Jack Cole : passages TV

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Récemment en avril
 

Les hommes préfèrent les blondes

Télévision : 5 avril à 13:30-15:00 sur Arte

film : comédie musicale

Lorelei et Dorothy, deux ravissantes danseuses de music-hall, partagent la même passion pour les hommes. Dorothy aime les collectionner pour leur charme tandis que Lorelei ne voit en eux que le plus court chemin vers les diamants, qui sont ses seuls véritables amis. Elle a réussi à séduire un riche héritier, Gus Esmond, qui lui offre une croisière en Europe, avec Dorothy comme chaperon. Cependant, Gus, méfiant, charge Malone, un détective privé, de surveiller Lorelei. Celui-ci tombe amoureux de la brune Dorothy, alors que Lorelei rencontre sir Francis Beekman, un vieux milliardaire, qui pourrait bien représenter un itinéraire plus rapide vers les fameux diamants... - Critique : D’un côté, une blonde qui préfère les hommes (très) riches, et de l’autre, une brune qui les aime beaux et tant pis s’ils sont pauvres. D’un cabaret américain à un cabaret parisien, avec une croisière très mouvementée entre les deux, elles vont trouver chaussures à leurs pieds, divins comme tout le reste de leur anatomie, cerveau compris … On reprend : d’un côté, Marilyn qui impose à jamais son personnage de blonde apparement candide mais merveilleusement finaude (« Je peux être intelligente quand il le faut, mais la plupart des hommes n’aiment pas ça ! »). De l’autre, Jane Russell, la brune piquante et sarcastique qui balance des bons mots toutes les deux secondes. Autour d’elles ? Un milliardaire jeune, un milliardaire vieux, un milliardaire enfant, un détective et une équipe d’athlètes. La drôlerie est constante et chaque numéro musical est devenu légendaire, à raison, comme le numéro de Marilyn en satin rose sur Diamonds Are a Girl’s Best Friends dont les paroles ne sont pas si légères que ça, et plutôt féministes : « Les hommes se refroidissent quand les femmes vieillissent/ Ils vous aiment quand la Bourse va bien/ Mais attention quand ça dégringole/ Ces lâches retournent voir leur épouse. » Deux autres moments, moins célèbres, sont de pures merveilles : Jane Russell se demandant où est passé l’amour au milieu d’un ballet de gymnastes en slip. Et cette même Jane imitant Marilyn lors d’une scène de procès au burlesque délicieux, avec Marcel Dalio en juge un peu dépassé ! Un chef-d’œuvre de fantaisie sur les rapports hommes-femmes avec deux actrices dont le talent laisse bouche bée.

Année : 1953

De : Hawks Howard

Avec : Charles Coburn, Elliott Reid, George Winslow, Henri Letondal, Jack Cole, Jane Russell, Leo Mostovoy, Marcel Dalio, Marilyn Monroe, Norma Varden, Taylor Holmes, Tommy Noonan, Wendell Howard

Récemment en mars
 

Les hommes préfèrent les blondes

Télévision : 31 mars à 20:55-22:25 sur Arte

film : comédie musicale

Lorelei et Dorothy, deux ravissantes danseuses de music-hall, partagent la même passion pour les hommes. Dorothy aime les collectionner pour leur charme tandis que Lorelei ne voit en eux que le plus court chemin vers les diamants, qui sont ses seuls véritables amis. Elle a réussi à séduire un riche héritier, Gus Esmond, qui lui offre une croisière en Europe, avec Dorothy comme chaperon. Cependant, Gus, méfiant, charge Malone, un détective privé, de surveiller Lorelei. Celui-ci tombe amoureux de la brune Dorothy, alors que Lorelei rencontre sir Francis Beekman, un vieux milliardaire, qui pourrait bien représenter un itinéraire plus rapide vers les fameux diamants... - Critique : L’une est brune, mangeuse d’hommes, l’autre, blonde, croqueuse de diamants. Les deux amies embarquent sur un transatlantique, chacune à sa proie attachée. Discrètement, Marilyn Monroe et Jane Russell transforment la comédie de Howard Hawks en manifeste féministe. Marilyn ose truffer ses répliques de quelques trouvailles de son cru. Sa plus belle création de dialoguiste : ébahi par la soudaine repartie de la bombe sexuelle, un phallocrate s’extasie : « Je croyais que vous étiez stupide ! » Et la fausse écervelée de rétorquer : « Je peux faire preuve d’intelligence quand c’est important, mais la plupart des hommes n’aiment pas ça ! » Jane Russell malmène les mots avec le même plaisir. La chorégraphie sert à merveille ce combat contre le machisme : panthère soyeuse mais affamée, Jane ondule dans une forêt d’hommes musclés, juste bons à prendre des coups de raquette ou à se ranger en haie d’honneur pour laisser passer Madame… Les héros masculins du film sont dépourvus de tout pouvoir de séduction. Contrairement au titre, les hommes ne préfèrent ni les blondes ni les brunes. Ils n’ont pas d’avis. Howard Hawks avait sous-estimé à l’époque la force satirique de son film. Mais, en expliquant qu’il avait « de très bonnes scènes rien qu’en faisant marcher les deux actrices dans une pièce », il avait vu juste. Les femmes, ici, sont des reines magnifiques.

Année : 1953

De : Hawks Howard

Avec : Charles Coburn, Elliott Reid, George Winslow, Henri Letondal, Jack Cole, Jane Russell, Leo Mostovoy, Marcel Dalio, Marilyn Monroe, Norma Varden, Taylor Holmes, Tommy Noonan, Wendell Howard

Antérieurement en 2023
 

Rivière sans retour

Télévision : 31 décembre 2023 à 13:30-15:00 sur Arte

film : western

En 1875, dans le Nord-Ouest des Etats-Unis. A sa sortie de prison, Matt Calder retourne dans un camp de chercheurs d'or pour récupérer son fils Mark, qu'il a confié à un ami quelques années auparavant. Le petit garçon a été élevé par Kay, une chanteuse de saloon. Matt s'installe avec son fils dans une petite cabane au bord d'une rivière sauvage. Un jour, Matt aperçoit Kay et son petit ami qui chavirent sur la rivière. Il leur sauve la vie. Harry Weston, le compagnon de Kay, le remercie et lui apprend qu'il veut se rendre à Council City pour effectuer les démarches qui lui permettront d'entrer en possession d'un lopin de terre qu'il a gagné à une partie de poker.... - Critique : Marilyn et les hommes à ses pieds : on est dans un saloon de fortune enfumé, qui sent la poussière, le cuir et le crottin. Elle murmure une chanson dépouillée, une chanson mélancolique qui vaut de l'or (One Silver Dollar, superbe ballade country de Lionel Newman). Les cow-boys écoutent, babas, la langue pendante. Un seul feint l'indifférence, passe en la regardant à peine, mais de fait tourne autour d'elle, c'est Mitchum. Sacrée séquence, en plan très large, d'un des premiers films tournés en Cinémascope, dans la nature sauvage du Canada montagneux. Pour Preminger (Laura), ce sera son seul western. Un river-movie relatant la descente en radeau d'un curieux attelage composé d'un père et de son fils, qui se connaissent à peine, et d'une chanteuse de beuglant. Une famille ? Pas encore, ils doivent d'abord apprendre à s'entendre. Pour cela, ils ont des priorités sur le feu : les Indiens à contrer et des démons à dompter (vengeance, séduction maladive, pulsion de viol). La rivière écumeuse, avec ses rapides ou son flux paisible, va les régénérer. Marilyn rayonne en jean, bottes et corsage. Nue sous la couverture aussi : le massage que Mitchum lui prodigue est d'un érotisme pour le moins original.

Année : 1954

De : Otto Preminger

Avec : Barbara Nichols, Beddoe Don, Calhoun Rory, Douglas Spencer, Edmund Cobb, Fred Aldrich, Jack Cole, John Doucette, Marilyn Monroe, Mitchell Kowall, Murvyn Vye, Robert Mitchum, Tommy Rettig

Antérieurement en 2023
 

Rivière sans retour

Télévision : 17 décembre 2023 à 21:00-22:30 sur Arte

film : western

En 1875, dans le Nord-Ouest des Etats-Unis. A sa sortie de prison, Matt Calder retourne dans un camp de chercheurs d'or pour récupérer son fils Mark, qu'il a confié à un ami quelques années auparavant. Le petit garçon a été élevé par Kay, une chanteuse de saloon. Matt s'installe avec son fils dans une petite cabane au bord d'une rivière sauvage. Un jour, Matt aperçoit Kay et son petit ami qui chavirent sur la rivière. Il leur sauve la vie. Harry Weston, le compagnon de Kay, le remercie et lui apprend qu'il veut se rendre à Council City pour effectuer les démarches qui lui permettront d'entrer en possession d'un lopin de terre qu'il a gagné à une partie de poker.... - Critique : | Genre : western tonifiant. Marilyn et les hommes à ses pieds : on est dans un saloon de fortune enfumé, qui sent la poussière, le cuir et le crottin. Elle murmure une chanson dépouillée, une chanson mélancolique qui vaut de l'or (One Silver Dollar, superbe ballade country de Lionel Newman). Les cow-boys écoutent, babas, la langue pendante. Un seul feint l'indifférence, passe en la regardant à peine, mais de fait tourne autour d'elle, c'est Mitchum. Sacrée séquence, en plan très large, d'un des premiers films tournés en Cinémascope, dans la nature sauvage du Canada montagneux. Pour Preminger (Laura), ce sera son seul western. Un river-movie relatant la descente en radeau d'un curieux attelage composé d'un père et de son fils, qui se connaissent à peine, et d'une chanteuse de beuglant. Une famille ? Pas encore, ils doivent d'abord apprendre à s'entendre. Pour cela, ils ont des priorités sur le feu : les Indiens à contrer et des démons à dompter (vengeance, séduction maladive, pulsion de viol). La rivière écumeuse, avec ses rapides ou son flux paisible, va les régénérer. Marilyn rayonne en jean, bottes et corsage. Nue sous la couverture aussi : le massage que Mitchum lui prodigue est d'un érotisme pour le moins original.

Année : 1954

De : Otto Preminger

Avec : Barbara Nichols, Beddoe Don, Calhoun Rory, Douglas Spencer, Edmund Cobb, Fred Aldrich, Jack Cole, John Doucette, Marilyn Monroe, Mitchell Kowall, Murvyn Vye, Robert Mitchum, Tommy Rettig