Toussaint Martinetti : passages TV

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Vendredi dernier
 

Elyas

Télévision : 13 juin à 02:27-04:08 sur Canal +

film d'action

Depuis son retour d'Afghanistan, Elyas, un ancien soldat des Forces spéciales devenu solitaire et paranoïaque, accepte parfois des missions de protection pour de riches clients. Cette fois, il est chargé d'assurer la sécurité de Nour, 13 ans, et de sa mère Amina, venues des Emirats arabes unis et réfugiées dans un château. Tandis que l'ex-militaire et l'adolescente au caractère difficile tentent de s'apprivoiser, un mystérieux commando attaque soudain la demeure. Elyas va tout faire pour protéger ses deux clientes... - Critique : Dix ans que Florent-Emilio Siri n’avait pas réalisé de long métrage. En 2012, après le succès du biopic Cloclo, le réalisateur s’est retrouvé à diriger une comédie balourde avec Franck Dubosc et Gérard Lanvin (Pension complète, en 2015), avant de produire la série Marseille (2016 - 2018), première création originale Netflix en France, et échec critique considérable. Avec Elyas, Emilio-Siri organise son retour à travers un blockbuster sans ambition. Un ancien militaire, traumatisé par une mission catastrophe en Afghanistan, accepte un poste de garde du corps pour une riche famille libanaise. Dès son arrivée, il découvre un complot fomenté par ses collègues pour capturer une fillette de 13 ans, qui se trouve être l’héritière d’un prince arabe autoritaire. Lorsque celle-ci finit par disparaître, notre héros va devoir parcourir le monde pour tenter de la sauver… Calqué trop sagement sur la saga John Wick, cette production bas du front enchaîne les scènes de baston mal chorégraphiées pour masquer la pauvreté de son récit. Pour ne rien arranger, chaque personnage est associé à un cliché ambulant : le guerrier mutique, les méchants arabes, la jeune fille innocente mais un peu bagarreuse quand même, et l’ami aux intentions troubles, qui apparaît et disparaît sans que l’on sache véritablement pourquoi. Roschdy Zem, à contre-emploi, sauve partiellement la mise grâce à son charisme naturel. Il paraît (presque) toujours crédible, même lorsqu’il doit éliminer tous les sbires du prince (ils sont a minima une centaine, forcément) ou bien sauter d’une tour en parachute. Et comme dans les productions américaines, le final laisse entendre qu’Elyas reviendra probablement. Pour le meilleur comme pour le pire.

Année : 2024

Avec : Aguibou Ba, Dimitri Storoge, Eric Savin, Frédéric Maranber, Jeanne Michel, Laëtitia Eïdo, Nabil Elouahabi, Olivia Bonamy, Roschdy Zem, Sherwan Haji, Sieme Miladi, Toussaint Martinetti

Jeudi dernier
 

Fratè

Télévision : 12 juin à 00:45-01:33 sur CStar

film : comédie

Après le décès de son père adoptif, Dumè découvre qu'il a un frère, Lucien. Pour toucher l'héritage du défunt, il va devoir cohabiter avec Lucien pendant un mois dans le maquis corse. C'est la condition sine qua non pour que tous deux puissent ensuite se partager la maison. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et la cohabitation va faire des étincelles. Entre Dumè, le Corse, et Lucien, le fils de sang qui souhaite prouver sa légitimité auprès de sa nouvelle "famille", les échanges vont être tendus, entrainant une bataille entres les deux "frères" pour obtenir cet héritage si précieux... - Critique : Déclaration d’amour pour l’île de Beauté, Fratè se déroule en Haute-Corse. Dans le village de Vezzani, à l’enterrement de son père, un agent immobilier du Val-de-Marne découvre l’existence d’un frère, architecte à Paris. Le patriarche défunt souhaite que ses enfants habitent ensemble durant trente jours. Une dernière volonté qui rappelle le rituel judaïque Shiv’ah, où chacun doit, pour faire le deuil, rester en présence des proches dans la maison familiale. Tout le comique repose sur cette cohabitation forcée, entre le fils adoptif d’origine africaine (Thomas Ngijol) et son demi-frère d’origine arabe (Samir Guesmi). Les deux acteurs, très en verve, multiplient les duels virils, entre football et bagarre, concours d’alcool et partie de chasse. Sans atteindre la subtilité de ses modèles, l’humour impertinent façon BD s’inspire autant d’Astérix en Corse, de Goscinny et Uderzo, que de L’Enquête corse, de Pétillon. Il fait la part belle à la culture locale, du lamentu entonné dans l’église au fromage de brebis qui « a du caractère ». Le déchaînement des émotions, négatives ou positives, reste le dénominateur commun à tous les personnages. L’astuce du scénario consiste à ne prendre parti pour aucun des deux héros — le fils installé contre le nouvel arrivant — tant ils se révèlent, l’un et l’autre, capables d’authentiques crasses ou de vraies maladresses. Jusqu’à ce dîner avec un questionnement frontal sur l’identité et la fraternité au-delà des origines ethniques, plus fin qu’il n’y paraît.

Année : 2022

De : Barbara Biancardini

Avec : Aurélien Gabrielli, Bruno Gouery, Cédric Appietto, Gina Jimenez, Gray Orsatelli, Jean-Pierre Lanfranchi, Karole Rocher, Marie-Ange Geronimi, Paul Garatte, Samir Guesmi, Thomas Ngijol, Toussaint Martinetti

Récemment en juin
 

Fratè

Télévision : 11 juin à 21:10-22:58 sur CStar

film : comédie

Après le décès de son père adoptif, Dumè découvre qu'il a un frère, Lucien. Pour toucher l'héritage du défunt, il va devoir cohabiter avec Lucien pendant un mois dans le maquis corse. C'est la condition sine qua non pour que tous deux puissent ensuite se partager la maison. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et la cohabitation va faire des étincelles. Entre Dumè, le Corse, et Lucien, le fils de sang qui souhaite prouver sa légitimité auprès de sa nouvelle "famille", les échanges vont être tendus, entrainant une bataille entres les deux "frères" pour obtenir cet héritage si précieux... - Critique : Déclaration d’amour pour l’île de Beauté, Fratè se déroule en Haute-Corse. Dans le village de Vezzani, à l’enterrement de son père, un agent immobilier du Val-de-Marne découvre l’existence d’un frère, architecte à Paris. Le patriarche défunt souhaite que ses enfants habitent ensemble durant trente jours. Une dernière volonté qui rappelle le rituel judaïque Shiv’ah, où chacun doit, pour faire le deuil, rester en présence des proches dans la maison familiale. Tout le comique repose sur cette cohabitation forcée, entre le fils adoptif d’origine africaine (Thomas Ngijol) et son demi-frère d’origine arabe (Samir Guesmi). Les deux acteurs, très en verve, multiplient les duels virils, entre football et bagarre, concours d’alcool et partie de chasse. Sans atteindre la subtilité de ses modèles, l’humour impertinent façon BD s’inspire autant d’Astérix en Corse, de Goscinny et Uderzo, que de L’Enquête corse, de Pétillon. Il fait la part belle à la culture locale, du lamentu entonné dans l’église au fromage de brebis qui « a du caractère ». Le déchaînement des émotions, négatives ou positives, reste le dénominateur commun à tous les personnages. L’astuce du scénario consiste à ne prendre parti pour aucun des deux héros — le fils installé contre le nouvel arrivant — tant ils se révèlent, l’un et l’autre, capables d’authentiques crasses ou de vraies maladresses. Jusqu’à ce dîner avec un questionnement frontal sur l’identité et la fraternité au-delà des origines ethniques, plus fin qu’il n’y paraît.

Année : 2022

De : Barbara Biancardini

Avec : Aurélien Gabrielli, Bruno Gouery, Cédric Appietto, Gina Jimenez, Gray Orsatelli, Jean-Pierre Lanfranchi, Karole Rocher, Marie-Ange Geronimi, Paul Garatte, Samir Guesmi, Thomas Ngijol, Toussaint Martinetti