Bittenbinder Johanna : passages TV

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Récemment en février
 

La forêt silencieuse

Télévision : 26 février à 02:10-03:45 sur Arte

film de suspense

Anja Grimm, une brillante géologue, analyse les sols des forêts allemandes. Lors d'une mission, elle doit retourner dans la forêt où son père a disparu sans laisser de trace lorsqu'elle était enfant. Dans cet endroit froid et sauvage, elle fait une découverte déconcertante en rapport avec la disparition de son père. Ce qu'elle a découvert l'oblige à se lancer dans sa propre enquête, malgré les réticences des autorités locales. La jeune femme se rend très vite compte qu'elle a plongé dans les secrets enfouis d'une région meurtrie par un passé effrayant que les habitants veulent absolument oublier. - Critique : Présenté à la Berlinale 2022, puis sorti dans les salles allemandes, ce premier long métrage d’une comédienne, louable sur le papier, œuvre pour la mémoire collective. Il se déroule en 1999 dans le Haut-Palatinat, circonscription de Bavière frontalière avec la République tchèque, non loin d’un camp de concentration. Sont évoquées les sinistres « marches de la mort », qui firent, autour de Flossenbürg, des milliers de victimes à la fin de la Seconde Guerre mondiale, parfois avec la complicité active de la population locale. Une jeune pédologue, chargée de cartographier les sols de la région, retourne sur les lieux de la disparition de son père en randonnée, vingt ans auparavant. Avec une héroïne récupérant des échantillons par carottage et consultant l’herbier de son enfance, l’enquête prend d’abord la forme d’une étude de terrain — réaction des prélèvements à l’acide chlorhydrique, présences anormales d’orties ou de joncs. Cette approche scientifique, qui aurait pu tenir le film, s’agrège à un scénario démonstratif, peuplé de personnages plus ou moins dégénérés. La cinéaste s’en remet ensuite à des clichés de thriller en pure perte : une chasse nocturne au sanglier qui tourne mal, suivie d’une séance d’autochirurgie à l’agrafeuse. Dommage, car la forêt d’épicéas, qui tue toute végétation au sol en ne laissant pas la lumière passer, constituait un décor hautement symbolique.

Année : 2022

Avec : Astrid Polak, August Zimer, Bittenbinder Johanna, Brenner Günther, Christoph Jungmann, Henriette Confurius, Johannes Herrschmann, Robert Stadlober, Saavedra Noah

Récemment en février
 

La forêt silencieuse

Télévision : 16 février à 20:55-22:30 sur Arte

film de suspense

Anja Grimm, une brillante géologue, analyse les sols des forêts allemandes. Lors d'une mission, elle doit retourner dans la forêt où son père a disparu sans laisser de trace lorsqu'elle était enfant. Dans cet endroit froid et sauvage, elle fait une découverte déconcertante en rapport avec la disparition de son père. Ce qu'elle a découvert l'oblige à se lancer dans sa propre enquête, malgré les réticences des autorités locales. La jeune femme se rend très vite compte qu'elle a plongé dans les secrets enfouis d'une région meurtrie par un passé effrayant que les habitants veulent absolument oublier. - Critique : Présenté à la Berlinale 2022, puis sorti dans les salles allemandes, ce premier long métrage d’une comédienne, louable sur le papier, œuvre pour la mémoire collective. Il se déroule en 1999 dans le Haut-Palatinat, circonscription de Bavière frontalière avec la République tchèque, non loin d’un camp de concentration. Sont évoquées les sinistres « marches de la mort », qui firent, autour de Flossenbürg, des milliers de victimes à la fin de la Seconde Guerre mondiale, parfois avec la complicité active de la population locale. Une jeune pédologue, chargée de cartographier les sols de la région, retourne sur les lieux de la disparition de son père en randonnée, vingt ans auparavant. Avec une héroïne récupérant des échantillons par carottage et consultant l’herbier de son enfance, l’enquête prend d’abord la forme d’une étude de terrain — réaction des prélèvements à l’acide chlorhydrique, présences anormales d’orties ou de joncs. Cette approche scientifique, qui aurait pu tenir le film, s’agrège à un scénario démonstratif, peuplé de personnages plus ou moins dégénérés. La cinéaste s’en remet ensuite à des clichés de thriller en pure perte : une chasse nocturne au sanglier qui tourne mal, suivie d’une séance d’autochirurgie à l’agrafeuse. Dommage, car la forêt d’épicéas, qui tue toute végétation au sol en ne laissant pas la lumière passer, constituait un décor hautement symbolique.

Année : 2022

Avec : Astrid Polak, August Zimer, Bittenbinder Johanna, Brenner Günther, Christoph Jungmann, Henriette Confurius, Johannes Herrschmann, Robert Stadlober, Saavedra Noah

Antérieurement en 2023
 

Ca reste entre nous

Télévision : 26 octobre 2023 à 13:35-15:10 sur Arte

téléfilm dramatique

À 46 ans, Frank est un homme accompli. Un mariage heureux, une carrière florissante : tout semble lui sourire. Pourtant, à la mort de sa mère, il doit se résoudre à quitter sa tour d'acier pour rejoindre son petit village natal au cœur de la Bavière. Satisfaits de cette mise au vert, sa femme et son fils insistent pour prolonger leur séjour dans la maison familiale dont ils ont hérité. Mais Frank est très vite gagné par un profond malaise : en recroisant son ancien entraîneur de football, il voit resurgir des fantômes qu'il pensait depuis longtemps disparus. Entre envie irrépressible de fuir et nécessité de protéger son fils, un périlleux combat s'engage. Peut-être celui de toute une vie. - Critique : Genre typiquement allemand, le Heimatfilm (ou « film de terroir ») se déroule dans une bourgade, dont les traditions séculaires et l’harmonie de façade sont bousculées par un individu qui lutte contre une injustice. La réalisatrice en reprend tous les codes (et le manichéisme) pour mettre en scène le calvaire d’un quadragénaire accompli, Frank, contraint de revenir dans son village natal, au fin fond de la campagne bavaroise. Sa famille a trouvé là ce qui ressemble à un foyer mais pour lui, les souvenirs ressurgissent et ils ont le visage de l’entraîneur de football de son enfance… On croit rapidement deviner la nature de ses traumatismes. Ce qui intéresse Felicitas Korn est autant l’auscultation des souffrances de l’homme, son combat pour libérer la parole, que l’observation du déni persistant autour de lui — « Ça reste entre nous. » Même factuelle et plate comme un film-dossier, cette fiction parvient alors à évoquer l’essentiel sans flash-back. Dans le petit village de Frank, rien n’a été réglé, comme dans sa maison de famille où se trouvent toujours la machine à café orange vif, les lambris, la vieille banquette dans la cuisine et les décorations en céramique des années 1980, sur les murs en crépi. Ce décor de conte de fées lugubre est ce que la réalisatrice réussit le mieux.

Avec : Aulitzky Patricia, Bittenbinder Johanna, Felix Everding, Haindling, Klare Felix, Levin Mahin, Liane Forestieri, Peter Lohmeyer, Robert Müller, Sebastian Fritz, Shenja Lacher, Thomas Birnstiel

Antérieurement en 2023
 

Ca reste entre nous

Télévision : 20 octobre 2023 à 20:55-22:30 sur Arte

téléfilm dramatique

À 46 ans, Frank est un homme accompli. Un mariage heureux, une carrière florissante : tout semble lui sourire. Pourtant, à la mort de sa mère, il doit se résoudre à quitter sa tour d'acier pour rejoindre son petit village natal au cœur de la Bavière. Satisfaits de cette mise au vert, sa femme et son fils insistent pour prolonger leur séjour dans la maison familiale dont ils ont hérité. Mais Frank est très vite gagné par un profond malaise : en recroisant son ancien entraîneur de football, il voit resurgir des fantômes qu'il pensait depuis longtemps disparus. Entre envie irrépressible de fuir et nécessité de protéger son fils, un périlleux combat s'engage. Peut-être celui de toute une vie. - Critique : Genre typiquement allemand, le Heimatfilm (ou « film de terroir ») se déroule dans une bourgade, dont les traditions séculaires et l’harmonie de façade sont bousculées par un individu qui lutte contre une injustice. La réalisatrice en reprend tous les codes (et le manichéisme) pour mettre en scène le calvaire d’un quadragénaire accompli, Frank, contraint de revenir dans son village natal, au fin fond de la campagne bavaroise. Sa famille a trouvé là ce qui ressemble à un foyer mais pour lui, les souvenirs ressurgissent et ils ont le visage de l’entraîneur de football de son enfance… On croit rapidement deviner la nature de ses traumatismes. Ce qui intéresse Felicitas Korn est autant l’auscultation des souffrances de l’homme, son combat pour libérer la parole, que l’observation du déni persistant autour de lui — « Ça reste entre nous. » Même factuelle et plate comme un film-dossier, cette fiction parvient alors à évoquer l’essentiel sans flash-back. Dans le petit village de Frank, rien n’a été réglé, comme dans sa maison de famille où se trouvent toujours la machine à café orange vif, les lambris, la vieille banquette dans la cuisine et les décorations en céramique des années 1980, sur les murs en crépi. Ce décor de conte de fées lugubre est ce que la réalisatrice réussit le mieux.

Avec : Aulitzky Patricia, Bittenbinder Johanna, Felix Everding, Haindling, Klare Felix, Levin Mahin, Liane Forestieri, Peter Lohmeyer, Robert Müller, Sebastian Fritz, Shenja Lacher, Thomas Birnstiel