Télévision : 8 avril à 13:35-15:25 sur Arte
film : western
En 1880, au Texas, Guthrie McCabe, un homme cynique et corrompu, est devenu le shérif de Tascosa. Ses nombreuses transactions avec les Comanches lui ont permis de connaître leur chef. C'est pourquoi il est contacté par Frazer, commandant de cavalerie, pour accomplir une mission spéciale : négocier avec les Indiens le "rachat" de prisonniers blancs, enlevés des années auparavant. McCabe fait équipe avec le lieutenant Jim Gary, un homme intègre, pour aller négocier. Mais dès leur arrivée, les deux hommes sont capturés par les Comanches, qui les mènent jusqu'à leur chef. Les deux prisonniers, aux caractères très différents, comprennent qu'ils doivent oublier leurs rancoeurs pour se sortir de ce mauvais pas... - Critique : Cinq ans après sa monumentale Prisonnière du désert, John Ford reprend le même thème : la recherche de Blancs capturés par les Indiens. La Prisonnière… était l’histoire d’un homme seul animé d’une soif de vengeance implacable. Avec Les Deux Cavaliers, John Ford replace cette quête des disparus dans un cadre social plus large : McCabe, le shérif cynique, et Jim Gary, le lieutenant inflexible, agissent pour le compte de familles dévastées qui ont vu les Comanches enlever leurs enfants. Les deux cavaliers incarnent deux visions du monde : un militaire sûr du bien-fondé de sa mission — paradoxalement idéaliste — et un alcoolique nihiliste qui a tout compris avant tout le monde : élevés par les Indiens, les petits Blancs sont devenus des Peaux-Rouges. On a rarement vu James Stewart jouer aussi librement. Il fait de son personnage un bouffon tour à tour détestable et profondément humain. Visiblement, la sympathie de Ford lui revient. Avec sa maîtrise légendaire de l’espace et du rythme, le réalisateur passe du buddy movie au tragique le plus noir. La violence éclate, soudaine, retombe aussi vite pour réapparaître, plus maîtrisée, insidieuse, dans la scène du bal, où une femme sauvée des Comanches affronte le mépris de la « bonne société ». On a tendance à l’oublier, mais, avec John Ford, le sauvage n’est jamais celui que l’on croit.
Année : 1961
De : John Ford
Avec : Carey Olive, Cristal Linda, Devine Andy, Harry Carey, Henry Brandon, James Stewart, Jeanette Nolan, John McIntire, Qualen John, Richard Widmark, Shirley Jones, Woody Strode
Télévision : 8 avril à 13:35-15:20 sur Arte
film : western
En 1880, au Texas, Guthrie McCabe, un homme cynique et corrompu, est devenu le shérif de Tascosa. Ses nombreuses transactions avec les Comanches lui ont permis de connaître leur chef. C'est pourquoi il est contacté par Frazer, commandant de cavalerie, pour accomplir une mission spéciale : négocier avec les Indiens le "rachat" de prisonniers blancs, enlevés des années auparavant. McCabe fait équipe avec le lieutenant Jim Gary, un homme intègre, pour aller négocier. Mais dès leur arrivée, les deux hommes sont capturés par les Comanches, qui les mènent jusqu'à leur chef. Les deux prisonniers, aux caractères très différents, comprennent qu'ils doivent oublier leurs rancoeurs pour se sortir de ce mauvais pas... - Critique : Cinq ans après sa monumentale Prisonnière du désert, John Ford reprend le même thème : la recherche de Blancs capturés par les Indiens. La Prisonnière… était l’histoire d’un homme seul animé d’une soif de vengeance implacable. Avec Les Deux Cavaliers, John Ford replace cette quête des disparus dans un cadre social plus large : McCabe, le shérif cynique, et Jim Gary, le lieutenant inflexible, agissent pour le compte de familles dévastées qui ont vu les Comanches enlever leurs enfants. Les deux cavaliers incarnent deux visions du monde : un militaire sûr du bien-fondé de sa mission — paradoxalement idéaliste — et un alcoolique nihiliste qui a tout compris avant tout le monde : élevés par les Indiens, les petits Blancs sont devenus des Peaux-Rouges. On a rarement vu James Stewart jouer aussi librement. Il fait de son personnage un bouffon tour à tour détestable et profondément humain. Visiblement, la sympathie de Ford lui revient. Avec sa maîtrise légendaire de l’espace et du rythme, le réalisateur passe du buddy movie au tragique le plus noir. La violence éclate, soudaine, retombe aussi vite pour réapparaître, plus maîtrisée, insidieuse, dans la scène du bal, où une femme sauvée des Comanches affronte le mépris de la « bonne société ». On a tendance à l’oublier, mais, avec John Ford, le sauvage n’est jamais celui que l’on croit.
Année : 1961
De : John Ford
Avec : Carey Olive, Cristal Linda, Devine Andy, Harry Carey, Henry Brandon, James Stewart, Jeanette Nolan, John McIntire, Qualen John, Richard Widmark, Shirley Jones, Woody Strode
Télévision : 30 mars à 21:00-22:45 sur Arte
film : western
En 1880, au Texas, Guthrie McCabe, un homme cynique et corrompu, est devenu le shérif de Tascosa. Ses nombreuses transactions avec les Comanches lui ont permis de connaître leur chef. C'est pourquoi il est contacté par Frazer, commandant de cavalerie, pour accomplir une mission spéciale : négocier avec les Indiens le "rachat" de prisonniers blancs, enlevés des années auparavant. McCabe fait équipe avec le lieutenant Jim Gary, un homme intègre, pour aller négocier. Mais dès leur arrivée, les deux hommes sont capturés par les Comanches, qui les mènent jusqu'à leur chef. Les deux prisonniers, aux caractères très différents, comprennent qu'ils doivent oublier leurs rancoeurs pour se sortir de ce mauvais pas... - Critique : Cinq ans après sa monumentale Prisonnière du désert, John Ford reprend le même thème : la recherche de Blancs capturés par les Indiens. La Prisonnière… était l’histoire d’un homme seul animé d’une soif de vengeance implacable. Avec Les Deux Cavaliers, John Ford replace cette quête des disparus dans un cadre social plus large : McCabe, le shérif cynique, et Jim Gary, le lieutenant inflexible, agissent pour le compte de familles dévastées qui ont vu les Comanches enlever leurs enfants. Les deux cavaliers incarnent deux visions du monde : un militaire sûr du bien-fondé de sa mission — paradoxalement idéaliste — et un alcoolique nihiliste qui a tout compris avant tout le monde : élevés par les Indiens, les petits Blancs sont devenus des Peaux-Rouges. On a rarement vu James Stewart jouer aussi librement. Il fait de son personnage un bouffon tour à tour détestable et profondément humain. Visiblement, la sympathie de Ford lui revient. Avec sa maîtrise légendaire de l’espace et du rythme, le réalisateur passe du buddy movie au tragique le plus noir. La violence éclate, soudaine, retombe aussi vite pour réapparaître, plus maîtrisée, insidieuse, dans la scène du bal, où une femme sauvée des Comanches affronte le mépris de la « bonne société ». On a tendance à l’oublier, mais, avec John Ford, le sauvage n’est jamais celui que l’on croit.
Année : 1961
De : John Ford
Avec : Carey Olive, Cristal Linda, Devine Andy, Harry Carey, Henry Brandon, James Stewart, Jeanette Nolan, John McIntire, Qualen John, Richard Widmark, Shirley Jones, Woody Strode
Télévision : 24 décembre 2024 à 14:35-16:35 sur France 3
film : western
En 1868, au Texas, après avoir combattu aux côtés des Sudistes puis au Mexique, Ethan Edwards revient au pays. Juste après son retour, la famille de son frère est attaquée par les Comanches. Tous périssent, à l'exception de la petite Debbie, la nièce d'Ethan, et de la jeune Lucy, enlevées par les Indiens. Ethan jure alors de les retrouver et de se venger. Accompagné de Martin Pawley, le frère adoptif des jeunes filles, et de Brad, le fiancé de Lucy, il se lance à la poursuite des ravisseurs. Les hommes apprennent bientôt que Lucy est morte. Fou de douleur, Brad gagne à bride abattue le camp des Indiens, qui le tuent. Une longue traque commence pour Ethan et Martin, que ne rebutent ni les hivers rigoureux, ni les étés torrides. Ethan vieillit mais s'obstine... - Critique : « Qu’est-ce qui pousse un homme à errer ? » La ballade qui ouvre le film le plus mythique de John Ford ne parle pas de ruban jaune ou de cavalerie. Elle pose une question existentielle, une question homérique. Dans le rôle d’Ulysse, revoici John Wayne et sa Winchester. Sa guerre de Troie était celle de Sécession, dont il revient les yeux remplis de fantômes et de poussière. Mais le foyer est un leurre et son odyssée débute au pied des mesas de Monument Valley par le rapt de sa nièce Debbie, emportée par les Comanches qui ont massacré le reste de sa famille. Parti à la recherche de la prisonnière du désert (Natalie Wood), Ethan, le « searcher » du titre original, entame un périple de plusieurs années. Une quête sans Ithaque ni Pénélope vaut-elle la peine d’être menée ? Mal-aimé à sa sortie en 1956, ce prodigieux western est désormais considéré par beaucoup comme le meilleur film américain de tous les temps. C’est l’opinion de Martin Scorsese, notamment, qui envoie Robert De Niro et Harvey Keitel le voir dans Mean Streets. Sa narration elliptique et sa vision désenchantée du monde, qui tranchent avec l’humanisme fordien des débuts, en font un film de rupture, de la modernité encore balbutiante des années 1960. Le voir est une épiphanie ; le revoir, un ravissement.
Année : 1956
De : John Ford
Avec : Antonio Moreno, Carey Olive, Curtis Ken, Hank Worden, Harry Carey, Henry Brandon, Jeffrey Hunter, John Wayne, Natalie Wood, Qualen John, Vera Miles, Ward Bond
Télévision : 22 février 2022 à 23:30-01:30 sur C8
film : western
Après avoir combattu aux côtés des Sudistes, Ethan Edwards revient au pays. Juste après son retour, la famille de son frère est attaquée par les Comanches. Tous périssent, à l'exception de la petite Debbie, la nièce d'Ethan, et de la jeune Lucy, enlevées par les Indiens. Ethan jure de les retrouver... - Critique : « Qu’est-ce qui pousse un homme à errer ? » La ballade qui ouvre le film le plus mythique de John Ford ne parle pas de ruban jaune ou de cavalerie. Elle pose une question existentielle, une question homérique. Dans le rôle d’Ulysse, revoici John Wayne et sa Winchester. Sa guerre de Troie était celle de Sécession, dont il revient les yeux remplis de fantômes et de poussière. Mais le foyer est un leurre et son odyssée débute au pied des mesas de Monument Valley par le rapt de sa nièce Debbie, emportée par les Comanches qui ont massacré le reste de sa famille. Parti à la recherche de la prisonnière du désert (Natalie Wood), Ethan, le « searcher » du titre original, entame un périple de plusieurs années. Une quête sans Ithaque ni Pénélope vaut-elle la peine d’être menée ? Mal-aimé à sa sortie en 1956, ce prodigieux western est désormais considéré par beaucoup comme le meilleur film américain de tous les temps. C’est l’opinion de Martin Scorsese, notamment, qui envoie Robert De Niro et Harvey Keitel le voir dans Mean Streets. Sa narration elliptique et sa vision désenchantée du monde, qui tranchent avec l’humanisme fordien des débuts, en font un film de rupture, de la modernité encore balbutiante des années 1960. Le voir est une épiphanie ; le revoir, un ravissement.
Année : 1956
De : John Ford
Avec : Beulah Archuletta, Carey Olive, Coy Walter, Curtis Ken, Dorothy Jordan, Hank Worden, Harry Carey, Henry Brandon, Jeffrey Hunter, John Wayne, Lana Wood, Moreno Antonio, Natalie Wood, Pippa Scott, Qualen John, Vera Miles, Ward Bond, Wayne Patrick
Télévision : 22 février 2022 à 23:02-01:14 sur C8
film : western
Après avoir combattu aux côtés des Sudistes, Ethan Edwards revient au pays. Juste après son retour, la famille de son frère est attaquée par les Comanches. Tous périssent, à l'exception de la petite Debbie, la nièce d'Ethan, et de la jeune Lucy, enlevées par les Indiens. Ethan jure de les retrouver... - Critique : « Qu’est-ce qui pousse un homme à errer ? » La ballade qui ouvre le film le plus mythique de John Ford ne parle pas de ruban jaune ou de cavalerie. Elle pose une question existentielle, une question homérique. Dans le rôle d’Ulysse, revoici John Wayne et sa Winchester. Sa guerre de Troie était celle de Sécession, dont il revient les yeux remplis de fantômes et de poussière. Mais le foyer est un leurre et son odyssée débute au pied des mesas de Monument Valley par le rapt de sa nièce Debbie, emportée par les Comanches qui ont massacré le reste de sa famille. Parti à la recherche de la prisonnière du désert (Natalie Wood), Ethan, le « searcher » du titre original, entame un périple de plusieurs années. Une quête sans Ithaque ni Pénélope vaut-elle la peine d’être menée ? Mal-aimé à sa sortie en 1956, ce prodigieux western est désormais considéré par beaucoup comme le meilleur film américain de tous les temps. C’est l’opinion de Martin Scorsese, notamment, qui envoie Robert De Niro et Harvey Keitel le voir dans Mean Streets. Sa narration elliptique et sa vision désenchantée du monde, qui tranchent avec l’humanisme fordien des débuts, en font un film de rupture, de la modernité encore balbutiante des années 1960. Le voir est une épiphanie ; le revoir, un ravissement.
Année : 1956
De : John Ford
Avec : Beulah Archuletta, Carey Olive, Coy Walter, Curtis Ken, Dorothy Jordan, Hank Worden, Harry Carey, Henry Brandon, Jeffrey Hunter, John Wayne, Lana Wood, Moreno Antonio, Natalie Wood, Pippa Scott, Qualen John, Vera Miles, Ward Bond, Wayne Patrick
Télévision : 15 février 2022 à 21:19-23:27 sur C8
film : western
Après avoir combattu aux côtés des Sudistes, Ethan Edwards revient au pays. Juste après son retour, la famille de son frère est attaquée par les Comanches. Tous périssent, à l'exception de la petite Debbie, la nièce d'Ethan, et de la jeune Lucy, enlevées par les Indiens. Ethan jure de les retrouver... - Critique : Texas, 1868. Le frère et la belle-sœur d’Ethan ont été assassinés par des Indiens. Ses deux nièces ont été enlevées. Il se lance alors sur la piste des meurtriers. Dans ce western complexe, Wayne joue un personnage énigmatique et peu sympathique — fait rarissime —, à l’image de certains héros d’Anthony Mann, obsédés par une vengeance. Autour de la quête forcenée de son héros, Ford tisse brillamment une série d’histoires parallèles. Il soulève progressivement le voile de mystère qui entoure Ethan, dès le premier plan, superbe : du fond de l’horizon, un cavalier avance ; sur un pas-de-porte, une famille le regarde s’approcher et tente de le reconnaître. Cette maîtrise technique parfaite au service de la narration éclate à chaque instant. De régions désertiques en paysages enneigés, les protagonistes parcourent des espaces emblématiques de leurs états d’âme. Point d’ancrage de cet ensemble magnifique : Monument Valley, lieu privilégié de l’univers fordien.
Année : 1956
De : John Ford
Avec : Beulah Archuletta, Carey Olive, Coy Walter, Curtis Ken, Dorothy Jordan, Hank Worden, Harry Carey, Henry Brandon, Jeffrey Hunter, John Wayne, Lana Wood, Moreno Antonio, Natalie Wood, Pippa Scott, Qualen John, Vera Miles, Ward Bond, Wayne Patrick