Bergeron René : passages TV

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Antérieurement en 2023
 

Remorques

Télévision : 17 mai 2023 à 13:30-14:50 sur Arte

film : drame

André Laurent jouit d'une réputation inégalée auprès des marins de sa petite ville bretonne. Homme généreux, capitaine valeureux d'un remorqueur de sauvetage en haute mer, il s'occupe avec déférence de son épouse, la douce Yvonne, qu'une maladie du coeur contraint à vivre cloîtrée. Alors qu'il fête le mariage de Poubennec, un de ses hommes d'équipage, l'appel de détresse retentit. André se porte au secours d'un navire chahuté par les flots, le "Mirva". Il ramène à terre l'épouse du capitaine, Catherine, une femme étrange et très belle, dont il s'éprend au premier regard. Dès lors, André vit un véritable dilemme, entre l'attraction qu'il ressent pour Catherine et son attachement à Yvonne... - Critique : | Genre : avis de tempête amoureuse. Marin dans l'âme, Grémillon chérissait la mer, qu'il avait déjà célébrée dans Gardiens de phare. Remorques, situé à la pointe de la Bretagne, du côté de Crozon, fut un film compliqué à faire : scénario remanié, tournage interrompu à cause de la guerre, etc. Il tangue un peu comme un rafiot. On y retrouve néanmoins ce lyrisme sobre qu'on aime tant. Au fond, Remorques est l'envers de Quai des brumes, auquel on pense forcément : point de « réalisme poétique » ici, plutôt une poésie réaliste, sans effets ni chichis. Grémillon vient du documentaire et a toujours gardé ce souci de vérité. L'amour, le métier, l'amour du métier sont une fois encore le moteur de son cinéma très pionnier d'un point de vue social. André (Jean Gabin) se dévoue corps et âme au bateau, sans voir que sa femme, Yvonne (Madeleine Renaud), se meurt. Elle essaie de l'alerter, mais leurs échanges passionnés tournent à la dispute. André, capitaine héroïque qui secourt les autres avec son remorqueur, faillit en tant que mari — doublement, puisqu'il s'éprend d'une belle de passage (Michèle Morgan). Les couples Gabin-Renaud et Gabin-Morgan fonctionnent à merveille, et la mer, déchaînée ou indolente, défend avec panache son rôle de troisième amante. Grémillon est bien le cinéaste féminin sinon féministe du cinéma français. — Jacques Morice

Année : 1941

De : Jean Grémillon

Avec : Anne Laurens, Bergeron René, Charles Blavette, Henri Poupon, Jean Dasté, Jean Gabin, Jean Marchat, Ledoux Fernand, Madeleine Renaud, Marcel Duhamel, Michèle Morgan, Nane Germon

Antérieurement en 2023
 

Remorques

Télévision : 17 mai 2023 à 13:25-14:50 sur Arte

film : drame

André Laurent jouit d'une réputation inégalée auprès des marins de sa petite ville bretonne. Homme généreux, capitaine valeureux d'un remorqueur de sauvetage en haute mer, il s'occupe avec déférence de son épouse, la douce Yvonne, qu'une maladie du coeur contraint à vivre cloîtrée. Alors qu'il fête le mariage de Poubennec, un de ses hommes d'équipage, l'appel de détresse retentit. André se porte au secours d'un navire chahuté par les flots, le "Mirva". Il ramène à terre l'épouse du capitaine, Catherine, une femme étrange et très belle, dont il s'éprend au premier regard. Dès lors, André vit un véritable dilemme, entre l'attraction qu'il ressent pour Catherine et son attachement à Yvonne... - Critique : | Genre : avis de tempête amoureuse. Marin dans l'âme, Grémillon chérissait la mer, qu'il avait déjà célébrée dans Gardiens de phare. Remorques, situé à la pointe de la Bretagne, du côté de Crozon, fut un film compliqué à faire : scénario remanié, tournage interrompu à cause de la guerre, etc. Il tangue un peu comme un rafiot. On y retrouve néanmoins ce lyrisme sobre qu'on aime tant. Au fond, Remorques est l'envers de Quai des brumes, auquel on pense forcément : point de « réalisme poétique » ici, plutôt une poésie réaliste, sans effets ni chichis. Grémillon vient du documentaire et a toujours gardé ce souci de vérité. L'amour, le métier, l'amour du métier sont une fois encore le moteur de son cinéma très pionnier d'un point de vue social. André (Jean Gabin) se dévoue corps et âme au bateau, sans voir que sa femme, Yvonne (Madeleine Renaud), se meurt. Elle essaie de l'alerter, mais leurs échanges passionnés tournent à la dispute. André, capitaine héroïque qui secourt les autres avec son remorqueur, faillit en tant que mari — doublement, puisqu'il s'éprend d'une belle de passage (Michèle Morgan). Les couples Gabin-Renaud et Gabin-Morgan fonctionnent à merveille, et la mer, déchaînée ou indolente, défend avec panache son rôle de troisième amante. Grémillon est bien le cinéaste féminin sinon féministe du cinéma français. — Jacques Morice

Année : 1941

De : Jean Grémillon

Avec : Anne Laurens, Bergeron René, Charles Blavette, Henri Poupon, Jean Dasté, Jean Gabin, Jean Marchat, Ledoux Fernand, Madeleine Renaud, Marcel Duhamel, Michèle Morgan, Nane Germon

Antérieurement en 2023
 

Remorques

Télévision : 24 avril 2023 à 20:50-22:15 sur Arte

film : drame

André Laurent jouit d'une réputation inégalée auprès des marins de sa petite ville bretonne. Homme généreux, capitaine valeureux d'un remorqueur de sauvetage en haute mer, il s'occupe avec déférence de son épouse, la douce Yvonne, qu'une maladie du coeur contraint à vivre cloîtrée. Alors qu'il fête le mariage de Poubennec, un de ses hommes d'équipage, l'appel de détresse retentit. André se porte au secours d'un navire chahuté par les flots, le "Mirva". Il ramène à terre l'épouse du capitaine, Catherine, une femme étrange et très belle, dont il s'éprend au premier regard. Dès lors, André vit un véritable dilemme, entre l'attraction qu'il ressent pour Catherine et son attachement à Yvonne... - Critique : | Genre : avis de tempête amoureuse. Marin dans l'âme, Grémillon chérissait la mer, qu'il avait déjà célébrée dans Gardiens de phare. Remorques, situé à la pointe de la Bretagne, du côté de Crozon, fut un film compliqué à faire : scénario remanié, tournage interrompu à cause de la guerre, etc. Il tangue un peu comme un rafiot. On y retrouve néanmoins ce lyrisme sobre qu'on aime tant. Au fond, Remorques est l'envers de Quai des brumes, auquel on pense forcément : point de « réalisme poétique » ici, plutôt une poésie réaliste, sans effets ni chichis. Grémillon vient du documentaire et a toujours gardé ce souci de vérité. L'amour, le métier, l'amour du métier sont une fois encore le moteur de son cinéma très pionnier d'un point de vue social. André (Jean Gabin) se dévoue corps et âme au bateau, sans voir que sa femme, Yvonne (Madeleine Renaud), se meurt. Elle essaie de l'alerter, mais leurs échanges passionnés tournent à la dispute. André, capitaine héroïque qui secourt les autres avec son remorqueur, faillit en tant que mari — doublement, puisqu'il s'éprend d'une belle de passage (Michèle Morgan). Les couples Gabin-Renaud et Gabin-Morgan fonctionnent à merveille, et la mer, déchaînée ou indolente, défend avec panache son rôle de troisième amante. Grémillon est bien le cinéaste féminin sinon féministe du cinéma français. — Jacques Morice

Année : 1941

De : Jean Grémillon

Avec : Anne Laurens, Bergeron René, Charles Blavette, Henri Poupon, Jean Dasté, Jean Gabin, Jean Marchat, Ledoux Fernand, Madeleine Renaud, Marcel Duhamel, Michèle Morgan, Nane Germon

Antérieurement en 2022
 

Pépé le Moko

Télévision : 9 février 2022 à 13:35-15:05 sur Arte

film policier

Truand et souteneur parisien, Pépé le Moko a trouvé refuge dans la casbah d'Alger, qui est devenue son territoire inviolable. Il y est protégé par la population interlope du quartier. Le fugitif rencontre une jeune touriste apeurée, Gaby, dont il devient l'amant. Mais on complote dans son dos... - Critique : Des ruelles, un dédale grouillant de vie, où Julien Duvivier filme des pieds, des pas, des ombres portées : la Casbah est un maquis imprenable par la police, où Pépé le Moko a trouvé refuge. Ce malfrat au grand cœur s’y sent comme chez lui. Il y étouffe aussi. Quand ses rêves de liberté, sa nostalgie de Paname prennent les traits d’une demi-mondaine, Pépé, on le sait, est condamné… On a tout dit de ce drame de Duvivier : sa poésie des bas-fonds, son expressionnisme, son exotisme superbement factice de film « colonial » ; qu’il était le premier vrai film noir à la française… Tout est vrai. Le comparse de Pépé avec son bilboquet rappelle le complice de Scarface jouant sans cesse avec une pièce de monnaie. Les dialogues de Jeanson sont une ode à Paris, au parfum du métro, plus enivrant que toutes les épices réunies. L’assassinat de Charpin aux accents violents d’un piano mécanique pourrait sortir d’un Fritz Lang des années 1930. Comme ce dernier, d’ailleurs, Duvivier interroge la culpabilité individuelle ou collective à travers Pépé, le bouc émissaire. Un homme seul dans la foule qui paiera cher d’avoir cru à la liberté, à l’amitié, à l’amour — des valeurs trahies, comme dans Panique (lire ci-contre) ou La Belle Équipe. Ce romantisme désespéré est indémodable.

Année : 1937

Avec : Bergeron René, Charles Granval, Fernand Charpin, Franck Maurice, Fréhel, Gabriel Gabrio, Gaston Modot, Georges Péclet, Gil Gilbert, Jean Gabin, Jean Témerson, Line Noro, Lucas Gridoux, Marcel Dalio, Mireille Balin, Olga Lord, Paul Escoffier, Philippe Richard, Renée Carl, Robert Ozanne, Roger Legris, Saturnin Fabre

Antérieurement en 2022
 

Pépé le Moko

Télévision : 7 février 2022 à 20:55-22:25 sur Arte

film policier

Truand et souteneur parisien, Pépé le Moko a trouvé refuge dans la casbah d'Alger, qui est devenue son territoire inviolable. Il y est protégé par la population interlope du quartier. Le fugitif rencontre une jeune touriste apeurée, Gaby, dont il devient l'amant. Mais on complote dans son dos... - Critique : Genre : noir et romantique.Des escaliers, des ruelles, un dédale grouillant de vie, où Julien Duvivier filme des pieds, des pas, des ombres portées : la casbah est un maquis imprenable par la police, où Pépé le Moko (moco : argot pour désigner un marin toulonnais) a trouvé refuge. Ce malfrat au grand coeur s'y sent comme chez lui. Il y étouffe aussi. Quand ses rêves de liberté, sa nostalgie de Paname prennent les traits d'une demi-mondaine venue là en touriste, Pépé, on le sait, est condamné...On a tout dit de ce drame de Duvivier : sa poésie des bas-fonds, son expressionnisme, son exotisme superbement factice de film « colonial » ; qu'il était le premier vrai film noir à la française... Tout est vrai. Le comparse de Pépé qui ne se sépare jamais de son bilboquet rappelle le complice de Scarface jouant sans cesse avec une pièce de monnaie. Les dialogues de Jeanson sont une ode populaire à Paris, au parfum de métro plus enivrant que toutes les épices réunies. L'assassinat de Charpin aux accents violents d'un piano mécanique n'a rien à envier aux chefs-d'oeuvre de Fritz Lang des années 1930. Comme ce dernier, d'ailleurs, Duvivier interroge la culpabilité individuelle ou collective à travers Pépé, le bouc émissaire. Un homme seul dans la foule qui paiera cher d'avoir cru à la liberté, à l'amitié, à l'amour - des valeurs trahies, comme dans Panique ou La Belle Equipe. Le romantisme désespéré de Duvivier est indémodable.

Année : 1937

De : Julien Duvivier

Avec : Bergeron René, Charles Granval, Fernand Charpin, Franck Maurice, Fréhel, Gabriel Gabrio, Gaston Modot, Georges Péclet, Gil Gilbert, Jean Gabin, Jean Témerson, Line Noro, Lucas Gridoux, Marcel Dalio, Mireille Balin, Olga Lord, Paul Escoffier, Philippe Richard, Renée Carl, Robert Ozanne, Roger Legris, Saturnin Fabre