Etre une femme : passages TV

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Mardi dernier
 

Coup de chance

Télévision : 23 avril à 23:29-01:03 sur Canal +

film : comédie dramatique

Tout va pour le mieux entre Fanny et Jean. Le couple vit dans l'un des plus beaux quartiers de Paris. Jusqu'au jour où la jeune femme tombe par hasard sur un ancien camarade de classe, Alain, qui lui avoue avoir toujours eu le béguin pour elle. Le charme du jeune homme va très vite avoir raison de Fanny. A la suite de cette rencontre inattendue, Fanny et Alain décident de se revoir avant d'entamer une liaison charnelle aussi passionnée que dangereuse... - Critique : Woody Allen devrait ranger son passeport, les voyages ne lui réussissent plus. Douze ans après Minuit à Paris, qui réenchantait la capitale en projetant Owen Wilson dans le Montparnasse des années 1920 et les bras de Marion Cotillard, le cinéaste américain, 87 ans, retrouve la Ville lumière, mais pas la magie, dans Coup de chance. Le film tient davantage du vaudeville essoufflé que du rêve éveillé, rappelant ainsi la pénible virée espagnole de Rifkin’s Festival (2022) avec, en plus, un bémol impitoyable : alors que la carte postale de San Sebastián était rédigée en anglais, Woody se risque cette fois à diriger ses acteurs, tous français, dans la langue de Molière. Renonçant à la petite musique qui faisait encore, bon an mal an, le charme familier de son cinéma. Tout le monde ne dit pas « I love you », donc, mais « Je t’aime ». À l’occasion, Fanny (Lou de Laâge, très bien habillée) dit aussi : « Suzanne, Monsieur va prendre un cognac », mais ça, c’est quand elle parle à la bonne. Ou encore : « J’ai l’impression d’être une femme trophée », en s’adressant à son mari, Jean (Melvil Poupaud), lorsqu’il lui offre des bijoux ruineux dans leur appartement haussmannien de 200 mètres carrés. Entre deux réceptions où la malheureuse écoute Elsa Zylberstein ou Guillaume de Tonquédec débiter des mondanités en toc, Fanny tombe sur un ancien camarade de lycée, Alain (Niels Schneider). Écrivain soi-disant fauché, il incarne apparemment la bohème dans un coquet deux-pièces mansardé, tomettes et poutres à deux pas des Champs-Élysées, on n’invente rien. De déjeuner en balade, les voilà qui roucoulent sous la couette, tandis que le mari cocu, pour le moins louche, engage un détective privé. Des bourgeois évadés des années 1950, des platitudes sur l’amour et le hasard, une romance béate, un crime traité à la légère et une belle-mère (Valérie Lemercier, la seule qui s’en sorte, question de tempo) pour mener l’enquête… On rit un peu de la farce hors-sol (Jean, richard au rictus suspect, a réservé une chambre XL à son train électrique), on s’ennuie davantage, et c’est la perplexité qui gagne. S’il n’était pas tricard aux États-Unis et contraint de chercher des producteurs en Europe — notamment en France, où un public jusqu’ici fidèle se souvient qu’il n’a jamais été poursuivi à la suite des accusations de viol sur sa fille mineure —, l’auteur de Meurtre mystérieux à Manhattan et de Blue Jasmine aurait tourné son cinquantième et peut-être dernier long métrage à New York. Au lieu de quoi, il filme les jardins du Palais-Royal en regrettant Central Park, laisse ses acteurs à leur joie d’en être et son chef opérateur, Vittorio Storaro, à ses expériences déroutantes (notamment sur Melvil Poupaud, dont la moitié du visage semble suivie par un soleil portatif). Un coup pour rien.

Année : 2023

Avec : Anne Loiret, Arnaud Viard, Elsa Zylberstein, Grégory Gadebois, Guillaume de, Juliette Plumecocq-Mech, Lou de, Melvil Poupaud, Niels Schneider, Sara Martins, Valérie Lemercier, Yannick Choirat

Lundi dernier
 

Coup de chance

Télévision : 22 avril à 10:27-12:01 sur Canal +

film : comédie dramatique

Tout va pour le mieux entre Fanny et Jean. Le couple vit dans l'un des plus beaux quartiers de Paris. Jusqu'au jour où la jeune femme tombe par hasard sur un ancien camarade de classe, Alain, qui lui avoue avoir toujours eu le béguin pour elle. Le charme du jeune homme va très vite avoir raison de Fanny. A la suite de cette rencontre inattendue, Fanny et Alain décident de se revoir avant d'entamer une liaison charnelle aussi passionnée que dangereuse... - Critique : Woody Allen devrait ranger son passeport, les voyages ne lui réussissent plus. Douze ans après Minuit à Paris, qui réenchantait la capitale en projetant Owen Wilson dans le Montparnasse des années 1920 et les bras de Marion Cotillard, le cinéaste américain, 87 ans, retrouve la Ville lumière, mais pas la magie, dans Coup de chance. Le film tient davantage du vaudeville essoufflé que du rêve éveillé, rappelant ainsi la pénible virée espagnole de Rifkin’s Festival (2022) avec, en plus, un bémol impitoyable : alors que la carte postale de San Sebastián était rédigée en anglais, Woody se risque cette fois à diriger ses acteurs, tous français, dans la langue de Molière. Renonçant à la petite musique qui faisait encore, bon an mal an, le charme familier de son cinéma. Tout le monde ne dit pas « I love you », donc, mais « Je t’aime ». À l’occasion, Fanny (Lou de Laâge, très bien habillée) dit aussi : « Suzanne, Monsieur va prendre un cognac », mais ça, c’est quand elle parle à la bonne. Ou encore : « J’ai l’impression d’être une femme trophée », en s’adressant à son mari, Jean (Melvil Poupaud), lorsqu’il lui offre des bijoux ruineux dans leur appartement haussmannien de 200 mètres carrés. Entre deux réceptions où la malheureuse écoute Elsa Zylberstein ou Guillaume de Tonquédec débiter des mondanités en toc, Fanny tombe sur un ancien camarade de lycée, Alain (Niels Schneider). Écrivain soi-disant fauché, il incarne apparemment la bohème dans un coquet deux-pièces mansardé, tomettes et poutres à deux pas des Champs-Élysées, on n’invente rien. De déjeuner en balade, les voilà qui roucoulent sous la couette, tandis que le mari cocu, pour le moins louche, engage un détective privé. Des bourgeois évadés des années 1950, des platitudes sur l’amour et le hasard, une romance béate, un crime traité à la légère et une belle-mère (Valérie Lemercier, la seule qui s’en sorte, question de tempo) pour mener l’enquête… On rit un peu de la farce hors-sol (Jean, richard au rictus suspect, a réservé une chambre XL à son train électrique), on s’ennuie davantage, et c’est la perplexité qui gagne. S’il n’était pas tricard aux États-Unis et contraint de chercher des producteurs en Europe — notamment en France, où un public jusqu’ici fidèle se souvient qu’il n’a jamais été poursuivi à la suite des accusations de viol sur sa fille mineure —, l’auteur de Meurtre mystérieux à Manhattan et de Blue Jasmine aurait tourné son cinquantième et peut-être dernier long métrage à New York. Au lieu de quoi, il filme les jardins du Palais-Royal en regrettant Central Park, laisse ses acteurs à leur joie d’en être et son chef opérateur, Vittorio Storaro, à ses expériences déroutantes (notamment sur Melvil Poupaud, dont la moitié du visage semble suivie par un soleil portatif). Un coup pour rien.

Année : 2023

Avec : Anne Loiret, Arnaud Viard, Elsa Zylberstein, Grégory Gadebois, Guillaume de, Juliette Plumecocq-Mech, Lou de, Melvil Poupaud, Niels Schneider, Sara Martins, Valérie Lemercier, Yannick Choirat

Lundi dernier
 

Coup de chance

Télévision : 22 avril à 10:21-11:55 sur Canal +

film : comédie dramatique

Tout va pour le mieux entre Fanny et Jean. Le couple vit dans l'un des plus beaux quartiers de Paris. Jusqu'au jour où la jeune femme tombe par hasard sur un ancien camarade de classe, Alain, qui lui avoue avoir toujours eu le béguin pour elle. Le charme du jeune homme va très vite avoir raison de Fanny. A la suite de cette rencontre inattendue, Fanny et Alain décident de se revoir avant d'entamer une liaison charnelle aussi passionnée que dangereuse... - Critique : Woody Allen devrait ranger son passeport, les voyages ne lui réussissent plus. Douze ans après Minuit à Paris, qui réenchantait la capitale en projetant Owen Wilson dans le Montparnasse des années 1920 et les bras de Marion Cotillard, le cinéaste américain, 87 ans, retrouve la Ville lumière, mais pas la magie, dans Coup de chance. Le film tient davantage du vaudeville essoufflé que du rêve éveillé, rappelant ainsi la pénible virée espagnole de Rifkin’s Festival (2022) avec, en plus, un bémol impitoyable : alors que la carte postale de San Sebastián était rédigée en anglais, Woody se risque cette fois à diriger ses acteurs, tous français, dans la langue de Molière. Renonçant à la petite musique qui faisait encore, bon an mal an, le charme familier de son cinéma. Tout le monde ne dit pas « I love you », donc, mais « Je t’aime ». À l’occasion, Fanny (Lou de Laâge, très bien habillée) dit aussi : « Suzanne, Monsieur va prendre un cognac », mais ça, c’est quand elle parle à la bonne. Ou encore : « J’ai l’impression d’être une femme trophée », en s’adressant à son mari, Jean (Melvil Poupaud), lorsqu’il lui offre des bijoux ruineux dans leur appartement haussmannien de 200 mètres carrés. Entre deux réceptions où la malheureuse écoute Elsa Zylberstein ou Guillaume de Tonquédec débiter des mondanités en toc, Fanny tombe sur un ancien camarade de lycée, Alain (Niels Schneider). Écrivain soi-disant fauché, il incarne apparemment la bohème dans un coquet deux-pièces mansardé, tomettes et poutres à deux pas des Champs-Élysées, on n’invente rien. De déjeuner en balade, les voilà qui roucoulent sous la couette, tandis que le mari cocu, pour le moins louche, engage un détective privé. Des bourgeois évadés des années 1950, des platitudes sur l’amour et le hasard, une romance béate, un crime traité à la légère et une belle-mère (Valérie Lemercier, la seule qui s’en sorte, question de tempo) pour mener l’enquête… On rit un peu de la farce hors-sol (Jean, richard au rictus suspect, a réservé une chambre XL à son train électrique), on s’ennuie davantage, et c’est la perplexité qui gagne. S’il n’était pas tricard aux États-Unis et contraint de chercher des producteurs en Europe — notamment en France, où un public jusqu’ici fidèle se souvient qu’il n’a jamais été poursuivi à la suite des accusations de viol sur sa fille mineure —, l’auteur de Meurtre mystérieux à Manhattan et de Blue Jasmine aurait tourné son cinquantième et peut-être dernier long métrage à New York. Au lieu de quoi, il filme les jardins du Palais-Royal en regrettant Central Park, laisse ses acteurs à leur joie d’en être et son chef opérateur, Vittorio Storaro, à ses expériences déroutantes (notamment sur Melvil Poupaud, dont la moitié du visage semble suivie par un soleil portatif). Un coup pour rien.

Année : 2023

Avec : Anne Loiret, Arnaud Viard, Elsa Zylberstein, Grégory Gadebois, Guillaume de, Juliette Plumecocq-Mech, Lou de, Melvil Poupaud, Niels Schneider, Sara Martins, Valérie Lemercier, Yannick Choirat

Récemment en avril
 

Fais pas ci, fais pas ça

Télévision : 13 avril à 01:10-02:15 sur NRJ 12

série humoristique

Être (ou ne pas être) une femme. Saison:5 - Episode:4 - Christiane Potin débarque chez les Lepic pour aider Renaud, qui s'en sort difficilement depuis le départ de Fabienne au Québec pour une mission professionnelle. Mais à peine installée, elle commence déjà à faire des siennes, et soupçonne Soline de s'adonner à des activités peu recommandables. Elle pousse Renaud à agir. Ce dernier se retrouve finalement dans une situation embarrassante. Chez les Bouley, Denis et Valérie conseillent Eliott sur les techniques de séduction. Celui-ci espère enfin réussir à sortir avec une fille. Mais les deux parents sont loin d'être sur la même longueur d'ondes. Eliott finit par se lancer. Denis et Valérie ne sont pas au bout de leurs surprises...

De : Gabriel Julien-Laferrière

Avec : Alexandra Gentil, Bruno Salomone, Guillaume de, Isabelle Gélinas, Kempen-Hamel Thimothée, Tiphaine Haas, Valérie Bonneton, Yaniss Lespert