Télévision : 12 février 2022 à 00:35-02:20 sur France 3
film fantastique
Dans l'Angleterre victorienne, Dorian Gray, un jeune et séduisant aristocrate, se laisse corrompre par le cynique lord Wotton. C'est ainsi que Gray, épris d'une petite chanteuse de cabaret, Sybil Vane, ne tarde pas à l'abandonner, tant par respect des conventions sociales que pour démontrer son impudence. Désespérée, Sybil se suicide. Dorian Gray constate alors que son portrait, qui trône dans le salon, s'est transformé et qu'il a pris une expression dure et brutale. Commence alors pour lui une longue descente aux enfers. Plus il tombe dans l'avilissement, plus son portrait devient hideux, alors que lui-même conserve ses traits purs et distingués... - Critique : Tout en alertant le jeune Dorian Gray sur le caractère éphémère – et dangereux – de la jeunesse et de la beauté, le cynique lord Wotton capture machinalement un papillon, le tue avec de l’alcool, l’épingle sur une planche et offre le trophée au bel innocent, dont un peintre vient de finir le portrait. La maîtrise d’Albert Lewin est tout entière dans cette scène d’exposition très chorégraphiée : mouvement sophistiqué de la caméra, dialogues et action qui se complètent en illustrant chacun à sa manière la théorie désabusée du vieux dandy. Dans quelques instants, Dorian Gray sera immortalisé en pleine jeunesse, prisonnier de son image. Quand il exprime tout haut le souhait de rester jeune à jamais et de laisser le tableau porter la marque des années et de ses péchés, Dorian, au visage aussi impavide qu’un masque, ne sait pas qu’il scelle un pacte avec le diable. Lewin intègre intelligemment aux luxueux décors hollywoodiens les influences expressionnistes et psychanalytiques venues d’Europe. Dorian Gray commet son premier crime – filmé à grand renfort d’ombres portées – dans la pièce secrète qui renferme tous ses jouets d’enfant, reliques d’une innocence perdue, et face à son portrait devenu méconnaissable, seul plan en couleurs de ce film au noir et blanc soyeux, preuve que la vraie vie est bien là, prisonnière de la toile. Albert Lewin, l’intellectuel esthète, est à l’aise dans l’univers sulfureux d’Oscar Wilde, qui lui permet de poursuivre ses réflexions sur les rapports ambigus entre l’art et la réalité, la beauté et le mal… Malgré une voix off sentencieuse, Le Portrait de Dorian Gray restera à jamais un grand film classique.
Année : 1945
De : Albert Lewin
Avec : Angela Lansbury, Art Berry Sr, Benge Wilson, Bevan Billy, Cedric Hardwicke, Devi Dja, Donna Reed, Douglas Walton, Eddie Aquilian, Forbes Mary, Fred Aldrich, George Sanders, Guy Bellis, Harry Adams, Harry Allen, Helena Benda, Hurd Hatfield, Jimmy Aubrey, Joseph E Bernard, Lilian Bond, Lowell Gilmore, Lydia Bilbrook, Mary Benoit, Miles Mander, Monica Bannister, Morton Lowry, Moyna MacGill, Peter Lawford, Renee Carson, Richard Fraser, Robert Greig
Télévision : 5 février 2022 à 00:36-02:25 sur France 3
film fantastique
Dans l'Angleterre victorienne, Dorian Gray, un jeune et séduisant aristocrate, se laisse corrompre par le cynique lord Wotton. C'est ainsi que Gray, épris d'une petite chanteuse de cabaret, Sybil Vane, ne tarde pas à l'abandonner, tant par respect des conventions sociales que pour démontrer son impudence. Désespérée, Sybil se suicide. Dorian Gray constate alors que son portrait, qui trône dans le salon, s'est transformé et qu'il a pris une expression dure et brutale. Commence alors pour lui une longue descente aux enfers. Plus il tombe dans l'avilissement, plus son portrait devient hideux, alors que lui-même conserve ses traits purs et distingués... - Critique : Tout en alertant le jeune Dorian Gray sur le caractère éphémère – et dangereux – de la jeunesse et de la beauté, le cynique lord Wotton capture machinalement un papillon, le tue avec de l’alcool, l’épingle sur une planche et offre le trophée au bel innocent, dont un peintre vient de finir le portrait. La maîtrise d’Albert Lewin est tout entière dans cette scène d’exposition très chorégraphiée : mouvement sophistiqué de la caméra, dialogues et action qui se complètent en illustrant chacun à sa manière la théorie désabusée du vieux dandy. Dans quelques instants, Dorian Gray sera immortalisé en pleine jeunesse, prisonnier de son image. Quand il exprime tout haut le souhait de rester jeune à jamais et de laisser le tableau porter la marque des années et de ses péchés, Dorian, au visage aussi impavide qu’un masque, ne sait pas qu’il scelle un pacte avec le diable. Lewin intègre intelligemment aux luxueux décors hollywoodiens les influences expressionnistes et psychanalytiques venues d’Europe. Dorian Gray commet son premier crime – filmé à grand renfort d’ombres portées – dans la pièce secrète qui renferme tous ses jouets d’enfant, reliques d’une innocence perdue, et face à son portrait devenu méconnaissable, seul plan en couleurs de ce film au noir et blanc soyeux, preuve que la vraie vie est bien là, prisonnière de la toile. Albert Lewin, l’intellectuel esthète, est à l’aise dans l’univers sulfureux d’Oscar Wilde, qui lui permet de poursuivre ses réflexions sur les rapports ambigus entre l’art et la réalité, la beauté et le mal… Malgré une voix off sentencieuse, Le Portrait de Dorian Gray restera à jamais un grand film classique.
Année : 1945
De : Albert Lewin
Avec : Angela Lansbury, Art Berry Sr, Benge Wilson, Bevan Billy, Cedric Hardwicke, Devi Dja, Donna Reed, Douglas Walton, Eddie Aquilian, Forbes Mary, Fred Aldrich, George Sanders, Guy Bellis, Harry Adams, Harry Allen, Helena Benda, Hurd Hatfield, Jimmy Aubrey, Joseph E Bernard, Lilian Bond, Lowell Gilmore, Lydia Bilbrook, Mary Benoit, Miles Mander, Monica Bannister, Morton Lowry, Moyna MacGill, Peter Lawford, Renee Carson, Richard Fraser, Robert Greig
DVD/Blu-ray : 27 octobre 2021
Editeur : Carlotta Films
Année : 1951
De : Albert Lewin
Avec : Ava Gardner, James Mason, Nigel Patrick, Sheila Sim, Harold Warrender, Mario Cabré, Marius Goring, John Laurie
DVD/Blu-ray : 27 octobre 2021
Editeur : Carlotta Films
Année : 1951
De : Albert Lewin
Avec : Ava Gardner, James Mason, Nigel Patrick, Sheila Sim, Harold Warrender, Mario Cabré, Marius Goring, John Laurie
DVD/Blu-ray : 27 octobre 2021
Editeur : Carlotta Films
Année : 1951
De : Albert Lewin
Avec : Ava Gardner, James Mason, Nigel Patrick, Sheila Sim, Harold Warrender, Mario Cabré, Marius Goring, John Laurie
Télévision : 5 juillet 2018 à 13:35-15:35 sur Arte
film : drame
La plus belle femme du monde, Ava, dans un film mythique. Albert Lewin revisite la légende du Hollandais volant et fait de cette sublime histoire d'amour un précieux écrin pour Ava Gardner et James Mason. Leur beauté et celle du film traversent les âges et émerveillent à chaque vision. Critique : | Genre : splendeur. D’après la mythologie, Pandore est la première femme créée par Zeus pour se venger des hommes et de Prométhée, voleur de feu. Elle fut envoyée sur terre avec une jarre renfermant tous les maux de l’humanité, que, petite curieuse, elle s’empressa d’ouvrir… La somptueuse Pandora (Ava dans toute sa splendeur) fait aussi le malheur des hommes. Pour elle, ils meurent ou sacrifient ce qu’ils ont de plus cher. Ce n’est pas une garce, mais une déesse de marbre, étrangère à l’amour terrestre. Mais, un jour, elle aperçoit un voilier, dans la baie d’Esperanza la bien nommée. A son bord, un Hollandais solitaire qui semble l’attendre depuis des siècles… Albert Lewin fut un universitaire avant de devenir cinéaste. L’art et la beauté règnent sans partage sur ces noces de deux mythes, celui de Pandore et celui du Hollandais volant, condamné à errer sur les océans en attendant LA femme. Par touches de jaune d’or, rouge corrida, vert émeraude et bleu éperdu, Lewin l’esthète compose un fond de toile baroque pour enluminer Ava, vénus plongeant dans l’onde. Sur la plage où souffle le vent surréaliste de Dalí ou de Delvaux, des statues antiques témoignent de l’intemporalité de cette passion entre une nymphe de chair et un fantôme des mers.
Année : 1951
Avec : Albert Lewin, Ava Gardner, James Mason, Nigel Patrick, Sheila Sim, Harold Warrender, Mario Cabré, Marius Goring, John Laurie, Alan Rawsthorne, Albert Lewin, Albert Lewin
Télévision : 29 juin 2018 à 13:35-15:40 sur Arte
film : drame
La plus belle femme du monde, Ava, dans un film mythique. Albert Lewin revisite la légende du Hollandais volant et fait de cette sublime histoire d'amour un précieux écrin pour Ava Gardner et James Mason. Leur beauté et celle du film traversent les âges et émerveillent à chaque vision. Critique : | Genre : vénusté. D'après la mythologie, Pandore est la première femme créée par Zeus pour se venger des hommes et de Prométhée, voleur de feu. Parée de toutes les qualités, elle fut envoyée sur terre avec une jarre renfermant tous les maux de l'humanité, que, petite curieuse, elle s'empressa d'ouvrir... La somptueuse Pandora (Ava dans toute sa splendeur) fait aussi le malheur des hommes. Pour elle, ils meurent ou sacrifient ce qu'ils ont de plus cher. Ce n'est pas une garce, mais une déesse de marbre, étrangère au simple amour terrestre. Mais, un jour, elle aperçoit un voilier, dans la baie d'Esperanza la bien nommée. A son bord, un Hollandais solitaire qui semble l'attendre depuis des siècles... Que dire encore de ce film d'Albert Lewin, l'universitaire devenu cinéaste sur le tard et jugé trop cultivé par les studios ? Que l'art et la beauté règnent sans partage sur ces noces de deux mythes, celui de Pandore et celui du Hollandais volant, condamné à errer sur les océans en attendant LA femme. Par touches de jaune d'or, rouge corrida, vert émeraude et bleu éperdu, Lewin l'esthète compose un fond de toile baroque pour enluminer Ava, vénus plongeant dans l'onde. Sur la plage où souffle le vent surréaliste de Dalí ou de Delvaux, des statues antiques témoignent de l'intemporalité de cette passion entre une nymphe de chair et un fantôme de mer... Dédaigner Pandora ? Un affront à la mythologie du cinéma. — Guillemette Odicino Dimanche prochain, suite du cycle « Raretés et curiosités », avec Les Mains d'Orlac, de Karl Freund (USA, 1935), avec Peter Lorre.
Année : 1951
Avec : Albert Lewin, Ava Gardner, James Mason, Nigel Patrick, Sheila Sim, Harold Warrender, Mario Cabré, Marius Goring, John Laurie, Alan Rawsthorne, Albert Lewin, Albert Lewin
Télévision : 25 juin 2018 à 20:50-22:50 sur Arte
film : drame
La plus belle femme du monde, Ava, dans un film mythique. Albert Lewin revisite la légende du Hollandais volant et fait de cette sublime histoire d'amour un précieux écrin pour Ava Gardner et James Mason. Leur beauté et celle du film traversent les âges et émerveillent à chaque vision. Critique : | Genre : vénusté. D'après la mythologie, Pandore est la première femme créée par Zeus pour se venger des hommes et de Prométhée, voleur de feu. Parée de toutes les qualités, elle fut envoyée sur terre avec une jarre renfermant tous les maux de l'humanité, que, petite curieuse, elle s'empressa d'ouvrir... La somptueuse Pandora (Ava dans toute sa splendeur) fait aussi le malheur des hommes. Pour elle, ils meurent ou sacrifient ce qu'ils ont de plus cher. Ce n'est pas une garce, mais une déesse de marbre, étrangère au simple amour terrestre. Mais, un jour, elle aperçoit un voilier, dans la baie d'Esperanza la bien nommée. A son bord, un Hollandais solitaire qui semble l'attendre depuis des siècles... Que dire encore de ce film d'Albert Lewin, l'universitaire devenu cinéaste sur le tard et jugé trop cultivé par les studios ? Que l'art et la beauté règnent sans partage sur ces noces de deux mythes, celui de Pandore et celui du Hollandais volant, condamné à errer sur les océans en attendant LA femme. Par touches de jaune d'or, rouge corrida, vert émeraude et bleu éperdu, Lewin l'esthète compose un fond de toile baroque pour enluminer Ava, vénus plongeant dans l'onde. Sur la plage où souffle le vent surréaliste de Dalí ou de Delvaux, des statues antiques témoignent de l'intemporalité de cette passion entre une nymphe de chair et un fantôme de mer... Dédaigner Pandora ? Un affront à la mythologie du cinéma. — Guillemette Odicino Dimanche prochain, suite du cycle « Raretés et curiosités », avec Les Mains d'Orlac, de Karl Freund (USA, 1935), avec Peter Lorre.
Année : 1951
Avec : Albert Lewin, Ava Gardner, James Mason, Nigel Patrick, Sheila Sim, Harold Warrender, Mario Cabré, Marius Goring, John Laurie, Alan Rawsthorne, Albert Lewin, Albert Lewin
Cinéma : 15 février 2017
Année : 1951
De : Albert Lewin
Avec : James Mason, Ava Gardner, Nigel Patrick, Sheila Sim, Harold Warrender, Mario Cabré, Marius Goring, John Laurie, Pamela Kellino, Patricia Raine, Marguerite D'Alvarez, John La Pillina, Abraham Sofaer, Francisco Igual