Télévision : 13 mars à 21:05-23:40 sur 6ter

film d'action

Dans les années 1960, David Banner travaille sur des mutations génétiques et choisit, contre l'avis de ses confrères, d'expérimenter ses découvertes sur lui. Peu de temps après, sa femme donne naissance à un enfant prénommé Bruce, qui présente rapidement quelques signes de mutation. Adulte, Bruce survit mystérieusement à un accident de laboratoire l'exposant à une surdose de rayons gamma. Son père refait surface et cherche à l'étudier. Bruce, dans un moment de colère, se transforme en géant vert indestructible, Hulk. Il est arrêté par l'armée et replonge dans son enfance, se souvenant que son père a essayé de le tuer. Hulk parvient à s'évader et se rend jusqu'à un lac, où il décide d'affronter son père... - Critique : Genre : hypertrophie maîtrisée. Star de la BD et de la télé, le gros tas de muscles vert nommé Hulk s'invite au cinéma, avec délicatesse. Confiée au réalisateur de Tigre et Dragon, cette superproduction montre un certain sens du raffinement. Dès le générique, Ang Lee imagine des plans stylisés, des images décadrées qui donnent à son film une griffe graphique séduisante. Plus audacieusement encore, il donne la priorité aux personnages. Sous le monstre, on redécouvre l'homme, Bruce Banner. Ce scientifique cache une faille secrète qui ouvre sur un profond trauma. Cette bonne vieille cuisine psychologique retrouve sa saveur dans une séquence de flash-back superbement rétro qui égrène tout au long du film les heures du terrible jour vécu par l'enfant rouquin, futur géant vert. C'est à son père que Bruce doit ses gènes mutants, qui, sous l'effet de la colère, le font enfler d'enfer. Le compte qu'ils ont à régler finit par prendre des proportions de champignon atomique, au risque d'écraser le film sous le poids de la surenchère. Mais l'ensemble redonne tout de même goût aux confiseries hollywoodiennes.

Année : 2003

De : Ang Lee

Avec : Cara Buono, Celia Weston, Eric Bana, Erwin Mike, Ferrigno Lou, Jennifer Connelly, Josh Lucas, Kersey Paul, Nick Nolte, Sam Elliott, Stan Lee, Todd Tesen