Télévision : 8 novembre 2017 à 20:55-22:50 sur France 4

film d'espionnage

Bond, épisode 7. A partir d'un trafic de diamants, 007 se heurte à son ennemi de toujours. Action, sexe et gadgets technologiques toujours là, mais sans l'élan de Goldfinger. - Critique : Film de Guy Hamilton (Diamonds are forever, Grande-Bretagne, 1971). D'après Ian Fleming. 125 mn. VF. Avec Sean Connery, Jill St John, Charles Gray, Lana Wood.
Genre : espionnage chic.
Ce n'est pas le meilleur opus de la série culte, mais il est tout de même recommandable. On y retrouve Sean Connery (qui a pris un peu d'embonpoint depuis On ne vit que deux fois), la meilleure incarnation de James Bond. Dans cette septième aventure, qui nous conduit notamment à ­Amsterdam et à Las Vegas, l'agent flegmatique et séducteur 007 imite Spider-Man en haut d'un building, survit au four crématoire, file en ­bolide rouge aussi bien qu'en tracteur lunaire, s'échappe d'un pipeline enseveli en plein désert...
La sainte trinité - action, sexe et luxe de haute technologie - est globalement respectée, même si la quantité de gadgets et de pin-up langoureuses paraît moindre qu'ailleurs. On savoure le couple patibulaire de tueurs curieusement attifés, le décor délirant des baraques, le numéro de kung-fu de jeunes tigresses acrobates. Quant à James Bond, son style, par excellence moderne, ne souffre d'aucun signe de vieillissement...
Jacques Morice

Année : 1971