention du juge d'instruction Porphyre par son comportement nerveux. Peu après, il fait la connaissance de Sonia, une jeune prostituée... - Critique : | Genre : drame psychologique. En 1865, à Saint-Pétersbourg, un étudiant pauvre, Rodion Raskolnikov, qui rumine des idées sur la réforme de la société, assassine Aliona Ivanovna, vieille usurière rapace, qu'il considère comme indigne de vivre... Ce roman de Dostoïevski se prêtait fort bien à une adaptation dramatique, découpée en tableaux, illustrée par des éclairages suggestifs et des gros plans. Dans une atmosphère russe stylisée, Pierre Chenal réussit une mise en scène psychologique toujours remarquable aujourd'hui. L'action est vite nouée, un climat d'étrangeté, de déséquilibre intérieur et de tension se tisse autour des actes de Raskolnikov pour amener ce qui est le sommet du film : l'affrontement de Porphyre, qui, ayant deviné toute la vérité, veut provoquer l'aveu, et de l'étudiant halluciné, méfiant, mais au fond désireux de se libérer de son secret. La composition de Harry Baur est admirable. Mais c'est Pierre Blanchar qui remporta la coupe Volpi d'interprétation au Festival de Venise 1935. C'est aussi un passionnant film d'acteurs. Comment ne pas s'attacher à Madeleine Ozeray, toute de douceur et de lumière angélique, en prostituée rédemptrice ?

Année : 1935

Avec : Alexandre Rignault, Blanchar Pierre, Clariond Aimé, Harry Baur, Lucienne Le Marchand, Madeleine Ozeray, Marcelle Géniat, Sylvie