Scarlett Mackmin : passages TV

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Récemment en septembre
 

Imitation Game

Télévision : 1er septembre à 13:30-15:20 sur Arte

film : biographie

Mathématicien de génie, Alan Turing est chargé par les autorités britanniques, dès 1939, de briser Enigma, le code secret utilisé par les Allemands. Une mission de haute importance car cette découverte pourrait mettre fin à la guerre. Il travaille sans relâche au sein des équipes réunies à Bletchley Park. Les relations d'Alan Turing avec ses collègues, Hugh Alexander, Denniston et Nock, sont compliquées, tant le scientifique se montre asocial. Seule Joan Clarke, une jeune femme brillante et avide de liberté, semble le comprendre. Alan Turing finit par la demander en mariage alors qu'il est homosexuel. Un secret qu'il tente de cacher tant bien que mal... - Critique : La machine s’appelait Enigma : permettant d’envoyer des messages cryptés, elle fut l’arme de l’Allemagne nazie pour diriger ses opérations militaires. L’homme s’appelait Alan Turing (1912-1954) : engagé pour briser le code des transmissions allemandes, ce mathématicien britannique devint un héros de l’ombre au service de son pays, avant d’être lui-même brisé. Condamné en 1952 pour homosexualité, il se suicida… À travers le portrait de ce génie asocial, capable de dialoguer avec les mécanismes les plus complexes, mais pas du tout fait pour les relations humaines, une hypothèse forte s’affirme : l’homme qui vainquit une machine en était une lui-même. Benedict Cumberbatch parvient à exprimer l’efficience presque robotisée de ­Turing mais aussi sa solitude, sa souffrance. Il nous donne à compren­dre cet être à part, homme du futur ouvrant la voie aux nouvelles technologies, sacrifié au nom de lois héritées d’un passé archaïque. Imitation Game couronne la réhabilitation du mathématicien, que la reine Elizabeth II, en 2013, a reconnu comme héros de guerre et a gracié de façon posthume.

Année : 2014

De : Tyldum Morten

Avec : Allen Leech, Beard Matthew, Benedict Cumberbatch, Charles Dance, Goodman Ilan, James Northcote, Keira Knightley, Mark Strong, Matthew Goode, Rory Kinnear, Scarlett Mackmin, Steven Waddington, Tom Goodman-Hill

Récemment en août
 

Imitation Game

Télévision : 26 août à 13:35-15:25 sur Arte

film : biographie

Mathématicien de génie, Alan Turing est chargé par les autorités britanniques, dès 1939, de briser Enigma, le code secret utilisé par les Allemands. Une mission de haute importance car cette découverte pourrait mettre fin à la guerre. Il travaille sans relâche au sein des équipes réunies à Bletchley Park. Les relations d'Alan Turing avec ses collègues, Hugh Alexander, Denniston et Nock, sont compliquées, tant le scientifique se montre asocial. Seule Joan Clarke, une jeune femme brillante et avide de liberté, semble le comprendre. Alan Turing finit par la demander en mariage alors qu'il est homosexuel. Un secret qu'il tente de cacher tant bien que mal... - Critique : La machine s’appelait Enigma : permettant d’envoyer des messages cryptés, elle fut l’arme de l’Allemagne nazie pour diriger ses opérations militaires. L’homme s’appelait Alan Turing (1912-1954) : engagé pour briser le code des transmissions allemandes, ce mathématicien britannique devint un héros de l’ombre au service de son pays, avant d’être lui-même brisé. Condamné en 1952 pour homosexualité, il se suicida… À travers le portrait de ce génie asocial, capable de dialoguer avec les mécanismes les plus complexes, mais pas du tout fait pour les relations humaines, une hypothèse forte s’affirme : l’homme qui vainquit une machine en était une lui-même. Benedict Cumberbatch parvient à exprimer l’efficience presque robotisée de ­Turing mais aussi sa solitude, sa souffrance. Il nous donne à compren­dre cet être à part, homme du futur ouvrant la voie aux nouvelles technologies, sacrifié au nom de lois héritées d’un passé archaïque. Imitation Game couronne la réhabilitation du mathématicien, que la reine Elizabeth II, en 2013, a reconnu comme héros de guerre et a gracié de façon posthume.

Année : 2014

De : Tyldum Morten

Avec : Allen Leech, Beard Matthew, Benedict Cumberbatch, Charles Dance, Goodman Ilan, James Northcote, Keira Knightley, Mark Strong, Matthew Goode, Rory Kinnear, Scarlett Mackmin, Steven Waddington, Tom Goodman-Hill

Récemment en août
 

Imitation Game

Télévision : 18 août à 21:00-22:50 sur Arte

film : biographie

Mathématicien de génie, Alan Turing est chargé par les autorités britanniques, dès 1939, de briser Enigma, le code secret utilisé par les Allemands. Une mission de haute importance car cette découverte pourrait mettre fin à la guerre. Il travaille sans relâche au sein des équipes réunies à Bletchley Park. Les relations d'Alan Turing avec ses collègues, Hugh Alexander, Denniston et Nock, sont compliquées, tant le scientifique se montre asocial. Seule Joan Clarke, une jeune femme brillante et avide de liberté, semble le comprendre. Alan Turing finit par la demander en mariage alors qu'il est homosexuel. Un secret qu'il tente de cacher tant bien que mal... - Critique : La machine s’appelait Enigma : permettant d’envoyer des messages cryptés, elle fut l’arme de l’Allemagne nazie pour diriger ses opérations militaires. L’homme s’appelait Alan Turing (1912-1954) : engagé pour briser le code des transmissions allemandes, ce mathématicien britannique devint un héros de l’ombre au service de son pays, avant d’être lui-même brisé. Condamné en 1952 pour homosexualité, il se suicida… À travers le portrait de ce génie asocial, capable de dialoguer avec les mécanismes les plus complexes, mais pas du tout fait pour les relations humaines, une hypothèse forte s’affirme : l’homme qui vainquit une machine en était une lui-même. L’interprétation de Benedict Cumberbatch se révèle alors décisive, l’acteur parvient à exprimer l’efficience presque robotisée de ­Turing mais aussi sa solitude, sa souffrance. Il nous donne à compren­dre cet être à part, homme du futur ouvrant la voie aux nouvelles technologies, sacrifié au nom de lois héritées d’un passé archaïque. Imitation Game couronne la réhabilitation du mathématicien, que la reine Elizabeth II, en 2013, a reconnu comme héros de guerre et a gracié de façon posthume.

Année : 2014

De : Tyldum Morten

Avec : Allen Leech, Beard Matthew, Benedict Cumberbatch, Charles Dance, Goodman Ilan, James Northcote, Keira Knightley, Mark Strong, Matthew Goode, Rory Kinnear, Scarlett Mackmin, Steven Waddington, Tom Goodman-Hill

Récemment en juin
 

Le chocolat

Télévision : 12 juin à 13:35-15:30 sur Arte

film : comédie dramatique

En 1959. Vianne Rocher et sa fillette Anouk ouvrent une chocolaterie dans le petit village de Lansquenet. Le délicieux parfum qui émane de leur boutique ne tarde pas à éveiller les papilles et la sympathie des habitants. Le comte de Reynaud, maire de la trop tranquille bourgade, ne peut pas accepter l'intrusion de cette étrangère un peu trop libre de moeurs, qui a le mauvais goût d'élever sa fille seule et de bouder obstinément les offices religieux. Armande et Joséphine n'en ont cure : elles viennent régulièrement noyer leurs problèmes dans un grand bol de chocolat. Offusqué, monsieur le maire entreprend une véritable croisade contre Vianne...

Année : 2001

De : Lasse Hallström

Avec : Alfred Molina, Antonio Gil Martínez, Aurelien Parent Koenig, Carrie-Anne Moss, Harrison Pratt, Hugh O'Conor, Hélène Cardona, Johnny Depp, Judi Dench, Juliette Binoche, Lena Olin, Scarlett Mackmin, Victoire Thivisol

Récemment en juin
 

Le chocolat

Télévision : 4 juin à 13:35-15:30 sur Arte

film : comédie dramatique

En 1959. Vianne Rocher et sa fillette Anouk ouvrent une chocolaterie dans le petit village de Lansquenet. Le délicieux parfum qui émane de leur boutique ne tarde pas à éveiller les papilles et la sympathie des habitants. Le comte de Reynaud, maire de la trop tranquille bourgade, ne peut pas accepter l'intrusion de cette étrangère un peu trop libre de moeurs, qui a le mauvais goût d'élever sa fille seule et de bouder obstinément les offices religieux. Armande et Joséphine n'en ont cure : elles viennent régulièrement noyer leurs problèmes dans un grand bol de chocolat. Offusqué, monsieur le maire entreprend une véritable croisade contre Vianne...

Année : 2001

De : Lasse Hallström

Avec : Alfred Molina, Antonio Gil Martínez, Aurelien Parent Koenig, Carrie-Anne Moss, Harrison Pratt, Hugh O'Conor, Hélène Cardona, Johnny Depp, Judi Dench, Juliette Binoche, Lena Olin, Scarlett Mackmin, Victoire Thivisol

Récemment en mai
 

Le chocolat

Télévision : 26 mai à 13:30-15:25 sur Arte

film : comédie dramatique

En 1959. Vianne Rocher et sa fillette Anouk ouvrent une chocolaterie dans le petit village de Lansquenet. Le délicieux parfum qui émane de leur boutique ne tarde pas à éveiller les papilles et la sympathie des habitants. Le comte de Reynaud, maire de la trop tranquille bourgade, ne peut pas accepter l'intrusion de cette étrangère un peu trop libre de moeurs, qui a le mauvais goût d'élever sa fille seule et de bouder obstinément les offices religieux. Armande et Joséphine n'en ont cure : elles viennent régulièrement noyer leurs problèmes dans un grand bol de chocolat. Offusqué, monsieur le maire entreprend une véritable croisade contre Vianne...

Année : 2001

De : Lasse Hallström

Avec : Alfred Molina, Antonio Gil Martínez, Aurelien Parent Koenig, Carrie-Anne Moss, Harrison Pratt, Hugh O'Conor, Hélène Cardona, Johnny Depp, Judi Dench, Juliette Binoche, Lena Olin, Scarlett Mackmin, Victoire Thivisol

Antérieurement en 2024
 

Empire of Light

Télévision : 18 janvier à 15:50-17:42 sur Canal +

film : drame

Hilary Small, responsable au cinéma Empire de Margate, sur la côte nord du Kent, en Angleterre, lutte depuis des années avec sa bipolarité. Elle tente de soigner sa maladie à coups de médicaments et de séances chez le psychologue. Mais sa solitude lui pèse énormément, bien qu'elle entretienne une liaison avec son directeur. L'arrivée d'un nouveau collègue, Stephen, change tout. Stephen, qui subit quotidiennement le racisme, trouve en Hilary une personne de confiance avec laquelle il peut partager ses joies et ses peines. Ils se rapprochent et tentent de soigner leurs blessures à travers l'amour du cinéma et de la musique... - Critique : Insoupçonnée vertu des confinements : le temps retrouvé pour penser à soi, aux siens, au présent et à l’imparfait. Moments de pause et d’introspection que certains cinéastes, d’ordinaire happés par un engrenage hollywoodien soudain grippé, mirent à profit pour dévoiler des bribes de leur intimité jusque-là farouchement tenue secrète. Après l’autobiographique The Fabelmans, de Steven Spielberg, Sam Mendes signe ainsi son premier scénario original, et originel. Lui qui avait déjà osé révéler les traumas enfantins de James Bond dans Skyfall ravive ici ses propres souvenirs d’adolescent dans un film éminemment proustien sur les vestiges des jours et le pouvoir consolateur du septième art. Le vrai héros d’Empire of Light est une salle de cinéma. Un paquebot Art déco en brique majestueusement décrépit et ancré face à la mer du Nord, sur la promenade de Margate, station balnéaire au nord de Douvres prisée par le peintre Turner pour l’éblouissante blafardise de son ciel. D’infinies nuances de gris que Roger Deakins, le chef opérateur attitré de Mendes (et des frères Coen) sait lui aussi sublimer. En cette année 1980, six personnes, six solitudes, ont trouvé refuge à l’Empire, temple du divertissement déjà en sursis. Sur cette famille recomposée veille un patron paternaliste, qui entretient une liaison abusive avec Hilary (prodigieuse Olivia Colman), sa plus dévouée et consciencieuse employée, vieille fille borderline tellement éteinte qu’elle se contente parfois de la maigre chaleur de ces étreintes non consenties. L’arrivée d’un nouveau factotum dans cette équipe soudée par le cafard vient apporter un soupçon de gaieté… et de couleur. Il s’appelle Stephen, la vingtaine, beau comme un dieu. Il est Noir. Ce qui est loin d’être un détail dans l’Angleterre sinistrée par le chômage, le racisme et la rigueur de Margaret Thatcher. Entre Stephen et Hilary, une idylle naît, d’une délicate évidence. Même s’il a l’âge de la fuite et elle, celui du déjà-vu, comme dans une chanson d’Anne Sylvestre. Déraison et sentiments. Ils se retrouvent pour faire l’amour dans la partie désaffectée du cinéma, une immense salle de bal envahie de pigeons et de poussière où trône toujours un piano à queue réduit au silence, fantôme d’un lustre perdu que le réalisateur convoque sans nostalgie. Il sera paradoxalement très peu question de cinéphilie dans ce film qui sacralise la salle, mais pas les auteurs. Hormis le vieux projectionniste dont la cabine est tapissée de photos de stars, les employés parlent plus volontiers du dernier vinyle des Specials et autres pépites punk du label 2 Tone Records que des films à l’affiche, dont on aperçoit furtivement les titres sur la devanture de néon (Raging Bull, Les Chariots de feu, The Blues Brothers…) sans que jamais la caméra ne s’immisce à l’intérieur de la salle pendant la projection. À une bouleversante exception près. Le cœur à marée basse, une fois de plus, Hilary décide de s’abandonner, enfin, aux sortilèges du grand écran. Ivresse immédiate. L’empire de la lumière n’a pas de frontières.

Année : 2022

Avec : Colin Firth, Crystal Clarke, Hannah Onslow, Jamie Whitlow, Justin Edwards, Micheal Ward, Monica Dolan, Olivia Colman, Ron Cook, Sara Stewart, Scarlett Mackmin, Toby Jones, Tom Brooke

Antérieurement en 2024
 

Empire of Light

Télévision : 10 janvier à 01:18-03:10 sur Canal +

film : drame

Hilary Small, responsable au cinéma Empire de Margate, sur la côte nord du Kent, en Angleterre, lutte depuis des années avec sa bipolarité. Elle tente de soigner sa maladie à coups de médicaments et de séances chez le psychologue. Mais sa solitude lui pèse énormément, bien qu'elle entretienne une liaison avec son directeur. L'arrivée d'un nouveau collègue, Stephen, change tout. Stephen, qui subit quotidiennement le racisme, trouve en Hilary une personne de confiance avec laquelle il peut partager ses joies et ses peines. Ils se rapprochent et tentent de soigner leurs blessures à travers l'amour du cinéma et de la musique... - Critique : Insoupçonnée vertu des confinements : le temps retrouvé pour penser à soi, aux siens, au présent et à l’imparfait. Moments de pause et d’introspection que certains cinéastes, d’ordinaire happés par un engrenage hollywoodien soudain grippé, mirent à profit pour dévoiler des bribes de leur intimité jusque-là farouchement tenue secrète. Après l’autobiographique The Fabelmans, de Steven Spielberg, Sam Mendes signe ainsi son premier scénario original, et originel. Lui qui avait déjà osé révéler les traumas enfantins de James Bond dans Skyfall ravive ici ses propres souvenirs d’adolescent dans un film éminemment proustien sur les vestiges des jours et le pouvoir consolateur du septième art. Le vrai héros d’Empire of Light est une salle de cinéma. Un paquebot Art déco en brique majestueusement décrépit et ancré face à la mer du Nord, sur la promenade de Margate, station balnéaire au nord de Douvres prisée par le peintre Turner pour l’éblouissante blafardise de son ciel. D’infinies nuances de gris que Roger Deakins, le chef opérateur attitré de Mendes (et des frères Coen) sait lui aussi sublimer. En cette année 1980, six personnes, six solitudes, ont trouvé refuge à l’Empire, temple du divertissement déjà en sursis. Sur cette famille recomposée veille un patron paternaliste, qui entretient une liaison abusive avec Hilary (prodigieuse Olivia Colman), sa plus dévouée et consciencieuse employée, vieille fille borderline tellement éteinte qu’elle se contente parfois de la maigre chaleur de ces étreintes non consenties. L’arrivée d’un nouveau factotum dans cette équipe soudée par le cafard vient apporter un soupçon de gaieté… et de couleur. Il s’appelle Stephen, la vingtaine, beau comme un dieu. Il est Noir. Ce qui est loin d’être un détail dans l’Angleterre sinistrée par le chômage, le racisme et la rigueur de Margaret Thatcher. Entre Stephen et Hilary, une idylle naît, d’une délicate évidence. Même s’il a l’âge de la fuite et elle, celui du déjà-vu, comme dans une chanson d’Anne Sylvestre. Déraison et sentiments. Ils se retrouvent pour faire l’amour dans la partie désaffectée du cinéma, une immense salle de bal envahie de pigeons et de poussière où trône toujours un piano à queue réduit au silence, fantôme d’un lustre perdu que le réalisateur convoque sans nostalgie. Il sera paradoxalement très peu question de cinéphilie dans ce film qui sacralise la salle, mais pas les auteurs. Hormis le vieux projectionniste dont la cabine est tapissée de photos de stars, les employés parlent plus volontiers du dernier vinyle des Specials et autres pépites punk du label 2 Tone Records que des films à l’affiche, dont on aperçoit furtivement les titres sur la devanture de néon (Raging Bull, Les Chariots de feu, The Blues Brothers…) sans que jamais la caméra ne s’immisce à l’intérieur de la salle pendant la projection. À une bouleversante exception près. Le cœur à marée basse, une fois de plus, Hilary décide de s’abandonner, enfin, aux sortilèges du grand écran. Ivresse immédiate. L’empire de la lumière n’a pas de frontières.

Année : 2022

Avec : Colin Firth, Crystal Clarke, Hannah Onslow, Jamie Whitlow, Justin Edwards, Micheal Ward, Monica Dolan, Olivia Colman, Ron Cook, Sara Stewart, Scarlett Mackmin, Toby Jones, Tom Brooke

Antérieurement en 2023
 

Empire of Light

Télévision : 19 décembre 2023 à 10:07-11:59 sur Canal +

film : drame

Hilary Small, responsable au cinéma Empire de Margate, sur la côte nord du Kent, en Angleterre, lutte depuis des années avec sa bipolarité. Elle tente de soigner sa maladie à coups de médicaments et de séances chez le psychologue. Mais sa solitude lui pèse énormément, bien qu'elle entretienne une liaison avec son directeur. L'arrivée d'un nouveau collègue, Stephen, change tout. Stephen, qui subit quotidiennement le racisme, trouve en Hilary une personne de confiance avec laquelle il peut partager ses joies et ses peines. Ils se rapprochent et tentent de soigner leurs blessures à travers l'amour du cinéma et de la musique... - Critique : Insoupçonnée vertu des confinements : le temps retrouvé pour penser à soi, aux siens, au présent et à l’imparfait. Moments de pause et d’introspection que certains cinéastes, d’ordinaire happés par un engrenage hollywoodien soudain grippé, mirent à profit pour dévoiler des bribes de leur intimité jusque-là farouchement tenue secrète. Après l’autobiographique The Fabelmans, de Steven Spielberg, Sam Mendes signe ainsi son premier scénario original, et originel. Lui qui avait déjà osé révéler les traumas enfantins de James Bond dans Skyfall ravive ici ses propres souvenirs d’adolescent dans un film éminemment proustien sur les vestiges des jours et le pouvoir consolateur du septième art. Le vrai héros d’Empire of Light est une salle de cinéma. Un paquebot Art déco en brique majestueusement décrépit et ancré face à la mer du Nord, sur la promenade de Margate, station balnéaire au nord de Douvres prisée par le peintre Turner pour l’éblouissante blafardise de son ciel. D’infinies nuances de gris que Roger Deakins, le chef opérateur attitré de Mendes (et des frères Coen) sait lui aussi sublimer. En cette année 1980, six personnes, six solitudes, ont trouvé refuge à l’Empire, temple du divertissement déjà en sursis. Sur cette famille recomposée veille un patron paternaliste, qui entretient une liaison abusive avec Hilary (prodigieuse Olivia Colman), sa plus dévouée et consciencieuse employée, vieille fille borderline tellement éteinte qu’elle se contente parfois de la maigre chaleur de ces étreintes non consenties. L’arrivée d’un nouveau factotum dans cette équipe soudée par le cafard vient apporter un soupçon de gaieté… et de couleur. Il s’appelle Stephen, la vingtaine, beau comme un dieu. Il est Noir. Ce qui est loin d’être un détail dans l’Angleterre sinistrée par le chômage, le racisme et la rigueur de Margaret Thatcher. Entre Stephen et Hilary, une idylle naît, d’une délicate évidence. Même s’il a l’âge de la fuite et elle, celui du déjà-vu, comme dans une chanson d’Anne Sylvestre. Déraison et sentiments. Ils se retrouvent pour faire l’amour dans la partie désaffectée du cinéma, une immense salle de bal envahie de pigeons et de poussière où trône toujours un piano à queue réduit au silence, fantôme d’un lustre perdu que le réalisateur convoque sans nostalgie. Il sera paradoxalement très peu question de cinéphilie dans ce film qui sacralise la salle, mais pas les auteurs. Hormis le vieux projectionniste dont la cabine est tapissée de photos de stars, les employés parlent plus volontiers du dernier vinyle des Specials et autres pépites punk du label 2 Tone Records que des films à l’affiche, dont on aperçoit furtivement les titres sur la devanture de néon (Raging Bull, Les Chariots de feu, The Blues Brothers…) sans que jamais la caméra ne s’immisce à l’intérieur de la salle pendant la projection. À une bouleversante exception près. Le cœur à marée basse, une fois de plus, Hilary décide de s’abandonner, enfin, aux sortilèges du grand écran. Ivresse immédiate. L’empire de la lumière n’a pas de frontières.

Année : 2022

Avec : Colin Firth, Crystal Clarke, Hannah Onslow, Jamie Whitlow, Justin Edwards, Micheal Ward, Monica Dolan, Olivia Colman, Ron Cook, Sara Stewart, Scarlett Mackmin, Toby Jones, Tom Brooke

Antérieurement en 2023
 

Empire of Light

Télévision : 8 décembre 2023 à 15:30-17:21 sur Canal +

film : drame

Hilary Small, responsable au cinéma Empire de Margate, sur la côte nord du Kent, en Angleterre, lutte depuis des années avec sa bipolarité. Elle tente de soigner sa maladie à coups de médicaments et de séances chez le psychologue. Mais sa solitude lui pèse énormément, bien qu'elle entretienne une liaison avec son directeur. L'arrivée d'un nouveau collègue, Stephen, change tout. Stephen, qui subit quotidiennement le racisme, trouve en Hilary une personne de confiance avec laquelle il peut partager ses joies et ses peines. Ils se rapprochent et tentent de soigner leurs blessures à travers l'amour du cinéma et de la musique... - Critique : Insoupçonnée vertu des confinements : le temps retrouvé pour penser à soi, aux siens, au présent et à l’imparfait. Moments de pause et d’introspection que certains cinéastes, d’ordinaire happés par un engrenage hollywoodien soudain grippé, mirent à profit pour dévoiler des bribes de leur intimité jusque-là farouchement tenue secrète. Après l’autobiographique The Fabelmans, de Steven Spielberg, Sam Mendes signe ainsi son premier scénario original, et originel. Lui qui avait déjà osé révéler les traumas enfantins de James Bond dans Skyfall ravive ici ses propres souvenirs d’adolescent dans un film éminemment proustien sur les vestiges des jours et le pouvoir consolateur du septième art. Le vrai héros d’Empire of Light est une salle de cinéma. Un paquebot Art déco en brique majestueusement décrépit et ancré face à la mer du Nord, sur la promenade de Margate, station balnéaire au nord de Douvres prisée par le peintre Turner pour l’éblouissante blafardise de son ciel. D’infinies nuances de gris que Roger Deakins, le chef opérateur attitré de Mendes (et des frères Coen) sait lui aussi sublimer. En cette année 1980, six personnes, six solitudes, ont trouvé refuge à l’Empire, temple du divertissement déjà en sursis. Sur cette famille recomposée veille un patron paternaliste, qui entretient une liaison abusive avec Hilary (prodigieuse Olivia Colman), sa plus dévouée et consciencieuse employée, vieille fille borderline tellement éteinte qu’elle se contente parfois de la maigre chaleur de ces étreintes non consenties. L’arrivée d’un nouveau factotum dans cette équipe soudée par le cafard vient apporter un soupçon de gaieté… et de couleur. Il s’appelle Stephen, la vingtaine, beau comme un dieu. Il est Noir. Ce qui est loin d’être un détail dans l’Angleterre sinistrée par le chômage, le racisme et la rigueur de Margaret Thatcher. Entre Stephen et Hilary, une idylle naît, d’une délicate évidence. Même s’il a l’âge de la fuite et elle, celui du déjà-vu, comme dans une chanson d’Anne Sylvestre. Déraison et sentiments. Ils se retrouvent pour faire l’amour dans la partie désaffectée du cinéma, une immense salle de bal envahie de pigeons et de poussière où trône toujours un piano à queue réduit au silence, fantôme d’un lustre perdu que le réalisateur convoque sans nostalgie. Il sera paradoxalement très peu question de cinéphilie dans ce film qui sacralise la salle, mais pas les auteurs. Hormis le vieux projectionniste dont la cabine est tapissée de photos de stars, les employés parlent plus volontiers du dernier vinyle des Specials et autres pépites punk du label 2 Tone Records que des films à l’affiche, dont on aperçoit furtivement les titres sur la devanture de néon (Raging Bull, Les Chariots de feu, The Blues Brothers…) sans que jamais la caméra ne s’immisce à l’intérieur de la salle pendant la projection. À une bouleversante exception près. Le cœur à marée basse, une fois de plus, Hilary décide de s’abandonner, enfin, aux sortilèges du grand écran. Ivresse immédiate. L’empire de la lumière n’a pas de frontières.

Année : 2022

Avec : Colin Firth, Crystal Clarke, Hannah Onslow, Jamie Whitlow, Justin Edwards, Micheal Ward, Monica Dolan, Olivia Colman, Ron Cook, Sara Stewart, Scarlett Mackmin, Toby Jones, Tom Brooke

Antérieurement en 2023
 

Empire of Light

Télévision : 5 décembre 2023 à 01:54-03:46 sur Canal +

film : drame

Hilary Small, responsable au cinéma Empire de Margate, sur la côte nord du Kent, en Angleterre, lutte depuis des années avec sa bipolarité. Elle tente de soigner sa maladie à coups de médicaments et de séances chez le psychologue. Mais sa solitude lui pèse énormément, bien qu'elle entretienne une liaison avec son directeur. L'arrivée d'un nouveau collègue, Stephen, change tout. Stephen, qui subit quotidiennement le racisme, trouve en Hilary une personne de confiance avec laquelle il peut partager ses joies et ses peines. Ils se rapprochent et tentent de soigner leurs blessures à travers l'amour du cinéma et de la musique... - Critique : Insoupçonnée vertu des confinements : le temps retrouvé pour penser à soi, aux siens, au présent et à l’imparfait. Moments de pause et d’introspection que certains cinéastes, d’ordinaire happés par un engrenage hollywoodien soudain grippé, mirent à profit pour dévoiler des bribes de leur intimité jusque-là farouchement tenue secrète. Après l’autobiographique The Fabelmans, de Steven Spielberg, Sam Mendes signe ainsi son premier scénario original, et originel. Lui qui avait déjà osé révéler les traumas enfantins de James Bond dans Skyfall ravive ici ses propres souvenirs d’adolescent dans un film éminemment proustien sur les vestiges des jours et le pouvoir consolateur du septième art. Le vrai héros d’Empire of Light est une salle de cinéma. Un paquebot Art déco en brique majestueusement décrépit et ancré face à la mer du Nord, sur la promenade de Margate, station balnéaire au nord de Douvres prisée par le peintre Turner pour l’éblouissante blafardise de son ciel. D’infinies nuances de gris que Roger Deakins, le chef opérateur attitré de Mendes (et des frères Coen) sait lui aussi sublimer. En cette année 1980, six personnes, six solitudes, ont trouvé refuge à l’Empire, temple du divertissement déjà en sursis. Sur cette famille recomposée veille un patron paternaliste, qui entretient une liaison abusive avec Hilary (prodigieuse Olivia Colman), sa plus dévouée et consciencieuse employée, vieille fille borderline tellement éteinte qu’elle se contente parfois de la maigre chaleur de ces étreintes non consenties. L’arrivée d’un nouveau factotum dans cette équipe soudée par le cafard vient apporter un soupçon de gaieté… et de couleur. Il s’appelle Stephen, la vingtaine, beau comme un dieu. Il est Noir. Ce qui est loin d’être un détail dans l’Angleterre sinistrée par le chômage, le racisme et la rigueur de Margaret Thatcher. Entre Stephen et Hilary, une idylle naît, d’une délicate évidence. Même s’il a l’âge de la fuite et elle, celui du déjà-vu, comme dans une chanson d’Anne Sylvestre. Déraison et sentiments. Ils se retrouvent pour faire l’amour dans la partie désaffectée du cinéma, une immense salle de bal envahie de pigeons et de poussière où trône toujours un piano à queue réduit au silence, fantôme d’un lustre perdu que le réalisateur convoque sans nostalgie. Il sera paradoxalement très peu question de cinéphilie dans ce film qui sacralise la salle, mais pas les auteurs. Hormis le vieux projectionniste dont la cabine est tapissée de photos de stars, les employés parlent plus volontiers du dernier vinyle des Specials et autres pépites punk du label 2 Tone Records que des films à l’affiche, dont on aperçoit furtivement les titres sur la devanture de néon (Raging Bull, Les Chariots de feu, The Blues Brothers…) sans que jamais la caméra ne s’immisce à l’intérieur de la salle pendant la projection. À une bouleversante exception près. Le cœur à marée basse, une fois de plus, Hilary décide de s’abandonner, enfin, aux sortilèges du grand écran. Ivresse immédiate. L’empire de la lumière n’a pas de frontières.

Année : 2022

Avec : Colin Firth, Crystal Clarke, Hannah Onslow, Jamie Whitlow, Justin Edwards, Micheal Ward, Monica Dolan, Olivia Colman, Ron Cook, Sara Stewart, Scarlett Mackmin, Toby Jones, Tom Brooke

Antérieurement en 2023
 

Empire of Light

Télévision : 30 novembre 2023 à 08:11-10:02 sur Canal +

film : drame

Hilary Small, responsable au cinéma Empire de Margate, sur la côte nord du Kent, en Angleterre, lutte depuis des années avec sa bipolarité. Elle tente de soigner sa maladie à coups de médicaments et de séances chez le psychologue. Mais sa solitude lui pèse énormément, bien qu'elle entretienne une liaison avec son directeur. L'arrivée d'un nouveau collègue, Stephen, change tout. Stephen, qui subit quotidiennement le racisme, trouve en Hilary une personne de confiance avec laquelle il peut partager ses joies et ses peines. Ils se rapprochent et tentent de soigner leurs blessures à travers l'amour du cinéma et de la musique... - Critique : Insoupçonnée vertu des confinements : le temps retrouvé pour penser à soi, aux siens, au présent et à l’imparfait. Moments de pause et d’introspection que certains cinéastes, d’ordinaire happés par un engrenage hollywoodien soudain grippé, mirent à profit pour dévoiler des bribes de leur intimité jusque-là farouchement tenue secrète. Après l’autobiographique The Fabelmans, de Steven Spielberg, Sam Mendes signe ainsi son premier scénario original, et originel. Lui qui avait déjà osé révéler les traumas enfantins de James Bond dans Skyfall ravive ici ses propres souvenirs d’adolescent dans un film éminemment proustien sur les vestiges des jours et le pouvoir consolateur du septième art. Le vrai héros d’Empire of Light est une salle de cinéma. Un paquebot Art déco en brique majestueusement décrépit et ancré face à la mer du Nord, sur la promenade de Margate, station balnéaire au nord de Douvres prisée par le peintre Turner pour l’éblouissante blafardise de son ciel. D’infinies nuances de gris que Roger Deakins, le chef opérateur attitré de Mendes (et des frères Coen) sait lui aussi sublimer. En cette année 1980, six personnes, six solitudes, ont trouvé refuge à l’Empire, temple du divertissement déjà en sursis. Sur cette famille recomposée veille un patron paternaliste, qui entretient une liaison abusive avec Hilary (prodigieuse Olivia Colman), sa plus dévouée et consciencieuse employée, vieille fille borderline tellement éteinte qu’elle se contente parfois de la maigre chaleur de ces étreintes non consenties. L’arrivée d’un nouveau factotum dans cette équipe soudée par le cafard vient apporter un soupçon de gaieté… et de couleur. Il s’appelle Stephen, la vingtaine, beau comme un dieu. Il est Noir. Ce qui est loin d’être un détail dans l’Angleterre sinistrée par le chômage, le racisme et la rigueur de Margaret Thatcher. Entre Stephen et Hilary, une idylle naît, d’une délicate évidence. Même s’il a l’âge de la fuite et elle, celui du déjà-vu, comme dans une chanson d’Anne Sylvestre. Déraison et sentiments. Ils se retrouvent pour faire l’amour dans la partie désaffectée du cinéma, une immense salle de bal envahie de pigeons et de poussière où trône toujours un piano à queue réduit au silence, fantôme d’un lustre perdu que le réalisateur convoque sans nostalgie. Il sera paradoxalement très peu question de cinéphilie dans ce film qui sacralise la salle, mais pas les auteurs. Hormis le vieux projectionniste dont la cabine est tapissée de photos de stars, les employés parlent plus volontiers du dernier vinyle des Specials et autres pépites punk du label 2 Tone Records que des films à l’affiche, dont on aperçoit furtivement les titres sur la devanture de néon (Raging Bull, Les Chariots de feu, The Blues Brothers…) sans que jamais la caméra ne s’immisce à l’intérieur de la salle pendant la projection. À une bouleversante exception près. Le cœur à marée basse, une fois de plus, Hilary décide de s’abandonner, enfin, aux sortilèges du grand écran. Ivresse immédiate. L’empire de la lumière n’a pas de frontières.

Année : 2022

Avec : Colin Firth, Crystal Clarke, Hannah Onslow, Jamie Whitlow, Justin Edwards, Micheal Ward, Monica Dolan, Olivia Colman, Ron Cook, Sara Stewart, Scarlett Mackmin, Toby Jones, Tom Brooke

Antérieurement en 2023
 

Empire of Light

Télévision : 28 novembre 2023 à 22:32-00:23 sur Canal +

film : drame

Hilary Small, responsable au cinéma Empire de Margate, sur la côte nord du Kent, en Angleterre, lutte depuis des années avec sa bipolarité. Elle tente de soigner sa maladie à coups de médicaments et de séances chez le psychologue. Mais sa solitude lui pèse énormément, bien qu'elle entretienne une liaison avec son directeur. L'arrivée d'un nouveau collègue, Stephen, change tout. Stephen, qui subit quotidiennement le racisme, trouve en Hilary une personne de confiance avec laquelle il peut partager ses joies et ses peines. Ils se rapprochent et tentent de soigner leurs blessures à travers l'amour du cinéma et de la musique... - Critique : Insoupçonnée vertu des confinements : le temps retrouvé pour penser à soi, aux siens, au présent et à l’imparfait. Moments de pause et d’introspection que certains cinéastes, d’ordinaire happés par un engrenage hollywoodien soudain grippé, mirent à profit pour dévoiler des bribes de leur intimité jusque-là farouchement tenue secrète. Après l’autobiographique The Fabelmans, de Steven Spielberg, Sam Mendes signe ainsi son premier scénario original, et originel. Lui qui avait déjà osé révéler les traumas enfantins de James Bond dans Skyfall ravive ici ses propres souvenirs d’adolescent dans un film éminemment proustien sur les vestiges des jours et le pouvoir consolateur du septième art. Le vrai héros d’Empire of Light est une salle de cinéma. Un paquebot Art déco en brique majestueusement décrépit et ancré face à la mer du Nord, sur la promenade de Margate, station balnéaire au nord de Douvres prisée par le peintre Turner pour l’éblouissante blafardise de son ciel. D’infinies nuances de gris que Roger Deakins, le chef opérateur attitré de Mendes (et des frères Coen) sait lui aussi sublimer. En cette année 1980, six personnes, six solitudes, ont trouvé refuge à l’Empire, temple du divertissement déjà en sursis. Sur cette famille recomposée veille un patron paternaliste, qui entretient une liaison abusive avec Hilary (prodigieuse Olivia Colman), sa plus dévouée et consciencieuse employée, vieille fille borderline tellement éteinte qu’elle se contente parfois de la maigre chaleur de ces étreintes non consenties. L’arrivée d’un nouveau factotum dans cette équipe soudée par le cafard vient apporter un soupçon de gaieté… et de couleur. Il s’appelle Stephen, la vingtaine, beau comme un dieu. Il est Noir. Ce qui est loin d’être un détail dans l’Angleterre sinistrée par le chômage, le racisme et la rigueur de Margaret Thatcher. Entre Stephen et Hilary, une idylle naît, d’une délicate évidence. Même s’il a l’âge de la fuite et elle, celui du déjà-vu, comme dans une chanson d’Anne Sylvestre. Déraison et sentiments. Ils se retrouvent pour faire l’amour dans la partie désaffectée du cinéma, une immense salle de bal envahie de pigeons et de poussière où trône toujours un piano à queue réduit au silence, fantôme d’un lustre perdu que le réalisateur convoque sans nostalgie. Il sera paradoxalement très peu question de cinéphilie dans ce film qui sacralise la salle, mais pas les auteurs. Hormis le vieux projectionniste dont la cabine est tapissée de photos de stars, les employés parlent plus volontiers du dernier vinyle des Specials et autres pépites punk du label 2 Tone Records que des films à l’affiche, dont on aperçoit furtivement les titres sur la devanture de néon (Raging Bull, Les Chariots de feu, The Blues Brothers…) sans que jamais la caméra ne s’immisce à l’intérieur de la salle pendant la projection. À une bouleversante exception près. Le cœur à marée basse, une fois de plus, Hilary décide de s’abandonner, enfin, aux sortilèges du grand écran. Ivresse immédiate. L’empire de la lumière n’a pas de frontières.

Année : 2022

Avec : Colin Firth, Crystal Clarke, Hannah Onslow, Jamie Whitlow, Justin Edwards, Micheal Ward, Monica Dolan, Olivia Colman, Ron Cook, Sara Stewart, Scarlett Mackmin, Toby Jones, Tom Brooke

Antérieurement en 2023
 

Empire of Light

Télévision : 28 novembre 2023 à 22:31-00:23 sur Canal +

film : drame

Hilary Small, responsable au cinéma Empire de Margate, sur la côte nord du Kent, en Angleterre, lutte depuis des années avec sa bipolarité. Elle tente de soigner sa maladie à coups de médicaments et de séances chez le psychologue. Mais sa solitude lui pèse énormément, bien qu'elle entretienne une liaison avec son directeur. L'arrivée d'un nouveau collègue, Stephen, change tout. Stephen, qui subit quotidiennement le racisme, trouve en Hilary une personne de confiance avec laquelle il peut partager ses joies et ses peines. Ils se rapprochent et tentent de soigner leurs blessures à travers l'amour du cinéma et de la musique... - Critique : Insoupçonnée vertu des confinements : le temps retrouvé pour penser à soi, aux siens, au présent et à l’imparfait. Moments de pause et d’introspection que certains cinéastes, d’ordinaire happés par un engrenage hollywoodien soudain grippé, mirent à profit pour dévoiler des bribes de leur intimité jusque-là farouchement tenue secrète. Après l’autobiographique The Fabelmans, de Steven Spielberg, Sam Mendes signe ainsi son premier scénario original, et originel. Lui qui avait déjà osé révéler les traumas enfantins de James Bond dans Skyfall ravive ici ses propres souvenirs d’adolescent dans un film éminemment proustien sur les vestiges des jours et le pouvoir consolateur du septième art. Le vrai héros d’Empire of Light est une salle de cinéma. Un paquebot Art déco en brique majestueusement décrépit et ancré face à la mer du Nord, sur la promenade de Margate, station balnéaire au nord de Douvres prisée par le peintre Turner pour l’éblouissante blafardise de son ciel. D’infinies nuances de gris que Roger Deakins, le chef opérateur attitré de Mendes (et des frères Coen) sait lui aussi sublimer. En cette année 1980, six personnes, six solitudes, ont trouvé refuge à l’Empire, temple du divertissement déjà en sursis. Sur cette famille recomposée veille un patron paternaliste, qui entretient une liaison abusive avec Hilary (prodigieuse Olivia Colman), sa plus dévouée et consciencieuse employée, vieille fille borderline tellement éteinte qu’elle se contente parfois de la maigre chaleur de ces étreintes non consenties. L’arrivée d’un nouveau factotum dans cette équipe soudée par le cafard vient apporter un soupçon de gaieté… et de couleur. Il s’appelle Stephen, la vingtaine, beau comme un dieu. Il est Noir. Ce qui est loin d’être un détail dans l’Angleterre sinistrée par le chômage, le racisme et la rigueur de Margaret Thatcher. Entre Stephen et Hilary, une idylle naît, d’une délicate évidence. Même s’il a l’âge de la fuite et elle, celui du déjà-vu, comme dans une chanson d’Anne Sylvestre. Déraison et sentiments. Ils se retrouvent pour faire l’amour dans la partie désaffectée du cinéma, une immense salle de bal envahie de pigeons et de poussière où trône toujours un piano à queue réduit au silence, fantôme d’un lustre perdu que le réalisateur convoque sans nostalgie. Il sera paradoxalement très peu question de cinéphilie dans ce film qui sacralise la salle, mais pas les auteurs. Hormis le vieux projectionniste dont la cabine est tapissée de photos de stars, les employés parlent plus volontiers du dernier vinyle des Specials et autres pépites punk du label 2 Tone Records que des films à l’affiche, dont on aperçoit furtivement les titres sur la devanture de néon (Raging Bull, Les Chariots de feu, The Blues Brothers…) sans que jamais la caméra ne s’immisce à l’intérieur de la salle pendant la projection. À une bouleversante exception près. Le cœur à marée basse, une fois de plus, Hilary décide de s’abandonner, enfin, aux sortilèges du grand écran. Ivresse immédiate. L’empire de la lumière n’a pas de frontières.

Année : 2022

Avec : Colin Firth, Crystal Clarke, Hannah Onslow, Jamie Whitlow, Justin Edwards, Micheal Ward, Monica Dolan, Olivia Colman, Ron Cook, Sara Stewart, Scarlett Mackmin, Toby Jones, Tom Brooke

Antérieurement en 2023
 

Empire of Light

Télévision : 27 novembre 2023 à 16:23-18:15 sur Canal +

film : drame

Hilary Small, responsable au cinéma Empire de Margate, sur la côte nord du Kent, en Angleterre, lutte depuis des années avec sa bipolarité. Elle tente de soigner sa maladie à coups de médicaments et de séances chez le psychologue. Mais sa solitude lui pèse énormément, bien qu'elle entretienne une liaison avec son directeur. L'arrivée d'un nouveau collègue, Stephen, change tout. Stephen, qui subit quotidiennement le racisme, trouve en Hilary une personne de confiance avec laquelle il peut partager ses joies et ses peines. Ils se rapprochent et tentent de soigner leurs blessures à travers l'amour du cinéma et de la musique... - Critique : Insoupçonnée vertu des confinements : le temps retrouvé pour penser à soi, aux siens, au présent et à l’imparfait. Moments de pause et d’introspection que certains cinéastes, d’ordinaire happés par un engrenage hollywoodien soudain grippé, mirent à profit pour dévoiler des bribes de leur intimité jusque-là farouchement tenue secrète. Après l’autobiographique The Fabelmans, de Steven Spielberg, Sam Mendes signe ainsi son premier scénario original, et originel. Lui qui avait déjà osé révéler les traumas enfantins de James Bond dans Skyfall ravive ici ses propres souvenirs d’adolescent dans un film éminemment proustien sur les vestiges des jours et le pouvoir consolateur du septième art. Le vrai héros d’Empire of Light est une salle de cinéma. Un paquebot Art déco en brique majestueusement décrépit et ancré face à la mer du Nord, sur la promenade de Margate, station balnéaire au nord de Douvres prisée par le peintre Turner pour l’éblouissante blafardise de son ciel. D’infinies nuances de gris que Roger Deakins, le chef opérateur attitré de Mendes (et des frères Coen) sait lui aussi sublimer. En cette année 1980, six personnes, six solitudes, ont trouvé refuge à l’Empire, temple du divertissement déjà en sursis. Sur cette famille recomposée veille un patron paternaliste, qui entretient une liaison abusive avec Hilary (prodigieuse Olivia Colman), sa plus dévouée et consciencieuse employée, vieille fille borderline tellement éteinte qu’elle se contente parfois de la maigre chaleur de ces étreintes non consenties. L’arrivée d’un nouveau factotum dans cette équipe soudée par le cafard vient apporter un soupçon de gaieté… et de couleur. Il s’appelle Stephen, la vingtaine, beau comme un dieu. Il est Noir. Ce qui est loin d’être un détail dans l’Angleterre sinistrée par le chômage, le racisme et la rigueur de Margaret Thatcher. Entre Stephen et Hilary, une idylle naît, d’une délicate évidence. Même s’il a l’âge de la fuite et elle, celui du déjà-vu, comme dans une chanson d’Anne Sylvestre. Déraison et sentiments. Ils se retrouvent pour faire l’amour dans la partie désaffectée du cinéma, une immense salle de bal envahie de pigeons et de poussière où trône toujours un piano à queue réduit au silence, fantôme d’un lustre perdu que le réalisateur convoque sans nostalgie. Il sera paradoxalement très peu question de cinéphilie dans ce film qui sacralise la salle, mais pas les auteurs. Hormis le vieux projectionniste dont la cabine est tapissée de photos de stars, les employés parlent plus volontiers du dernier vinyle des Specials et autres pépites punk du label 2 Tone Records que des films à l’affiche, dont on aperçoit furtivement les titres sur la devanture de néon (Raging Bull, Les Chariots de feu, The Blues Brothers…) sans que jamais la caméra ne s’immisce à l’intérieur de la salle pendant la projection. À une bouleversante exception près. Le cœur à marée basse, une fois de plus, Hilary décide de s’abandonner, enfin, aux sortilèges du grand écran. Ivresse immédiate. L’empire de la lumière n’a pas de frontières.

Année : 2022

Avec : Colin Firth, Crystal Clarke, Hannah Onslow, Jamie Whitlow, Justin Edwards, Micheal Ward, Monica Dolan, Olivia Colman, Ron Cook, Sara Stewart, Scarlett Mackmin, Toby Jones, Tom Brooke

Antérieurement en 2023
 

Empire of Light

Télévision : 21 novembre 2023 à 21:10-23:02 sur Canal +

film : drame

Hilary Small, responsable au cinéma Empire de Margate, sur la côte nord du Kent, en Angleterre, lutte depuis des années avec sa bipolarité. Elle tente de soigner sa maladie à coups de médicaments et de séances chez le psychologue. Mais sa solitude lui pèse énormément, bien qu'elle entretienne une liaison avec son directeur. L'arrivée d'un nouveau collègue, Stephen, change tout. Stephen, qui subit quotidiennement le racisme, trouve en Hilary une personne de confiance avec laquelle il peut partager ses joies et ses peines. Ils se rapprochent et tentent de soigner leurs blessures à travers l'amour du cinéma et de la musique... - Critique : Insoupçonnée vertu des confinements : le temps retrouvé pour penser à soi, aux siens, au présent et à l’imparfait. Moments de pause et d’introspection que certains cinéastes, d’ordinaire happés par un engrenage hollywoodien soudain grippé, mirent à profit pour dévoiler des bribes de leur intimité jusque-là farouchement tenue secrète. Après l’autobiographique The Fabelmans, de Steven Spielberg, Sam Mendes signe ainsi son premier scénario original, et originel. Lui qui avait déjà osé révéler les traumas enfantins de James Bond dans Skyfall ravive ici ses propres souvenirs d’adolescent dans un film éminemment proustien sur les vestiges des jours et le pouvoir consolateur du septième art. Le vrai héros d’Empire of Light est une salle de cinéma. Un paquebot Art déco en brique majestueusement décrépit et ancré face à la mer du Nord, sur la promenade de Margate, station balnéaire au nord de Douvres prisée par le peintre Turner pour l’éblouissante blafardise de son ciel. D’infinies nuances de gris que Roger Deakins, le chef opérateur attitré de Mendes (et des frères Coen) sait lui aussi sublimer. En cette année 1980, six personnes, six solitudes, ont trouvé refuge à l’Empire, temple du divertissement déjà en sursis. Sur cette famille recomposée veille un patron paternaliste, qui entretient une liaison abusive avec Hilary (prodigieuse Olivia Colman), sa plus dévouée et consciencieuse employée, vieille fille borderline tellement éteinte qu’elle se contente parfois de la maigre chaleur de ces étreintes non consenties. L’arrivée d’un nouveau factotum dans cette équipe soudée par le cafard vient apporter un soupçon de gaieté… et de couleur. Il s’appelle Stephen, la vingtaine, beau comme un dieu. Il est Noir. Ce qui est loin d’être un détail dans l’Angleterre sinistrée par le chômage, le racisme et la rigueur de Margaret Thatcher. Entre Stephen et Hilary, une idylle naît, d’une délicate évidence. Même s’il a l’âge de la fuite et elle, celui du déjà-vu, comme dans une chanson d’Anne Sylvestre. Déraison et sentiments. Ils se retrouvent pour faire l’amour dans la partie désaffectée du cinéma, une immense salle de bal envahie de pigeons et de poussière où trône toujours un piano à queue réduit au silence, fantôme d’un lustre perdu que le réalisateur convoque sans nostalgie. Il sera paradoxalement très peu question de cinéphilie dans ce film qui sacralise la salle, mais pas les auteurs. Hormis le vieux projectionniste dont la cabine est tapissée de photos de stars, les employés parlent plus volontiers du dernier vinyle des Specials et autres pépites punk du label 2 Tone Records que des films à l’affiche, dont on aperçoit furtivement les titres sur la devanture de néon (Raging Bull, Les Chariots de feu, The Blues Brothers…) sans que jamais la caméra ne s’immisce à l’intérieur de la salle pendant la projection. À une bouleversante exception près. Le cœur à marée basse, une fois de plus, Hilary décide de s’abandonner, enfin, aux sortilèges du grand écran. Ivresse immédiate. L’empire de la lumière n’a pas de frontières.

Année : 2022

Avec : Colin Firth, Crystal Clarke, Hannah Onslow, Justin Edwards, Micheal Ward, Monica Dolan, Olivia Colman, Ron Cook, Sara Stewart, Scarlett Mackmin, Tanya Moodie, Toby Jones, Tom Brooke

Antérieurement en 2023
 

Le discours d'un roi

Télévision : 15 octobre 2023 à 21:05-23:10 sur 6ter

film : drame

Albert, duc d'York et deuxième fils du roi d'Angleterre George VI, doit prononcer un discours devant un immense public lors de la clôture de la British Empire Exhibition à Wembley, le 31 octobre 1925. Son bégaiement lui fait vivre un véritable calvaire derrière le microphone de la TSF. Une nouvelle tentative ridicule d'un médecin pour traiter son défaut d'élocution se solde par un échec cuisant. Son épouse, Elizabeth, ne désespère pas. Elle sonne à la porte de l'étrange Lionel Logue, un orthophoniste d'origine australienne. Logue accepte de soigner son royal patient, mais en respectant ses règles, pour le moins peu conformes à l'étiquette de la cour... - Critique : C'était une machine taillée pour les Oscars — Le Discours d'un roi y a raflé quatre statuettes en 2011, dont celles du meilleur film et du meilleur acteur. Recette du succès ? Un grand et noble sujet, d'autant plus noble qu'il s'agit, ici, du monarque anglais George VI et de son combat édifiant pour contrôler son bégaiement. Deuxième ingrédient : des décors et des costumes rutilants — au point que la reconstitution des années 1930 devient un corset trop serré pour la mise en scène platement illustrative de Tom Hooper. Troisième ingrédient, peut-être le plus important : un premier rôle propice à la performance de comédien. Simuler un handicap, ça marche presque à tous les coups. Colin Firth est, de fait, bluffant. Il parvient à restituer la gêne physique du bégayeur sans jamais le ridiculiser. L'ensemble est loin d'être désagréable. Les affrontements à fleurets de moins en moins mouchetés entre le souverain et son orthophoniste très particulier (Geoffrey Rush, irrésistible de malice) donnent les meilleures scènes, les plus satiriques. Mais à trop se focaliser sur les efforts acharnés du roi pour retrouver une élocution normale, le réalisateur néglige son thème le plus intéressant : l'emprise de la communication moderne sur la politique. A l'âge des médias de masse, un dirigeant qui ne sait pas parler ne peut pas gouverner...

Année : 2010

De : Tom Hooper

Avec : Adrian Scarborough, Andrew Havill, Charles Armstrong, Colin Firth, Derek Jacobi, Dixon Richard, Geoffrey Rush, Helena Bonham, Jennifer Ehle, Portal Robert, Roger Hammond, Scarlett Mackmin, Trussell Paul

Antérieurement en 2023
 

Le discours d'un roi

Télévision : 14 mai 2023 à 23:05-01:10 sur W9

film : drame

Albert, duc d'York et deuxième fils du roi d'Angleterre George VI, doit prononcer un discours devant un immense public lors de la clôture de la British Empire Exhibition à Wembley, le 31 octobre 1925. Son bégaiement lui fait vivre un véritable calvaire derrière le microphone de la TSF. Une nouvelle tentative ridicule d'un médecin pour traiter son défaut d'élocution se solde par un échec cuisant. Son épouse, Elizabeth, ne désespère pas. Elle sonne à la porte de l'étrange Lionel Logue, un orthophoniste d'origine australienne. Logue accepte de soigner son royal patient, mais en respectant ses règles, pour le moins peu conformes à l'étiquette de la cour... - Critique : C'était une machine taillée pour les Oscars — Le Discours d'un roi y a raflé quatre statuettes en 2011, dont celles du meilleur film et du meilleur acteur. Recette du succès ? Un grand et noble sujet, d'autant plus noble qu'il s'agit, ici, du monarque anglais George VI et de son combat édifiant pour contrôler son bégaiement. Deuxième ingrédient : des décors et des costumes rutilants — au point que la reconstitution des années 1930 devient un corset trop serré pour la mise en scène platement illustrative de Tom Hooper. Troisième ingrédient, peut-être le plus important : un premier rôle propice à la performance de comédien. Simuler un handicap, ça marche presque à tous les coups. Colin Firth est, de fait, bluffant. Il parvient à restituer la gêne physique du bégayeur sans jamais le ridiculiser. L'ensemble est loin d'être désagréable. Les affrontements à fleurets de moins en moins mouchetés entre le souverain et son orthophoniste très particulier (Geoffrey Rush, irrésistible de malice) donnent les meilleures scènes, les plus satiriques. Mais à trop se focaliser sur les efforts acharnés du roi pour retrouver une élocution normale, le réalisateur néglige son thème le plus intéressant : l'emprise de la communication moderne sur la politique. A l'âge des médias de masse, un dirigeant qui ne sait pas parler ne peut pas gouverner...

Année : 2010

De : Tom Hooper

Avec : Adrian Scarborough, Andrew Havill, Charles Armstrong, Colin Firth, Derek Jacobi, Dixon Richard, Geoffrey Rush, Helena Bonham, Jennifer Ehle, Portal Robert, Roger Hammond, Scarlett Mackmin, Trussell Paul

Antérieurement en 2023
 

Le discours d'un roi

Télévision : 7 mai 2023 à 21:05-23:10 sur W9

film : drame

Albert, duc d'York et deuxième fils du roi d'Angleterre George VI, doit prononcer un discours devant un immense public lors de la clôture de la British Empire Exhibition à Wembley, le 31 octobre 1925. Son bégaiement lui fait vivre un véritable calvaire derrière le microphone de la TSF. Une nouvelle tentative ridicule d'un médecin pour traiter son défaut d'élocution se solde par un échec cuisant. Son épouse, Elizabeth, ne désespère pas. Elle sonne à la porte de l'étrange Lionel Logue, un orthophoniste d'origine australienne. Logue accepte de soigner son royal patient, mais en respectant ses règles, pour le moins peu conformes à l'étiquette de la cour... - Critique : C'était une machine taillée pour les Oscars — Le Discours d'un roi y a raflé quatre statuettes, dont celles du meilleur film et du meilleur acteur. Recette du succès ? Un grand et noble sujet, d'autant plus noble qu'il s'agit, ici, du monarque anglais George VI et de son combat édifiant pour contrôler son bégaiement. Deuxième ingrédient : des décors et des costumes rutilants — au point que la reconstitution des années 1930 devient un corset trop serré pour la mise en scène platement illustrative de Tom Hooper. Troisième ingrédient, peut-être le plus important : un premier rôle propice à la performance de comédien. Simuler un handicap, ça marche presque à tous les coups. Colin Firth est, de fait, bluffant. Il parvient à restituer la gêne physique du bégayeur sans jamais le ridiculiser. L'ensemble est loin d'être désagréable. Les affrontements à fleurets de moins en moins mouchetés entre le souverain et son orthophoniste très particulier (Geoffrey Rush, irrésistible de malice) donnent les meilleures scènes, les plus satiriques. Mais à trop se focaliser sur les efforts acharnés du roi pour retrouver une élocution normale, le réalisateur néglige son thème le plus intéressant : l'emprise de la communication moderne sur la politique. A l'âge des médias de masse, un dirigeant qui ne sait pas parler ne peut pas gouverner...

Année : 2010

De : Tom Hooper

Avec : Adrian Scarborough, Andrew Havill, Charles Armstrong, Colin Firth, Derek Jacobi, Dixon Richard, Geoffrey Rush, Helena Bonham, Jennifer Ehle, Portal Robert, Roger Hammond, Scarlett Mackmin, Trussell Paul

Antérieurement en 2022
 

Imitation Game

Télévision : 15 décembre 2022 à 23:10-01:15 sur Chérie 25

film : biographie

Mathématicien de génie, Alan Turing est chargé par les autorités britanniques, dès 1939, de briser Enigma, le code secret utilisé par les Allemands. Une mission de haute importance car cette découverte pourrait mettre fin à la guerre. Il travaille sans relâche au sein des équipes réunies à Bletchley Park. Les relations d'Alan Turing avec ses collègues, Hugh Alexander, Denniston et Nock, sont compliquées, tant le scientifique se montre asocial. Seule Joan Clarke, une jeune femme brillante et avide de liberté, semble le comprendre. Alan Turing finit par la demander en mariage alors qu'il est homosexuel. Un secret qu'il tente de cacher tant bien que mal... - Critique : La machine s’appelait Enigma : permettant d’envoyer des messages cryptés, elle fut l’arme de l’Allemagne nazie pour diriger ses opérations militaires. L’homme s’appelait Alan Turing (1912-1954) : engagé pour briser le code des transmissions allemandes, ce mathématicien britannique devint un héros de l’ombre au service de son pays, avant d’être lui-même brisé. Condamné en 1952 pour homosexualité, il se suicida… À travers le portrait de ce génie asocial, capable de dialoguer avec les mécanismes les plus complexes, mais pas du tout fait pour les relations humaines, une hypothèse forte s’affirme : l’homme qui vainquit une machine en était une lui-même. Benedict Cumberbatch parvient à exprimer l’efficience presque robotisée de ­Turing mais aussi sa solitude, sa souffrance. Il nous donne à compren­dre cet être à part, homme du futur ouvrant la voie aux nouvelles technologies, sacrifié au nom de lois héritées d’un passé archaïque. Imitation Game couronne la réhabilitation du mathématicien, que la reine Elizabeth II, en 2013, a reconnu comme héros de guerre et a gracié de façon posthume.

Année : 2014

De : Tyldum Morten

Avec : Allen Leech, Beard Matthew, Benedict Cumberbatch, Charles Dance, Goodman Ilan, James Northcote, Keira Knightley, Mark Strong, Matthew Goode, Rory Kinnear, Scarlett Mackmin, Steven Waddington, Tom Goodman-Hill

Antérieurement en 2022
 

Imitation Game

Télévision : 8 décembre 2022 à 21:05-23:15 sur Chérie 25

film : biographie

Mathématicien de génie, Alan Turing est chargé par les autorités britanniques, dès 1939, de briser Enigma, le code secret utilisé par les Allemands. Une mission de haute importance car cette découverte pourrait mettre fin à la guerre. Il travaille sans relâche au sein des équipes réunies à Bletchley Park. Les relations d'Alan Turing avec ses collègues, Hugh Alexander, Denniston et Nock, sont compliquées, tant le scientifique se montre asocial. Seule Joan Clarke, une jeune femme brillante et avide de liberté, semble le comprendre. Alan Turing finit par la demander en mariage alors qu'il est homosexuel. Un secret qu'il tente de cacher tant bien que mal... - Critique : La machine s’appelait Enigma : permettant d’envoyer des messages cryptés, elle fut l’arme de l’Allemagne nazie pour diriger ses opérations militaires. L’homme s’appelait Alan Turing (1912-1954) : engagé pour briser le code des transmissions allemandes, ce mathématicien britannique devint un héros de l’ombre au service de son pays, avant d’être lui-même brisé. Condamné en 1952 pour homosexualité, il se suicida… À travers le portrait de ce génie asocial, capable de dialoguer avec les mécanismes les plus complexes, mais pas du tout fait pour les relations humaines, une hypothèse forte s’affirme : l’homme qui vainquit une machine en était une lui-même. Benedict Cumberbatch parvient à exprimer l’efficience presque robotisée de ­Turing mais aussi sa solitude, sa souffrance. Il nous donne à compren­dre cet être à part, homme du futur ouvrant la voie aux nouvelles technologies, sacrifié au nom de lois héritées d’un passé archaïque. Imitation Game couronne la réhabilitation du mathématicien, que la reine Elizabeth II, en 2013, a reconnu comme héros de guerre et a gracié de façon posthume.

Année : 2014

De : Tyldum Morten

Avec : Allen Leech, Beard Matthew, Benedict Cumberbatch, Charles Dance, Goodman Ilan, James Northcote, Keira Knightley, Mark Strong, Matthew Goode, Rory Kinnear, Scarlett Mackmin, Steven Waddington, Tom Goodman-Hill

Antérieurement en 2022
 

Le discours d'un roi

Télévision : 14 septembre 2022 à 21:05-23:10 sur 6ter

film : drame

Albert, duc d'York et deuxième fils du roi d'Angleterre George VI, doit prononcer un discours devant un immense public lors de la clôture de la British Empire Exhibition à Wembley, le 31 octobre 1925. Son bégaiement lui fait vivre un véritable calvaire derrière le microphone de la TSF. Une nouvelle tentative ridicule d'un médecin pour traiter son défaut d'élocution se solde par un échec cuisant. Son épouse, Elizabeth, ne désespère pas. Elle sonne à la porte de l'étrange Lionel Logue, un orthophoniste d'origine australienne. Logue accepte de soigner son royal patient, mais en respectant ses règles, pour le moins peu conformes à l'étiquette de la cour... - Critique : | Genre : co-co-co-correct. C'était une machine taillée pour les Oscars - Le Discours d'un roi y a raflé quatre ­statuettes, donc celles du meilleur film et du meilleur acteur. Recette du succès ? Un grand et noble sujet. D'autant plus noble qu'il s'agit, ici, du monarque anglais George VI et de son combat édifiant pour vaincre le bégaiement. Deuxième ingrédient : des décors et des costumes rutilants. Au point que la reconstitution des années 1930 devient un corset trop serré pour la mise en scène platement illustrative de Tom Hooper. Troisième ingrédient, peut-être le plus important : un premier rôle propice à la performance de comédien. Simuler un handicap, ça marche presque à tous les coups. Colin Firth est, de fait, bluffant. Il parvient à restituer la gêne physique du bégayeur sans jamais le ridiculiser. L'ensemble est loin d'être désagréable. Les affrontements à fleurets de moins en moins mouchetés entre le souverain et son orthophoniste très particulier (Geoffrey Rush, irrésistible de malice) donnent les meilleures scènes, les plus satiriques. Mais à trop se focaliser sur les efforts acharnés du roi pour retrouver une élocution normale, le réalisateur néglige son thème le plus ­intéressant : l'emprise de la communication moderne sur la politique - à l'âge des médias de masse, un dirigeant qui ne sait pas parler ne peut pas gouverner...

Année : 2010

De : Tom Hooper

Avec : Adrian Scarborough, Andrew Havill, Calum Gittins, Charles Armstrong, Colin Firth, Derek Jacobi, Dixon Richard, Geoffrey Rush, Helena Bonham, Portal Robert, Roger Hammond, Scarlett Mackmin, Trussell Paul

Antérieurement en 2022
 

Imitation Game

Télévision : 25 mai 2022 à 22:50-02:45 sur CStar

film : biographie

Mathématicien de génie, Alan Turing est chargé par les autorités britanniques, dès 1939, de briser Enigma, le code secret utilisé par les Allemands. Une mission de haute importance car cette découverte pourrait mettre fin à la guerre. Il travaille sans relâche au sein des équipes réunies à Bletchley Park. Les relations d'Alan Turing avec ses collègues, Hugh Alexander, Denniston et Nock, sont compliquées, tant le scientifique se montre asocial. Seule Joan Clarke, une jeune femme brillante et avide de liberté, semble le comprendre. Alan Turing finit par la demander en mariage alors qu'il est homosexuel. Un secret qu'il tente de cacher tant bien que mal... - Critique : La machine s’appelait Enigma : permettant d’envoyer des messages cryptés, elle fut l’arme de l’Allemagne nazie pour diriger ses opérations militaires. L’homme s’appelait Alan Turing (1912-1954) : engagé pour briser le code des transmissions allemandes, ce mathématicien britannique devint un héros de l’ombre au service de son pays, avant d’être lui-même brisé. Condamné en 1952 pour homosexualité, il se suicida… À travers le portrait de ce génie asocial, capable de dialoguer avec les mécanismes les plus complexes, mais pas du tout fait pour les relations humaines, une hypothèse forte s’affirme : l’homme qui vainquit une machine en était une lui-même. L’interprétation de Benedict Cumberbatch se révèle alors décisive, l’acteur parvient à exprimer l’efficience presque robotisée de ­Turing mais aussi sa solitude, sa souffrance. Il nous donne à compren­dre cet être à part, homme du futur ouvrant la voie aux nouvelles technologies, sacrifié au nom de lois héritées d’un passé archaïque. Imitation Game couronne la réhabilitation du mathématicien, que la reine Elizabeth II, en 2013, a reconnu comme héros de guerre et a gracié de façon posthume.

Année : 2014

De : Tyldum Morten

Avec : Allen Leech, Beard Matthew, Benedict Cumberbatch, Charles Dance, Goodman Ilan, James Northcote, Keira Knightley, Mark Strong, Matthew Goode, Rory Kinnear, Scarlett Mackmin, Steven Waddington, Tom Goodman-Hill

Antérieurement en 2022
 

Imitation Game

Télévision : 18 mai 2022 à 21:05-23:10 sur CStar

film : biographie

Mathématicien de génie, Alan Turing est chargé par les autorités britanniques, dès 1939, de briser Enigma, le code secret utilisé par les Allemands. Une mission de haute importance car cette découverte pourrait mettre fin à la guerre. Il travaille sans relâche au sein des équipes réunies à Bletchley Park. Les relations d'Alan Turing avec ses collègues, Hugh Alexander, Denniston et Nock, sont compliquées, tant le scientifique se montre asocial. Seule Joan Clarke, une jeune femme brillante et avide de liberté, semble le comprendre. Alan Turing finit par la demander en mariage alors qu'il est homosexuel. Un secret qu'il tente de cacher tant bien que mal... - Critique : La machine s’appelait Enigma : permettant d’envoyer des messages cryptés, elle fut l’arme de l’Allemagne nazie pour diriger ses opérations militaires. L’homme s’appelait Alan Turing (1912-1954) : engagé pour briser le code des transmissions allemandes, ce mathématicien britannique devint un héros de l’ombre au service de son pays, avant d’être lui-même brisé. Condamné en 1952 pour homosexualité, il se suicida… À travers le portrait de ce génie asocial, capable de dialoguer avec les mécanismes les plus complexes, mais pas du tout fait pour les relations humaines, une hypothèse forte s’affirme : l’homme qui vainquit une machine en était une lui-même. L’interprétation de Benedict Cumberbatch se révèle alors décisive, l’acteur parvient à exprimer l’efficience presque robotisée de ­Turing mais aussi sa solitude, sa souffrance. Il nous donne à compren­dre cet être à part, homme du futur ouvrant la voie aux nouvelles technologies, sacrifié au nom de lois héritées d’un passé archaïque. Imitation Game couronne la réhabilitation du mathématicien, que la reine Elizabeth II, en 2013, a reconnu comme héros de guerre et a gracié de façon posthume.

Année : 2014

De : Tyldum Morten

Avec : Allen Leech, Beard Matthew, Benedict Cumberbatch, Charles Dance, Goodman Ilan, James Northcote, Keira Knightley, Mark Strong, Matthew Goode, Rory Kinnear, Scarlett Mackmin, Steven Waddington, Tom Goodman-Hill