Alain Fromager : passages TV

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Récemment en avril
 

Mort d'un président

Télévision : 6 avril à 23:25-01:00 sur La Chaîne Parlementaire

téléfilm biographique

31 mai 1973 : une image apparaît sur les écrans de télévision français. On y voit le président Georges Pompidou avec le visage gonflé et le corps engoncé dans un pardessus devenu trop étroit. C'est un homme malade qui a toutes les peines du monde à descendre les marches de la passerelle. La France découvre avec stupeur que son président va mourir. Retour sur le parcours d'un homme confronté à la maladie et à la mort. Un homme qui aime trop la vie pour penser qu'il va mourir et qui refuse d'admettre l'évidence. Un homme qui cherche auprès de sa femme et de son fils la force de lutter contre le mal. Un homme que rien ne destinait à la politique et que les caprices du destin, combinés à des talents personnels, ont permis d'accéder au pouvoir suprême... - Critique : Le 31 mai 1973, les téléspectateurs découvrent le visage bouffi de Georges Pompidou. Le président de la République, quoi qu'en dise « la voix de la France » (alias l'ORTF), est gravement malade. Il mourra moins d'un an plus tard. Pierre Aknine retrace les derniers mois de Pompidou à la manière d'un thriller : lumière blafarde, dialogues vifs, caméra nerveuse. Le parti pris se révèle judicieux pour raconter les basses manoeuvres des élus gaullistes et des conseillers politiques (le machiavélique duo Marie-France Garaud-Pierre Juillet, très bien joués par Florence Muller et André Marcon) qui, dans l'ombre, préparent la succession du chef de l'Etat. Mais plus contestable quand le récit s'attache aux rapports du président et de son épouse : la réalisation, souvent racoleuse, crée une tension artificielle dans des moments intimes qui n'en avaient pas forcément besoin. Le téléfilm vaut surtout pour la puissance d'incarnation de ses acteurs. Par un travail subtil sur les intonations et les postures, Samuel Labarthe et Cyrille Eldin composent respectivement un Chirac et un Balladur plus vrais que nature. Et Jean-François Balmer, méconnaissable, donne beaucoup de nuances à son interprétation de Pompidou agonisant. — Samuel Douhaire

Avec : Alain Fromager, André Marcon, Cyrille Eldin, Florence Müller, Jean-François Balmer, Laurent Bateau, Manuel Blanc, Samuel Labarthe, Xavier de, Évelyne Buyle

Récemment en avril
 

Mort d'un président

Télévision : 6 avril à 23:20-01:00 sur La Chaîne Parlementaire

téléfilm biographique

31 mai 1973 : une image apparaît sur les écrans de télévision français. On y voit le président Georges Pompidou avec le visage gonflé et le corps engoncé dans un pardessus devenu trop étroit. C'est un homme malade qui a toutes les peines du monde à descendre les marches de la passerelle. La France découvre avec stupeur que son président va mourir. Retour sur le parcours d'un homme confronté à la maladie et à la mort. Un homme qui aime trop la vie pour penser qu'il va mourir et qui refuse d'admettre l'évidence. Un homme qui cherche auprès de sa femme et de son fils la force de lutter contre le mal. Un homme que rien ne destinait à la politique et que les caprices du destin, combinés à des talents personnels, ont permis d'accéder au pouvoir suprême... - Critique : Le 31 mai 1973, les téléspectateurs découvrent le visage bouffi de Georges Pompidou. Le président de la République, quoi qu'en dise « la voix de la France » (alias l'ORTF), est gravement malade. Il mourra moins d'un an plus tard. Pierre Aknine retrace les derniers mois de Pompidou à la manière d'un thriller : lumière blafarde, dialogues vifs, caméra nerveuse. Le parti pris se révèle judicieux pour raconter les basses manoeuvres des élus gaullistes et des conseillers politiques (le machiavélique duo Marie-France Garaud-Pierre Juillet, très bien joués par Florence Muller et André Marcon) qui, dans l'ombre, préparent la succession du chef de l'Etat. Mais plus contestable quand le récit s'attache aux rapports du président et de son épouse : la réalisation, souvent racoleuse, crée une tension artificielle dans des moments intimes qui n'en avaient pas forcément besoin. Le téléfilm vaut surtout pour la puissance d'incarnation de ses acteurs. Par un travail subtil sur les intonations et les postures, Samuel Labarthe et Cyrille Eldin composent respectivement un Chirac et un Balladur plus vrais que nature. Et Jean-François Balmer, méconnaissable, donne beaucoup de nuances à son interprétation de Pompidou agonisant. — Samuel Douhaire

Avec : Alain Fromager, André Marcon, Cyrille Eldin, Florence Müller, Jean-François Balmer, Laurent Bateau, Manuel Blanc, Samuel Labarthe, Xavier de, Évelyne Buyle