Télévision : 3 avril à 21:10-23:05 sur CStar

film : comédie

Vali a des rêves de gloire plein la tête. Elle aimerait faire carrière dans la chanson mais doit se contenter d'animer des mariages. Elle veut participer à un concours de chant afin de devenir choriste de Céline Dion mais son père, qui la soutient depuis toujours, ne peut pas l'accompagner. Il demande à son autre fille, Mina, thérapeuthe très rationnelle, de le remplacer. Or, les deux soeurs, aux caractères très différents, ne se sont pas parlé depuis un an. Les retrouvailles sont glaciales. Mina se moque des rêves de sa soeur mais surtout garde en elle un secret un peu trop lourd à porter... - Critique : Après deux films coréalisés avec Hervé Mimran (le succès public de Tout ce qui brille, en 2010 ; l’échec critique de Nous York, en 2012), c’est en solo que Géraldine Nakache signe son troisième long métrage. Elle y incarne une chanteuse de mariage nantaise qui doit se rendre à Paris, afin de passer une audition pour devenir choriste de Céline Dion. Pour l’occasion, l’héroïne est accompagnée de sa sœur thérapeute avec qui elle ne s’entend pas (Leïla Bekhti, éternelle complice de Nakache), tandis que son père (Patrick Timsit) effectue en secret sa première séance de chimiothérapie. Bancal, J’irai où tu iras hésite sans cesse entre mélo sur la reconstruction d’une famille minée par les non-dits et succédané d’un épisode de l’émission Strip-tease, en immersion parmi les fans de la chanteuse québécoise. L’humour oscille entre running gags pénibles (hurlements au téléphone en voiture à cause d’une connexion Bluetooth défectueuse) et clowneries d’un autre âge (Timsit se fait passer pour un sourd-muet ou pour un bègue).

Année : 2019

Avec : Bryan Marciano, Célia Pilastre, Francisco Romain, François Favrat, Géraldine Nakache, Jean-Gabriel Nordmann, Leila Bekhti, Pascale Arbillot, Patrick Timsit, Serge Avédikian, Thomas Lilti, Vincent Darmuzey