Benford Starla : passages TV

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Antérieurement en 2023
 

Vol 93

Télévision : 11 octobre 2023 à 23:05-01:20 sur CStar

film : drame

Les passagers embarquent sans encombre à bord du vol 93 d'United Airlines reliant Newark à San Francisco. La date : le 11 septembre 2001. Peu après le décollage, des faits étranges se produisent à proximité du cockpit. Lorsqu'ils apprennent que trois avions ont été détournés et précipités contre des bâtiments publics de New York et Washington, les passagers en déduisent l'effroyable vérité. Leur vol est lui aussi tombé entre les mains de terroristes suicidaires. De leur côté, les autorités du contrôle aérien tentent désespérément d'empêcher d'autres attentats. Conscients qu'ils sont les seuls à pouvoir arrêter les terroristes, les passagers décident de tenter une action pour reprendre le contrôle du vol 93... - Critique : On connaît l’histoire et son dénouement : le 11 septembre 2001, le quatrième avion détourné par les kamikazes d’al-Qaida, destiné à frapper Washington, s’abîme dans un champ de Pennsylvanie. Le vol United 93, qui devait relier New York à San Francisco, avait décollé en retard. Entre le détournement et le crash programmé, ses passagers, alertés de ce qui se passait ce matin-là aux Etats-Unis, ont tenté de reprendre le contrôle de l’avion, en y laissant leur vie. Démarche héroïque, que la télévision s’est déjà appropriée (11 Septembre, les révoltés du vol 93, carton en septembre dernier sur France 3) et dont le cinéma ne pouvait que s’emparer.Idéal pour les faiseurs de mélodrames hollywoodiens ? Produit et réalisé par des Britanniques (mais soutenu par une major américaine, Universal), Vol 93 déjoue ces craintes-là. Dans ses précédents films (notamment Bloody Sunday, sur la guerre d’Irlande, et La Mort dans la peau, grosse machine d’espionnage), l’Anglais Paul Greengrass a imposé un style : caméra mobile et nerveuse, montage haché – mais jamais virtuose. Une mise en scène qui adopte tous les signes extérieurs du reportage et produit un saisissant effet de vérité, y compris dans les péripéties les plus invraisemblables. Parfait pour cette histoire qui dépasse largement la fiction…Vol 93 est clairement divisé en deux parties. D’abord, tout ce qui se passe hors de l’avion : la lente découverte par l’Amérique – et surtout par les autorités aériennes, civiles et militaires – que ce mardi de septembre ne sera pas comme les autres. Quasiment en temps réel, le récit va et vient entre l’aéroport de Newark, où se prépare l’embarquement du vol 93, retardé, et les différentes tours de contrôle régulant le trafic aérien. Peu ou pas de personnages à proprement parler : des silhouettes (les pilotes et les passagers), des fonctions (les contrôleurs aériens et leurs supérieurs). On sait ce qui va se passer, pas eux, et cette connaissance ajoute au caractère tragique de l’événement.Quand les pontes de l’aviation civile, les yeux rivés sur les écrans de télé, découvrent la première tour éventrée, il y a dans l’air un fort sentiment d’incrédulité. Les infos sont encore parcellaires : la journaliste de CNN, prudente, parle d’un événement « relativement dévastateur »… Paul Greengrass insiste sur l’impréparation générale – et notamment celle de la Défense. Le nombre d’avions de chasse prêts à décoller est ridicule, personne ne veut donner d’ordre – y compris celui, envisageable, d’abattre les avions détournés pour éviter de plus cruels carnages. Le président Bush est injoignable. Nous, on sait où il est, parce qu’on a vu Fahrenheit 9/11, de Michael Moore : Bush junior déchiffre un livre de lecture dans une école de Floride. C’est une des forces de Vol 93 : pousser sans cesse le spectateur à faire le va-et-vient entre le film et sa propre mémoire, son « vécu » du 11 Septembre.A bord de l’avion, l’action traditionnelle reprend partiellement ses droits. Il y a, bien sûr, des héros et des bourreaux, mais aucun des « clans » n’est caricaturé. Les terroristes sont nerveux et peu sûrs d’eux, les passagers cherchent à sauver leur peau plus qu’à libérer l’Amérique. Le suspense monte, lentement, parce que les pirates tardent à attaquer ; plus tard, ultime geste qui précipitera l’appareil au sol, ce sont les otages qui guetteront le meilleur moment pour partir à l’assaut de la cabine de pilotage. On sait que certains d’entre eux ont appelé leurs proches de leur portable. Ces conversations, qui ont bouleversé l’Amérique, ont nourri le scénario ; tout le reste, inventé mais vraisemblable, a été soumis à l’approbation des familles des victimes.Jamais pourtant Vol 93 n’embouche les trompettes patriotiques. Il se contente de décrire, avec une caméra qui se faufile dans un décor exigu, s’approche au plus près des êtres, le moment du passage à l’acte, cet engagement personnel, concret, qui fera de ces anonymes des héros. On croit rester spectateur de ce drame dont on connaît l’issue. On sort pourtant les jambes flageolantes. Le réalisateur a su faire du 11 Septembre autre chose qu’une page d’histoire : une réalité physiquement tangible.

Année : 2006

Avec : Alladin Opal, Bekins Richard, Benford Starla, Blommaert Susan, Christian Clemenson, David Alan, Gary Commock, J J Johnson, Nancy McDoniel, Polly Adams, Ray Charleson, Trish Gates

Antérieurement en 2023
 

Vol 93

Télévision : 13 septembre 2023 à 21:10-23:15 sur CStar

film : drame

Les passagers embarquent sans encombre à bord du vol 93 d'United Airlines reliant Newark à San Francisco. La date : le 11 septembre 2001. Peu après le décollage, des faits étranges se produisent à proximité du cockpit. Lorsqu'ils apprennent que trois avions ont été détournés et précipités contre des bâtiments publics de New York et Washington, les passagers en déduisent l'effroyable vérité. Leur vol est lui aussi tombé entre les mains de terroristes suicidaires. De leur côté, les autorités du contrôle aérien tentent désespérément d'empêcher d'autres attentats. Conscients qu'ils sont les seuls à pouvoir arrêter les terroristes, les passagers décident de tenter une action pour reprendre le contrôle du vol 93... - Critique : On connaît l’histoire et son dénouement : le 11 septembre 2001, le quatrième avion détourné par les kamikazes d’al-Qaida, destiné à frapper Washington, s’abîme dans un champ de Pennsylvanie. Le vol United 93, qui devait relier New York à San Francisco, avait décollé en retard. Entre le détournement et le crash programmé, ses passagers, alertés de ce qui se passait ce matin-là aux Etats-Unis, ont tenté de reprendre le contrôle de l’avion, en y laissant leur vie. Démarche héroïque, que la télévision s’est déjà appropriée (11 Septembre, les révoltés du vol 93, carton en septembre dernier sur France 3) et dont le cinéma ne pouvait que s’emparer.Idéal pour les faiseurs de mélodrames hollywoodiens ? Produit et réalisé par des Britanniques (mais soutenu par une major américaine, Universal), Vol 93 déjoue ces craintes-là. Dans ses précédents films (notamment Bloody Sunday, sur la guerre d’Irlande, et La Mort dans la peau, grosse machine d’espionnage), l’Anglais Paul Greengrass a imposé un style : caméra mobile et nerveuse, montage haché – mais jamais virtuose. Une mise en scène qui adopte tous les signes extérieurs du reportage et produit un saisissant effet de vérité, y compris dans les péripéties les plus invraisemblables. Parfait pour cette histoire qui dépasse largement la fiction…Vol 93 est clairement divisé en deux parties. D’abord, tout ce qui se passe hors de l’avion : la lente découverte par l’Amérique – et surtout par les autorités aériennes, civiles et militaires – que ce mardi de septembre ne sera pas comme les autres. Quasiment en temps réel, le récit va et vient entre l’aéroport de Newark, où se prépare l’embarquement du vol 93, retardé, et les différentes tours de contrôle régulant le trafic aérien. Peu ou pas de personnages à proprement parler : des silhouettes (les pilotes et les passagers), des fonctions (les contrôleurs aériens et leurs supérieurs). On sait ce qui va se passer, pas eux, et cette connaissance ajoute au caractère tragique de l’événement.Quand les pontes de l’aviation civile, les yeux rivés sur les écrans de télé, découvrent la première tour éventrée, il y a dans l’air un fort sentiment d’incrédulité. Les infos sont encore parcellaires : la journaliste de CNN, prudente, parle d’un événement « relativement dévastateur »… Paul Greengrass insiste sur l’impréparation générale – et notamment celle de la Défense. Le nombre d’avions de chasse prêts à décoller est ridicule, personne ne veut donner d’ordre – y compris celui, envisageable, d’abattre les avions détournés pour éviter de plus cruels carnages. Le président Bush est injoignable. Nous, on sait où il est, parce qu’on a vu Fahrenheit 9/11, de Michael Moore : Bush junior déchiffre un livre de lecture dans une école de Floride. C’est une des forces de Vol 93 : pousser sans cesse le spectateur à faire le va-et-vient entre le film et sa propre mémoire, son « vécu » du 11 Septembre.A bord de l’avion, l’action traditionnelle reprend partiellement ses droits. Il y a, bien sûr, des héros et des bourreaux, mais aucun des « clans » n’est caricaturé. Les terroristes sont nerveux et peu sûrs d’eux, les passagers cherchent à sauver leur peau plus qu’à libérer l’Amérique. Le suspense monte, lentement, parce que les pirates tardent à attaquer ; plus tard, ultime geste qui précipitera l’appareil au sol, ce sont les otages qui guetteront le meilleur moment pour partir à l’assaut de la cabine de pilotage. On sait que certains d’entre eux ont appelé leurs proches de leur portable. Ces conversations, qui ont bouleversé l’Amérique, ont nourri le scénario ; tout le reste, inventé mais vraisemblable, a été soumis à l’approbation des familles des victimes.Jamais pourtant Vol 93 n’embouche les trompettes patriotiques. Il se contente de décrire, avec une caméra qui se faufile dans un décor exigu, s’approche au plus près des êtres, le moment du passage à l’acte, cet engagement personnel, concret, qui fera de ces anonymes des héros. On croit rester spectateur de ce drame dont on connaît l’issue. On sort pourtant les jambes flageolantes. Le réalisateur a su faire du 11 Septembre autre chose qu’une page d’histoire : une réalité physiquement tangible.

Année : 2006

Avec : Alladin Opal, Bekins Richard, Benford Starla, Blommaert Susan, Christian Clemenson, David Alan, Gary Commock, J J Johnson, Nancy McDoniel, Polly Adams, Ray Charleson, Trish Gates

Antérieurement en 2022
 

Vol 93

Télévision : 11 septembre 2022 à 21:00-23:05 sur TF1 Séries Films

film : drame

Les passagers embarquent sans encombre à bord du vol 93 d'United Airlines reliant Newark à San Francisco. La date : le 11 septembre 2001. Peu après le décollage, des faits étranges se produisent à proximité du cockpit. Lorsqu'ils apprennent que trois avions ont été détournés et précipités contre des bâtiments publics de New York et Washington, les passagers en déduisent l'effroyable vérité. Leur vol est lui aussi tombé entre les mains de terroristes suicidaires. De leur côté, les autorités du contrôle aérien tentent désespérément d'empêcher d'autres attentats. Conscients qu'ils sont les seuls à pouvoir arrêter les terroristes, les passagers décident de tenter une action pour reprendre le contrôle du vol 93...

Année : 2006

Avec : Alladin Opal, Bekins Richard, Benford Starla, Blommaert Susan, Christian Clemenson, David Alan, Gary Commock, J J Johnson, Nancy McDoniel, Polly Adams, Ray Charleson, Trish Gates