Télévision : 8 mai 2018 à 21:00-22:50 sur 6ter

film

Le sort s'acharne sur la marquise des Anges, que toute la Méditerranée se dispute. Le corsaire d'Escrainville la conduit une nouvelle fois au marché aux esclaves d'Alger, où elle est exposée parmi les pièces de choix. L'homme de confiance du sultan du Maroc, Mezzo-Morte, se dit qu'elle constituerait à coup sûr le plus bel ornement du harem de son maître et l'achète sans discuter. Pendant ce temps, Joffrey de Peyrac, toujours sur les traces de sa bien-aimée, est emprisonné à Alger, après avoir été capturé par les Barbaresques. Il réussit à s'évader, tandis qu'Angélique ne résiste qu'à grand-peine aux sollicitations du sultan. Osman, le grand maître du harem, la fait fouetter... Critique : Film français de Bernard Borderie (1968). Précédente diffusion : juillet 87. Angélique : Michèle Mercier. Joffrey de Peyrac : Robert Hossein. Osman Ferradji : Jean-Claude Pascal. Le sultan : Aly Ben Ayed. Colin Paturel : Helmut Schneider. Escrainville : Roger Pigaut. Fiche technique. Scénario : Bernard Borderie, Pascal Jardin et Francis Cosne, d'après un roman d'Anne et Serge Golon. Dialogues : B. Borderie, P. Jardin et F. Cosne. Images : Henri Persin. Décors : Robert Giordani. Montage : Christian Gaudin. Musique : Michel Magne. Critique parue dans Télérama 973. Durée annoncée : 100 mn. Le genre. Aventures historiques. L'histoire. Enlevée par d'Escrainville, Angélique est amenée à Alger, où elle est de nouveau vendue comme esclave. Elle est achetée par Mezzo-Morte, pourvoyeur du harem du sultan du Maroc. Joffrey de Peyrac, qui a retrouvé sa trace, est capturé par les Barbaresques et enfermé dans la prison d'Alger. Il s'en évade. Angélique résiste au sultan, mais elle est en danger. Ce que j'en pense. On est en plein exotisme pseudo-hollywoodien : Alger la blanche, sables du désert, sultan cruel, mystère du harem. Objet de la concupiscence masculine, Angélique passe de main en main, se bat pour échapper au viol et à divers sévices. On la voit fouettée en place publique comme dans les petits films des circuits érotiques des années 50-60. Bernard Borderie, à bout de souffle, a réalisé le film le plus médiocre, le plus affligeant de la série. Ce fut, heureusement, grâce à une conclusion hâtive, le dernier de la série. Nous en voilà enfin débarrassés. Pour combien de temps ? Jacques Siclier

Année : 1967

Avec : Jacques Santi, Robert Hossein, Roger Pigaut, Michèle Mercier, Helmut Schneider, Jean-Claude Pascal, Aly Ben Ayed, Michel Magne, Arturo Dominici, Bernard Borderie, Pascal Jardin, Francis Cosne, Henri Persin