Télévision : 9 avril à 16:29-18:12 sur Canal +

film : thriller

Après un attentat terroriste commis dans un aéroport de Madrid, Santiago Gómez Lasarte, dit Santi, un chauffeur de taxi qui a eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, est pris en otage par Hamza, un des terroristes survivants de l'attaque. Peu après, bardé d'explosifs, il est forcé de remonter Gran Vía, la principale artère de la capitale, bordée de magasins, d'hôtels et de cinémas. Les forces de l'ordre sont mobilisées pour tenter de le neutraliser tout en sauvant le malheureux d'une mort certaine... - Critique : Il faut vraiment avoir la foi pour croire en ce thriller espagnol, qui met un chauffeur de taxi madrilène, Santiago, aux prises avec un terroriste djihadiste en fuite, Hamza. Le fanatique n’a pas fait exploser son gilet chargé d’explosifs et Santiago va devenir à son tour une bombe humaine, qui se déclenche s’il s’immobilise. Le voilà condamné à marcher vers son Golgotha, dans ce film dépourvu de temps mort et de vraisemblance. En revanche, les caméras qui tremblent, les drones qui volent et les explosions qui vibrent ne manquent pas, tout comme les emprunts paresseux à Piège de cristal, Taken, Le Salaire de la peur et Speed. Filmée à la grue télescopique, la Gran Vía est totalement vidée de ses passants, tandis qu’en coulisse s’affaire la Guardia Civil sous pression. Un démineur se prénomme carrément Jesús mais la vedette, c’est Luis Tosar. Dans un rôle de héros ordinaire, au cœur d’une situation exceptionnelle et dangereuse, la star galicienne fait ce qu’elle peut et garde au fond de sa poche le chapelet du kamikaze, aux quatre-vintg-dix-neuf perles correspondant à tous les noms de Dieu (« All the Names of God »). Le thriller mue ainsi en fable sur le dépassement de soi et le pardon, sans convaincre davantage.

Année : 2023

De : Daniel Calparsoro

Avec : Anna Alarcón, Antonio Buil Pueyo, Fernando Cayo, Fátima-Zohra Mohamed, Inma Cuesta, Intissar El, Joan Solé, Lucas Nabor, Luis Tosar, Nourdin Batán, Patricia Vico, Roberto Enríquez