Alex Levy : passages TV

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Antérieurement en 2023
 

The Morning Show

Télévision : 18 mai 2023 à 22:09-23:18 sur Canal +

série humoristique

L'interview. Saison:1 - Episode:10 - Après que Mitch a révélé qu'Hannah soutiendrait sa version des faits, Bradley rencontre Hannah, qui s'effondre en se remémorant l'agression sexuelle de Mitch. Elle demande à Bradley de ne pas révéler son identité et d'attendre qu'elle accepte le poste à UBA à Los Angeles avant d'interviewer Mitch. Chip explique son plan à son assistante, Rena, et obtient d'elle qu'elle accepte de faire entrer clandestinement Mitch dans le Morning Show pour faire l'interview en direct et à l'antenne, en lui faisant savoir qu'il a été licencié et qu'ils doivent agir rapidement... - Critique : C’est la série porte-étendard d’Apple TV+, celle qui est censée donner envie aux spectateurs de s’abonner à la plateforme de streaming de la firme à la pomme. Budget pharaonique (15 millions de dollars par épisode), casting de stars, sujet brûlant (#MeToo), The Morning Show, dont les premiers épisodes ont été mis en ligne le vendredi 1er novembre 2019, est une des séries les plus attendues de cette fin d’année. Elle nous plonge dans les coulisses de la matinale d’une grande chaîne fictive située à New York, au lendemain du licenciement pour comportement sexuel inapproprié de son coanimateur vedette, Mitch Kessler (Steve Carell). Désormais seule aux manettes, Alex Levy (Jennifer Aniston) décide d’annoncer que sa nouvelle partenaire sera Bradley Jackson (Reese Witherspoon), une reporter franche du collier fraîchement débarquée de Virginie. Leur improbable alliance va faire des étincelles… Difficile de regarder ce quasi-huis clos truffé de « walk & talk » (ces séquences où les personnages discourent en marchant) sans songer aux séries d’Aaron Sorkin, le créateur d’À la Maison-Blanche, de Sports Night et de The Newsroom… et de ne pas constater que ses dialogues et son intensité dramatique ne sont pas à la hauteur de cet encombrant modèle. Mais The Morning Show mérite mieux qu’un classement sans suite pour comparaison peu flatteuse. Les dix épisodes de la première saison ne manquent pas de qualités, et tentent d’apporter leur pierre à la réflexion autour de #MeToo. Un monde uniquement agité par #MeToo The Morning Show cherche, plus ou moins adroitement, à explorer plusieurs facettes du sujet. La réaction de l’équipe de l’émission, et surtout des femmes qui ont été harcelées par Mitch Kessler, pèche par excès de didactisme, mais permet d’aborder intelligemment la notion de complicité active ou passive. Plus originales et risquées sont les séquences où le présentateur crie son innocence, avant de réaliser graduellement sa toxicité. Enfin, la romance secrète entre deux collègues, menacée par #MeToo, ajoute un niveau de réflexion plus inédit encore – et un peu de chaleur à une série qui en manque par ailleurs. Car, à trop vouloir traiter d’un sujet, The Morning Show oublie de faire exister ses personnages et de développer son univers. La série passe à la trappe, quasiment jusqu’à mi-saison, la moindre réflexion journalistique, le moindre débat sur l’actualité, comme si elle se déroulait dans un monde uniquement agité par #MeToo – seule Bradley, dans le reportage qui la révélera au grand public, esquisse un questionnement sur l’industrialisation, l’écologie et l’économie. Le créateur de la série, Jay Carson, ancien conseiller politique de Bill et Hillary Clinton, a fait ses armes de producteur avec House of Cards. Qui échouait, elle aussi, à vraiment parler de la chose publique pour devenir un thriller sur le pouvoir. The Morning Show, passé sa réflexion sur #MeToo, est un suspense à la mise en scène appuyée, qui multiplie les ralentis et la musique emphatique – le Requiem de Mozart est utilisé, c’est dire. Et pourtant, on va sans déplaisir jusqu’au bout de cette première saison. La qualité de l’interprétation y est pour beaucoup (les seconds rôles sont tous excellents), le luxe de la production aussi – même si le gros du budget est passé dans les salaires affolants des stars. Et on sent, éparpillée dans un récit qui aurait gagné à être plus resserré, une colère contenue, une envie de tout foutre en l’air que The Morning Show exploite malheureusement trop proprement, dans un chaos chic et appliqué, pour tout à fait nous embarquer. Espérons que sa deuxième saison permettra à la série d’aller de l’avant et de mieux exploiter des personnages plus solidement dessinés.

Année : 2019

De : Mimi Leder

Avec : Billy Crudup, Gugu Mbatha-Raw, Jennifer Aniston, Karen Pittman, Mark Duplass, Nestor Carbonell, Reese Witherspoon

Antérieurement en 2023
 

The Morning Show

Télévision : 18 mai 2023 à 22:07-23:12 sur Canal +

série humoristique

L'interview. Saison:1 - Episode:10 - Après que Mitch a révélé qu'Hannah soutiendrait sa version des faits, Bradley rencontre Hannah, qui s'effondre en se remémorant l'agression sexuelle de Mitch. Elle demande à Bradley de ne pas révéler son identité et d'attendre qu'elle accepte le poste à UBA à Los Angeles avant d'interviewer Mitch. Chip explique son plan à son assistante, Rena, et obtient d'elle qu'elle accepte de faire entrer clandestinement Mitch dans le Morning Show pour faire l'interview en direct et à l'antenne, en lui faisant savoir qu'il a été licencié et qu'ils doivent agir rapidement... - Critique : C’est la série porte-étendard d’Apple TV+, celle qui est censée donner envie aux spectateurs de s’abonner à la plateforme de streaming de la firme à la pomme. Budget pharaonique (15 millions de dollars par épisode), casting de stars, sujet brûlant (#MeToo), The Morning Show, dont les premiers épisodes ont été mis en ligne le vendredi 1er novembre 2019, est une des séries les plus attendues de cette fin d’année. Elle nous plonge dans les coulisses de la matinale d’une grande chaîne fictive située à New York, au lendemain du licenciement pour comportement sexuel inapproprié de son coanimateur vedette, Mitch Kessler (Steve Carell). Désormais seule aux manettes, Alex Levy (Jennifer Aniston) décide d’annoncer que sa nouvelle partenaire sera Bradley Jackson (Reese Witherspoon), une reporter franche du collier fraîchement débarquée de Virginie. Leur improbable alliance va faire des étincelles… Difficile de regarder ce quasi-huis clos truffé de « walk & talk » (ces séquences où les personnages discourent en marchant) sans songer aux séries d’Aaron Sorkin, le créateur d’À la Maison-Blanche, de Sports Night et de The Newsroom… et de ne pas constater que ses dialogues et son intensité dramatique ne sont pas à la hauteur de cet encombrant modèle. Mais The Morning Show mérite mieux qu’un classement sans suite pour comparaison peu flatteuse. Les dix épisodes de la première saison ne manquent pas de qualités, et tentent d’apporter leur pierre à la réflexion autour de #MeToo. Un monde uniquement agité par #MeToo The Morning Show cherche, plus ou moins adroitement, à explorer plusieurs facettes du sujet. La réaction de l’équipe de l’émission, et surtout des femmes qui ont été harcelées par Mitch Kessler, pèche par excès de didactisme, mais permet d’aborder intelligemment la notion de complicité active ou passive. Plus originales et risquées sont les séquences où le présentateur crie son innocence, avant de réaliser graduellement sa toxicité. Enfin, la romance secrète entre deux collègues, menacée par #MeToo, ajoute un niveau de réflexion plus inédit encore – et un peu de chaleur à une série qui en manque par ailleurs. Car, à trop vouloir traiter d’un sujet, The Morning Show oublie de faire exister ses personnages et de développer son univers. La série passe à la trappe, quasiment jusqu’à mi-saison, la moindre réflexion journalistique, le moindre débat sur l’actualité, comme si elle se déroulait dans un monde uniquement agité par #MeToo – seule Bradley, dans le reportage qui la révélera au grand public, esquisse un questionnement sur l’industrialisation, l’écologie et l’économie. Le créateur de la série, Jay Carson, ancien conseiller politique de Bill et Hillary Clinton, a fait ses armes de producteur avec House of Cards. Qui échouait, elle aussi, à vraiment parler de la chose publique pour devenir un thriller sur le pouvoir. The Morning Show, passé sa réflexion sur #MeToo, est un suspense à la mise en scène appuyée, qui multiplie les ralentis et la musique emphatique – le Requiem de Mozart est utilisé, c’est dire. Et pourtant, on va sans déplaisir jusqu’au bout de cette première saison. La qualité de l’interprétation y est pour beaucoup (les seconds rôles sont tous excellents), le luxe de la production aussi – même si le gros du budget est passé dans les salaires affolants des stars. Et on sent, éparpillée dans un récit qui aurait gagné à être plus resserré, une colère contenue, une envie de tout foutre en l’air que The Morning Show exploite malheureusement trop proprement, dans un chaos chic et appliqué, pour tout à fait nous embarquer. Espérons que sa deuxième saison permettra à la série d’aller de l’avant et de mieux exploiter des personnages plus solidement dessinés.

Année : 2019

De : Mimi Leder

Avec : Billy Crudup, Gugu Mbatha-Raw, Jennifer Aniston, Karen Pittman, Mark Duplass, Nestor Carbonell, Reese Witherspoon

Antérieurement en 2023
 

The Morning Show

Télévision : 18 mai 2023 à 21:08-22:09 sur Canal +

série humoristique

Sacrifier la dame. Saison:1 - Episode:9 - Bradley révèle à Alex qu'elle veut interviewer Mitch dans le but de faire tomber Fred. Bradley cherche du soutien auprès de Cory tandis qu'Alex approche secrètement Fred pour élaborer un plan visant à se débarrasser de Bradley. Hannah révèle à Claire que c'est elle qui les a dénoncées à la DRH, ce qui les a éloignées l'une de l'autre et a poussé Claire à déclarer haut et fort son amour pour Yanko. Cependant, la pression de l'examen public s'avère trop forte pour Claire et elle rompt avec lui. Chip, qui a le coeur brisé en apprenant qu'Alex voulait se débarrasser de lui dans le cadre d'un pacte avec Fred, accepte d'aider Cory et Bradley... - Critique : C’est la série porte-étendard d’Apple TV+, celle qui est censée donner envie aux spectateurs de s’abonner à la plateforme de streaming de la firme à la pomme. Budget pharaonique (15 millions de dollars par épisode), casting de stars, sujet brûlant (#MeToo), The Morning Show, dont les premiers épisodes ont été mis en ligne le vendredi 1er novembre 2019, est une des séries les plus attendues de cette fin d’année. Elle nous plonge dans les coulisses de la matinale d’une grande chaîne fictive située à New York, au lendemain du licenciement pour comportement sexuel inapproprié de son coanimateur vedette, Mitch Kessler (Steve Carell). Désormais seule aux manettes, Alex Levy (Jennifer Aniston) décide d’annoncer que sa nouvelle partenaire sera Bradley Jackson (Reese Witherspoon), une reporter franche du collier fraîchement débarquée de Virginie. Leur improbable alliance va faire des étincelles… Difficile de regarder ce quasi-huis clos truffé de « walk & talk » (ces séquences où les personnages discourent en marchant) sans songer aux séries d’Aaron Sorkin, le créateur d’À la Maison-Blanche, de Sports Night et de The Newsroom… et de ne pas constater que ses dialogues et son intensité dramatique ne sont pas à la hauteur de cet encombrant modèle. Mais The Morning Show mérite mieux qu’un classement sans suite pour comparaison peu flatteuse. Les dix épisodes de la première saison ne manquent pas de qualités, et tentent d’apporter leur pierre à la réflexion autour de #MeToo. Un monde uniquement agité par #MeToo The Morning Show cherche, plus ou moins adroitement, à explorer plusieurs facettes du sujet. La réaction de l’équipe de l’émission, et surtout des femmes qui ont été harcelées par Mitch Kessler, pèche par excès de didactisme, mais permet d’aborder intelligemment la notion de complicité active ou passive. Plus originales et risquées sont les séquences où le présentateur crie son innocence, avant de réaliser graduellement sa toxicité. Enfin, la romance secrète entre deux collègues, menacée par #MeToo, ajoute un niveau de réflexion plus inédit encore – et un peu de chaleur à une série qui en manque par ailleurs. Car, à trop vouloir traiter d’un sujet, The Morning Show oublie de faire exister ses personnages et de développer son univers. La série passe à la trappe, quasiment jusqu’à mi-saison, la moindre réflexion journalistique, le moindre débat sur l’actualité, comme si elle se déroulait dans un monde uniquement agité par #MeToo – seule Bradley, dans le reportage qui la révélera au grand public, esquisse un questionnement sur l’industrialisation, l’écologie et l’économie. Le créateur de la série, Jay Carson, ancien conseiller politique de Bill et Hillary Clinton, a fait ses armes de producteur avec House of Cards. Qui échouait, elle aussi, à vraiment parler de la chose publique pour devenir un thriller sur le pouvoir. The Morning Show, passé sa réflexion sur #MeToo, est un suspense à la mise en scène appuyée, qui multiplie les ralentis et la musique emphatique – le Requiem de Mozart est utilisé, c’est dire. Et pourtant, on va sans déplaisir jusqu’au bout de cette première saison. La qualité de l’interprétation y est pour beaucoup (les seconds rôles sont tous excellents), le luxe de la production aussi – même si le gros du budget est passé dans les salaires affolants des stars. Et on sent, éparpillée dans un récit qui aurait gagné à être plus resserré, une colère contenue, une envie de tout foutre en l’air que The Morning Show exploite malheureusement trop proprement, dans un chaos chic et appliqué, pour tout à fait nous embarquer. Espérons que sa deuxième saison permettra à la série d’aller de l’avant et de mieux exploiter des personnages plus solidement dessinés.

Année : 2019

De : Kevin Bray

Avec : Billy Crudup, Gugu Mbatha-Raw, Jennifer Aniston, Karen Pittman, Mark Duplass, Nestor Carbonell, Reese Witherspoon

Antérieurement en 2023
 

The Morning Show

Télévision : 18 mai 2023 à 21:08-22:07 sur Canal +

série humoristique

Sacrifier la dame. Saison:1 - Episode:9 - Bradley révèle à Alex qu'elle veut interviewer Mitch dans le but de faire tomber Fred. Bradley cherche du soutien auprès de Cory tandis qu'Alex approche secrètement Fred pour élaborer un plan visant à se débarrasser de Bradley. Hannah révèle à Claire que c'est elle qui les a dénoncées à la DRH, ce qui les a éloignées l'une de l'autre et a poussé Claire à déclarer haut et fort son amour pour Yanko. Cependant, la pression de l'examen public s'avère trop forte pour Claire et elle rompt avec lui. Chip, qui a le coeur brisé en apprenant qu'Alex voulait se débarrasser de lui dans le cadre d'un pacte avec Fred, accepte d'aider Cory et Bradley... - Critique : C’est la série porte-étendard d’Apple TV+, celle qui est censée donner envie aux spectateurs de s’abonner à la plateforme de streaming de la firme à la pomme. Budget pharaonique (15 millions de dollars par épisode), casting de stars, sujet brûlant (#MeToo), The Morning Show, dont les premiers épisodes ont été mis en ligne le vendredi 1er novembre 2019, est une des séries les plus attendues de cette fin d’année. Elle nous plonge dans les coulisses de la matinale d’une grande chaîne fictive située à New York, au lendemain du licenciement pour comportement sexuel inapproprié de son coanimateur vedette, Mitch Kessler (Steve Carell). Désormais seule aux manettes, Alex Levy (Jennifer Aniston) décide d’annoncer que sa nouvelle partenaire sera Bradley Jackson (Reese Witherspoon), une reporter franche du collier fraîchement débarquée de Virginie. Leur improbable alliance va faire des étincelles… Difficile de regarder ce quasi-huis clos truffé de « walk & talk » (ces séquences où les personnages discourent en marchant) sans songer aux séries d’Aaron Sorkin, le créateur d’À la Maison-Blanche, de Sports Night et de The Newsroom… et de ne pas constater que ses dialogues et son intensité dramatique ne sont pas à la hauteur de cet encombrant modèle. Mais The Morning Show mérite mieux qu’un classement sans suite pour comparaison peu flatteuse. Les dix épisodes de la première saison ne manquent pas de qualités, et tentent d’apporter leur pierre à la réflexion autour de #MeToo. Un monde uniquement agité par #MeToo The Morning Show cherche, plus ou moins adroitement, à explorer plusieurs facettes du sujet. La réaction de l’équipe de l’émission, et surtout des femmes qui ont été harcelées par Mitch Kessler, pèche par excès de didactisme, mais permet d’aborder intelligemment la notion de complicité active ou passive. Plus originales et risquées sont les séquences où le présentateur crie son innocence, avant de réaliser graduellement sa toxicité. Enfin, la romance secrète entre deux collègues, menacée par #MeToo, ajoute un niveau de réflexion plus inédit encore – et un peu de chaleur à une série qui en manque par ailleurs. Car, à trop vouloir traiter d’un sujet, The Morning Show oublie de faire exister ses personnages et de développer son univers. La série passe à la trappe, quasiment jusqu’à mi-saison, la moindre réflexion journalistique, le moindre débat sur l’actualité, comme si elle se déroulait dans un monde uniquement agité par #MeToo – seule Bradley, dans le reportage qui la révélera au grand public, esquisse un questionnement sur l’industrialisation, l’écologie et l’économie. Le créateur de la série, Jay Carson, ancien conseiller politique de Bill et Hillary Clinton, a fait ses armes de producteur avec House of Cards. Qui échouait, elle aussi, à vraiment parler de la chose publique pour devenir un thriller sur le pouvoir. The Morning Show, passé sa réflexion sur #MeToo, est un suspense à la mise en scène appuyée, qui multiplie les ralentis et la musique emphatique – le Requiem de Mozart est utilisé, c’est dire. Et pourtant, on va sans déplaisir jusqu’au bout de cette première saison. La qualité de l’interprétation y est pour beaucoup (les seconds rôles sont tous excellents), le luxe de la production aussi – même si le gros du budget est passé dans les salaires affolants des stars. Et on sent, éparpillée dans un récit qui aurait gagné à être plus resserré, une colère contenue, une envie de tout foutre en l’air que The Morning Show exploite malheureusement trop proprement, dans un chaos chic et appliqué, pour tout à fait nous embarquer. Espérons que sa deuxième saison permettra à la série d’aller de l’avant et de mieux exploiter des personnages plus solidement dessinés.

Année : 2019

De : Kevin Bray

Avec : Billy Crudup, Gugu Mbatha-Raw, Jennifer Aniston, Karen Pittman, Mark Duplass, Nestor Carbonell, Reese Witherspoon

Antérieurement en 2023
 

The Morning Show

Télévision : 11 mai 2023 à 22:09-23:11 sur Canal +

série humoristique

La solitude du pouvoir. Saison:1 - Episode:8 - En 2017, Mitch paniquait à l'idée de passer le cap des 50 ans. Sa liaison avec Mia ayant récemment pris fin, il demande à Chip de la retirer de son équipe et de la placer auprès d'Alex, que la chaîne envisage de remplacer en raison de l'effondrement des audiences. L'équipe du "Morning Show" surprend Mitch avec une grande fête d'anniversaire au studio, où Claire rencontre le présentateur météo Yanko pour la première fois. Alors que la fête se termine, Hannah commence à voir sur Twitter des informations sur la fusillade de Las Vegas en 2017. Mitch et Alex se rendent à Vegas pour couvrir la fusillade et Mitch demande à Chip d'emmener Hannah avec l'équipe... - Critique : C’est la série porte-étendard d’Apple TV+, celle qui est censée donner envie aux spectateurs de s’abonner à la plateforme de streaming de la firme à la pomme. Budget pharaonique (15 millions de dollars par épisode), casting de stars, sujet brûlant (#MeToo), The Morning Show, dont les premiers épisodes ont été mis en ligne le vendredi 1er novembre 2019, est une des séries les plus attendues de cette fin d’année. Elle nous plonge dans les coulisses de la matinale d’une grande chaîne fictive située à New York, au lendemain du licenciement pour comportement sexuel inapproprié de son coanimateur vedette, Mitch Kessler (Steve Carell). Désormais seule aux manettes, Alex Levy (Jennifer Aniston) décide d’annoncer que sa nouvelle partenaire sera Bradley Jackson (Reese Witherspoon), une reporter franche du collier fraîchement débarquée de Virginie. Leur improbable alliance va faire des étincelles… Difficile de regarder ce quasi-huis clos truffé de « walk & talk » (ces séquences où les personnages discourent en marchant) sans songer aux séries d’Aaron Sorkin, le créateur d’À la Maison-Blanche, de Sports Night et de The Newsroom… et de ne pas constater que ses dialogues et son intensité dramatique ne sont pas à la hauteur de cet encombrant modèle. Mais The Morning Show mérite mieux qu’un classement sans suite pour comparaison peu flatteuse. Les dix épisodes de la première saison ne manquent pas de qualités, et tentent d’apporter leur pierre à la réflexion autour de #MeToo. Un monde uniquement agité par #MeToo The Morning Show cherche, plus ou moins adroitement, à explorer plusieurs facettes du sujet. La réaction de l’équipe de l’émission, et surtout des femmes qui ont été harcelées par Mitch Kessler, pèche par excès de didactisme, mais permet d’aborder intelligemment la notion de complicité active ou passive. Plus originales et risquées sont les séquences où le présentateur crie son innocence, avant de réaliser graduellement sa toxicité. Enfin, la romance secrète entre deux collègues, menacée par #MeToo, ajoute un niveau de réflexion plus inédit encore – et un peu de chaleur à une série qui en manque par ailleurs. Car, à trop vouloir traiter d’un sujet, The Morning Show oublie de faire exister ses personnages et de développer son univers. La série passe à la trappe, quasiment jusqu’à mi-saison, la moindre réflexion journalistique, le moindre débat sur l’actualité, comme si elle se déroulait dans un monde uniquement agité par #MeToo – seule Bradley, dans le reportage qui la révélera au grand public, esquisse un questionnement sur l’industrialisation, l’écologie et l’économie. Le créateur de la série, Jay Carson, ancien conseiller politique de Bill et Hillary Clinton, a fait ses armes de producteur avec House of Cards. Qui échouait, elle aussi, à vraiment parler de la chose publique pour devenir un thriller sur le pouvoir. The Morning Show, passé sa réflexion sur #MeToo, est un suspense à la mise en scène appuyée, qui multiplie les ralentis et la musique emphatique – le Requiem de Mozart est utilisé, c’est dire. Et pourtant, on va sans déplaisir jusqu’au bout de cette première saison. La qualité de l’interprétation y est pour beaucoup (les seconds rôles sont tous excellents), le luxe de la production aussi – même si le gros du budget est passé dans les salaires affolants des stars. Et on sent, éparpillée dans un récit qui aurait gagné à être plus resserré, une colère contenue, une envie de tout foutre en l’air que The Morning Show exploite malheureusement trop proprement, dans un chaos chic et appliqué, pour tout à fait nous embarquer. Espérons que sa deuxième saison permettra à la série d’aller de l’avant et de mieux exploiter des personnages plus solidement dessinés.

Année : 2019

De : Maclaren Michelle

Avec : Billy Crudup, Gugu Mbatha-Raw, Jennifer Aniston, Karen Pittman, Mark Duplass, Nestor Carbonell, Reese Witherspoon

Antérieurement en 2023
 

The Morning Show

Télévision : 11 mai 2023 à 21:09-22:09 sur Canal +

série humoristique

Eaux troubles. Saison:1 - Episode:7 - Alex et Jason annoncent à leur fille, Lizzy, qu'ils vont divorcer. Lizzy reproche à Alex d'avoir privilégié son travail au détriment de sa famille. L'équipe de relations publiques d'Alex l'avertit que la nouvelle du divorce pourrait nuire à sa carrière, ce qui la pousse à se tourner vers Bradley. Yanko et Claire sont convoqués au service des ressources humaines et décident de reconnaître leur relation, une décision qui soulage Yanko mais laisse Claire dans le doute : son emploi est-il en jeu ? Après qu'un membre de l'équipe de production a fait une remarque déplacée sur Mia celle-ci craque et confirme devant tout le studio qu'elle avait une relation avec Mitch... - Critique : C’est la série porte-étendard d’Apple TV+, celle qui est censée donner envie aux spectateurs de s’abonner à la plateforme de streaming de la firme à la pomme. Budget pharaonique (15 millions de dollars par épisode), casting de stars, sujet brûlant (#MeToo), The Morning Show, dont les premiers épisodes ont été mis en ligne le vendredi 1er novembre 2019, est une des séries les plus attendues de cette fin d’année. Elle nous plonge dans les coulisses de la matinale d’une grande chaîne fictive située à New York, au lendemain du licenciement pour comportement sexuel inapproprié de son coanimateur vedette, Mitch Kessler (Steve Carell). Désormais seule aux manettes, Alex Levy (Jennifer Aniston) décide d’annoncer que sa nouvelle partenaire sera Bradley Jackson (Reese Witherspoon), une reporter franche du collier fraîchement débarquée de Virginie. Leur improbable alliance va faire des étincelles… Difficile de regarder ce quasi-huis clos truffé de « walk & talk » (ces séquences où les personnages discourent en marchant) sans songer aux séries d’Aaron Sorkin, le créateur d’À la Maison-Blanche, de Sports Night et de The Newsroom… et de ne pas constater que ses dialogues et son intensité dramatique ne sont pas à la hauteur de cet encombrant modèle. Mais The Morning Show mérite mieux qu’un classement sans suite pour comparaison peu flatteuse. Les dix épisodes de la première saison ne manquent pas de qualités, et tentent d’apporter leur pierre à la réflexion autour de #MeToo. Un monde uniquement agité par #MeToo The Morning Show cherche, plus ou moins adroitement, à explorer plusieurs facettes du sujet. La réaction de l’équipe de l’émission, et surtout des femmes qui ont été harcelées par Mitch Kessler, pèche par excès de didactisme, mais permet d’aborder intelligemment la notion de complicité active ou passive. Plus originales et risquées sont les séquences où le présentateur crie son innocence, avant de réaliser graduellement sa toxicité. Enfin, la romance secrète entre deux collègues, menacée par #MeToo, ajoute un niveau de réflexion plus inédit encore – et un peu de chaleur à une série qui en manque par ailleurs. Car, à trop vouloir traiter d’un sujet, The Morning Show oublie de faire exister ses personnages et de développer son univers. La série passe à la trappe, quasiment jusqu’à mi-saison, la moindre réflexion journalistique, le moindre débat sur l’actualité, comme si elle se déroulait dans un monde uniquement agité par #MeToo – seule Bradley, dans le reportage qui la révélera au grand public, esquisse un questionnement sur l’industrialisation, l’écologie et l’économie. Le créateur de la série, Jay Carson, ancien conseiller politique de Bill et Hillary Clinton, a fait ses armes de producteur avec House of Cards. Qui échouait, elle aussi, à vraiment parler de la chose publique pour devenir un thriller sur le pouvoir. The Morning Show, passé sa réflexion sur #MeToo, est un suspense à la mise en scène appuyée, qui multiplie les ralentis et la musique emphatique – le Requiem de Mozart est utilisé, c’est dire. Et pourtant, on va sans déplaisir jusqu’au bout de cette première saison. La qualité de l’interprétation y est pour beaucoup (les seconds rôles sont tous excellents), le luxe de la production aussi – même si le gros du budget est passé dans les salaires affolants des stars. Et on sent, éparpillée dans un récit qui aurait gagné à être plus resserré, une colère contenue, une envie de tout foutre en l’air que The Morning Show exploite malheureusement trop proprement, dans un chaos chic et appliqué, pour tout à fait nous embarquer. Espérons que sa deuxième saison permettra à la série d’aller de l’avant et de mieux exploiter des personnages plus solidement dessinés.

Année : 2019

De : Roxann Dawson

Avec : Billy Crudup, Gugu Mbatha-Raw, Jennifer Aniston, Karen Pittman, Mark Duplass, Nestor Carbonell, Reese Witherspoon

Antérieurement en 2021
 

Chicago Fire

Télévision : 30 mai 2021 à 23:25-00:16 sur CStar

Série dramatique

A la suite d'un appel, Dawson surveille de près l'une des victimes, car son père est accro à un analgésique. Pendant ce temps, Boden rencontre le frère de Donna et devient immédiatement sceptique quand il demande une faveur financière. Cruz et Otis enquêtent sur les fréquentations de Brett...

Année : 2017

De : Michael Brandt

Avec : Jesse Spencer, Taylor Kinney, Monica Raymund, Eamonn Walker, David Eigenberg, Yuri Sardarov, Joe Minoso, Kara Killmer, Christian Stolte, Miranda Rae, Melissa Ponzio, Michael Cognata, Quinn Cooke, Andrew Rothenberg, DuShon Monique, Randy Flagler, Jon Seda, Deanna Reed-Foster, Roberto Mantica, Anthony Ferraris, Michelle Bester, Jimmy Callahan, Lennox Simms, Otis Winston, Alex Levy, Christopher Kahler, Rekkhan