Télévision : 25 avril à 07:36-08:05 sur Canal +

série humoristique

Saison:1 - Episode:2 - Florence essaye tant bien que mal de se mettre à l'écriture de son spectacle avec Pascal. Elle décide de reprendre sa vie en main en s'inscrivant à un cours de yoga. Mais la Mort s'invite chez elle sous les traits d'un homme étrange. Alors que Florence anime une vente de charité pour la lutte contre le cancer du sein, le jeune vendeur lui propose de venir dîner chez lui. - Critique : Après Éric Judor et Blanche Gardin, au tour de Florence Foresti de livrer une série-miroir sur sa vie d’humoriste parisienne nombriliste et névrosée. Son bouledogue adoré (une doublure), son pote de travail dépressif, ses copines divorcées, ses plans drague foireux, sa fille une semaine sur deux, ses ordonnances d’anxiolytiques… Sous influence anglo-saxonne (elle, c’est plutôt Ricky Gervais), la comédienne veut mêler l’autofiction vacharde et la chronique tendre. Mais, pour une telle force comique, elle reste étonnamment timide.Moins lunaire que Platane, moins dérangeante que La Meilleure Version de moi-même, Désordres, avec son quatuor de filles aux prises avec la quarantaine, assume son côté fleur bleue (Foresti s’offre même des séquences chantées). Hélas, les clichés de la comédie romantique citadine post-Sex and the City sont déclinés trop sagement, et la sensation de déjà-vu l’emporte. Même tiédeur du côté de la satire des mœurs bobos et des affres de la célébrité, qu’on aurait voulue plus saignante. Foresti a beau être cash sur ses petites mesquineries (ou comment utiliser sa notoriété pour couper la file), elle s’égratigne sans vraiment tomber le masque. La vérité crue affleure finalement quand les aveux d’égocentrisme cèdent la place à des émotions plus viscérales. Peur de la mort, sentiment d’injustice face aux normes de beauté… Là, on rit noir.

Année : 2021

Avec : Anouk Féral, Audrey Lamy, Baptiste Lecaplain, Bresson Clément, Béatrice Facquer, Christophe Canard, Eric Bougnon, Florence Foresti, Laetitia Vercken, Luc Antoni, Lucy Ordenacion, Renan Pacheco