Télévision : 20 mars 2018 à 13:35-15:20 sur Arte

film policier

Bel exemple du polar à la française des années 1970. Giovanni joue sur du velours avec Ventura dans un rôle d'antihéros, roc un peu sur la touche, flanqué d'une jeune adjointe qui y croit encore. Critique : Film de José Giovanni (France/Italie, 1970). D'après Joseph Harrington. Image : Etienne Becker. Musique : François de Roubaix. 105 mn. Avec Lino Ventura : Marceau Leonetti. Marlène Jobert : Jeanne Dumas. Michel Constantin : Greg. Jean Sobieski : Aden. Alain Mottet : Frank Lambert. Bianca Saury : Marie Martin. Philippe March : Roger Martin. Monique Mélinand : Mme Loring. Genre : policier psychologique. L'inspecteur Marceau Leonetti est mis au rancart par ses chefs, qui veulent éviter un esclandre avec un personnage influent. Affecté aux sales besognes d'un commissariat du 18e arrondissement de Paris, il forme une assistante, Jeanne Dumas, petite Lyonnaise naïve et pressée de se dévouer. Puis la PJ confie à Marceau une mission délicate : retrouver Roger Martin, témoin d'un meurtre, qui se cache depuis des mois. Seule ­piste : son dernier domicile connu. Marceau et Jeanne partent à travers Paris. Deux tueurs mènent la même enquête. C'est la transposition d'un excellent roman de série noire, dont l'intrigue était située à New York. A partir d'un suspense purement policier, José Giovanni a tracé le portrait psychologique d'un flic - remarquablement interprété par Lino Ventura - qui est une sorte de force en action, et non un héros. Marlène Jobert tenait, ici, son deuxième grand rôle. Semé de détails vrais, traversé par des personnages authentiques ou pittoresques dans le Paris populaire de l'époque, Dernier Domicile connu est peut-être le meilleur film de l'inégal José Giovanni. Jacques Siclier

Année : 1970