Bennett Curran : passages TV

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Hier
 

L'I A du mal

Télévision : 1er août à 09:13-10:37 sur Canal +

film d'horreur

Curtis Pike et sa famille sont choisis pour tester un appareil domestique révolutionnaire : un assistant personnel numérique appelé AIA. Faisant passer la technologie de maison connectée à un niveau supérieur, une fois l'appareil et tous ses capteurs et caméras installés dans leur demeure, AIA se révèle capable d'assumer des tâches diverses et possède une aptitude à acquérir et développer sans cesse de nouvelles compétences. L'assistant ne tarde pas à apprendre les comportements des membres de la famille et parvient à anticiper leurs besoins. Mais, très vite, AIA outrepasse son rôle en s'assurant que rien ni personne ne fasse du tort aux Pike... - Critique : Une scène pleine de promesses introduit L’IA du mal, nouvelle production Blumhouse de Chris Weitz (Opération finale, Twilight : Tentation), suffisamment terrifiante pour faire sursauter une bonne partie de la salle de l’UGC Ciné-Cité des Halles où le film a été découvert le jour de sa sortie – aucune projection de presse n’ayant été organisée en amont, ce qui est en général mauvais signe. Une fillette, les yeux rivés sur son iPad dans la chambre de ses parents, se fait interpeller par l’IA de la tablette. De sa voix douce et rassurante, elle l’invite à descendre dans le salon, où une « surprise » l’attend. Sa mère la suit dans la pénombre, mais la petite disparaît… Cette scène d’introduction est la plus efficace du film mais, hélas, la seule à l’être. Bienvenue dans la famille de Curtis (John Cho) et Meredith (Katherine Waterston), couple soudé mais débordé, parents de trois adorables enfants, dont Iris, ado blasée.Curtis, employé d’une compagnie de la tech, est contraint d’accueillir chez lui pour la tester AIA, une intelligence artificielle (d’où le malin titre du film, AfrAId, en version originale : « effrayé », en français). L’IA, abritée dans un objet design, offre la promesse d’améliorer le quotidien de la famille et, bientôt, du monde entier. L’IA confidente Très vite, elle est adoptée par le foyer, scruté en permanence par le robot à l’aide de petits « yeux », des caméras installées çà et là sur les murs de la maison, comme l’avait prédit George Orwell… La charge mentale de Meredith, mère au foyer et thésarde frustrée, s’allège comme par magie. Mieux, AIA devient une confidente, un soutien psychologique. Iris, d’abord sceptique, est sauvée d’un revenge porn grâce à AIA, qui peut aussi lire des histoires au petit dernier. Mais, comme dans toutes les nombreuses œuvres mettant en scène des intelligences artificielles, à commencer par 2001 : l’Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, d’ailleurs cité dans le film, la technologie a un revers diabolique. Si le film cible avec acuité les craintes contemporaines suscitées par ces nouvelles technologies, si proches de notre réalité, comme l’avait aussi mise en scène Spike Jonze dans Her, l’ensemble ressemble plus à un épisode bâclé de Black Mirror qu’à une dystopie réellement troublante.

Année : 2024

Avec : Ashley Romans, Bennett Curran, David Dastmalchian, Greg Hill, Havana Rose Liu, Isaac Bae, John Cho, Katherine Waterston, Keith Carradine, Lukita Maxwell, Wyatt Lindner

Récemment en juillet
 

L'I A du mal

Télévision : 26 juillet à 21:09-22:32 sur Canal +

film d'horreur

Curtis Pike et sa famille sont choisis pour tester un appareil domestique révolutionnaire : un assistant personnel numérique appelé AIA. Faisant passer la technologie de maison connectée à un niveau supérieur, une fois l'appareil et tous ses capteurs et caméras installés dans leur demeure, AIA se révèle capable d'assumer des tâches diverses et possède une aptitude à acquérir et développer sans cesse de nouvelles compétences. L'assistant ne tarde pas à apprendre les comportements des membres de la famille et parvient à anticiper leurs besoins. Mais, très vite, AIA outrepasse son rôle en s'assurant que rien ni personne ne fasse du tort aux Pike... - Critique : Une scène pleine de promesses introduit L’IA du mal, nouvelle production Blumhouse de Chris Weitz (Opération finale, Twilight : Tentation), suffisamment terrifiante pour faire sursauter une bonne partie de la salle de l’UGC Ciné-Cité des Halles où le film a été découvert le jour de sa sortie – aucune projection de presse n’ayant été organisée en amont, ce qui est en général mauvais signe. Une fillette, les yeux rivés sur son iPad dans la chambre de ses parents, se fait interpeller par l’IA de la tablette. De sa voix douce et rassurante, elle l’invite à descendre dans le salon, où une « surprise » l’attend. Sa mère la suit dans la pénombre, mais la petite disparaît… Cette scène d’introduction est la plus efficace du film mais, hélas, la seule à l’être. Bienvenue dans la famille de Curtis (John Cho) et Meredith (Katherine Waterston), couple soudé mais débordé, parents de trois adorables enfants, dont Iris, ado blasée.Curtis, employé d’une compagnie de la tech, est contraint d’accueillir chez lui pour la tester AIA, une intelligence artificielle (d’où le malin titre du film, AfrAId, en version originale : « effrayé », en français). L’IA, abritée dans un objet design, offre la promesse d’améliorer le quotidien de la famille et, bientôt, du monde entier. L’IA confidente Très vite, elle est adoptée par le foyer, scruté en permanence par le robot à l’aide de petits « yeux », des caméras installées çà et là sur les murs de la maison, comme l’avait prédit George Orwell… La charge mentale de Meredith, mère au foyer et thésarde frustrée, s’allège comme par magie. Mieux, AIA devient une confidente, un soutien psychologique. Iris, d’abord sceptique, est sauvée d’un revenge porn grâce à AIA, qui peut aussi lire des histoires au petit dernier. Mais, comme dans toutes les nombreuses œuvres mettant en scène des intelligences artificielles, à commencer par 2001 : l’Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, d’ailleurs cité dans le film, la technologie a un revers diabolique. Si le film cible avec acuité les craintes contemporaines suscitées par ces nouvelles technologies, si proches de notre réalité, comme l’avait aussi mise en scène Spike Jonze dans Her, l’ensemble ressemble plus à un épisode bâclé de Black Mirror qu’à une dystopie réellement troublante.

Année : 2024

Avec : Bennett Curran, David Dastmalchian, Havana Rose Liu, Hill Greg, Isaac Bae, John Cho, Katherine Waterston, Keith Carradine, Lukita Maxwell, Romans Ashley, Wyatt Lindner