Télévision : lundi 23 juin à 23:20-01:54 sur TMC
film d'action
Poppy, une baronne de la drogue qui vit en pleine forêt dans un palais maya en ruines, fait du chantage en menaçant le monde de propager un poison violent. Eggsy, devenu un kingsman accompli et amoureux de Tilde, la princesse de Suède, voit son quartier général exploser. Seul Merlin, spécialiste en gagdets, a survécu. Afin de se débarrasser de Poppy, les deux hommes doivent faire équipe avec les agents Tequila et Whiskey, membres de l'organisation secrète américaine The Statesman. C'est alors qu'Eggsy découvre que son mentor Harry Hart est toujours en vie... - Critique : Kingsman, guilde d’agents ultra british et non moins secrets, est de retour. On retrouve tout ce qui faisait le sel du premier volet : même débauche de gadgets délirants, d’ultraviolence pour rire et, surtout, de références ironiques : un James Bond sous amphétamines, coincé dans un épisode de Chapeau melon et bottes de cuir. Cette fois, une agence américaine débarque avec une distribution cinq étoiles (Halle Berry, Jeff Bridges…), mais sans apporter grand-chose à un système bien rodé. On leur préfère la superméchante Julianne Moore, dont l’amusement est aussi manifeste que communicatif.
Année : 2017
Avec : Channing Tatum, Colin Firth, Edward Holcroft, Elton John, Halle Berry, Hanna Alström, Jeff Bridges, Julianne Moore, Mark Strong, Pedro Pascal, Sophie Cookson, Taron Egerton
Télévision : dimanche 22 juin à 22:40-01:04 sur Canal +
film : péplum
Dans la Rome antique. Près de deux décennies après avoir assisté à la mort de Maximus, qui a succombé aux blessures infligées par Commode, Lucius, le fils de Lucilla, mène désormais une existence paisible en Numidie avec son épouse et leur enfant. Mais sa vie bascule lorsque les hommes du général Marcus Acacius envahissent la province, tuent sa compagne et le réduisent en esclavage. Déterminé à se venger, il accepte alors la proposition de Macrinus, un haut fonctionnaire désireux de renverser les deux empereurs tyranniques qui gouvernent Rome. A son tour, Lucius entre dans le Colisée dans la peau d'un redoutable gladiateur... - Critique : Top Gun : Maverick il y a deux ans, Beetlejuice Beetlejuice cet automne : nous sommes dans l’âge des suites très tardives, conçues au moins deux décennies après le prototype, misant davantage sur la nostalgie que sur un effet feuilleton. De surcroît, avec le même acteur ou par le même réalisateur qu’à l’origine. Signe que le gotha hollywoodien vieillit en forme ? Mais voici que Ridley Scott, 86 ans, rejoint le club, en donnant une suite à son Gladiator de l’an 2000, qui laisse apparaître les limites de la tendance. Loin de l’épure de ses débuts (Les Duellistes) et du souffle de son milieu de carrière (Thelma et Louise), le cinéaste s’est spécialisé dans la folie des grandeurs (House of Gucci, Napoléon), forme et fond conjoints. De ce qui fut le premier péplum de l’ère numérique, il n’accentue que les défauts, en cherchant à tout maximiser. Le dénommé Maximus, lui, est pourtant mort à la fin de Gladiator – l’image de Russell Crowe jeune revient par rares flash-back de quelques secondes. Place au fils caché, désormais en âge de prendre la relève. Comme son père, Lucius passera par les statuts d’esclave et de gladiateur, pour faire son entrée dans le Colisée et, peut-être, sauver Rome d’empereurs tyranniques. Ses multiples combats dans l’arène se réduisent, hélas, à du hachis visuel, comme si Ridley Scott avait peur de leur facticité même : aucun plan ne permet de regarder vraiment les décors surchargés ni certains adversaires du héros, improbables singes massacreurs défiant l’académie de zoologie, ou absurdes requins de pixels lâchés dans le Colisée immergé. La seule réussite, ici, réside dans le choix et la prestation de Paul Mescal. L’acteur irlandais révélé par la série Normal People, puis en lice pour l’Oscar du meilleur acteur grâce à Aftersun (2022), semble taillé pour l’emploi. Comme le veut le programme sans surprise de cet épisode bis, le personnage surclasse un à un ses ennemis, mais l’acteur en fait autant avec ses partenaires. Une dimension résume la supériorité du nouveau venu : la manière d’exprimer l’homo-érotisme inhérent aux péplums depuis toujours. L’autre star du film, Denzel Washington, qui joue un tout-puissant toxique, s’essaie à des intonations et expressions efféminées qu’il croit sans doute, comme son metteur en scène, légères, mais qui pèsent lourdement. Les interprètes des autres figures de pouvoir maléfiques choisissent la même direction, en pire. Paul Mescal, lui, dont le mélo Sans jamais nous connaître a inventé, l’an dernier, la facette queer, procède tout autrement. La relation tranquille entre Lucius et l’homme plus âgé qui soigne ses blessures après l’arène est ainsi jouée avec une tendresse implicite et un abandon ingénu… Un peu de douceur dans ce show en surrégime. Regardez l’avis de nos critiques en vidéo
Année : 2024
Avec : Alec Utgoff, Connie Nielsen, Denzel Washington, Derek Jacobi, Fred Hechinger, Joseph Quinn, Karim Alexander, Lior Raz, Mccann Rory, Paul Mescal, Pedro Pascal, Tim McInnerny
Télévision : 15 juin à 13:36-15:59 sur Canal +
film : péplum
Dans la Rome antique. Près de deux décennies après avoir assisté à la mort de Maximus, qui a succombé aux blessures infligées par Commode, Lucius, le fils de Lucilla, mène désormais une existence paisible en Numidie avec son épouse et leur enfant. Mais sa vie bascule lorsque les hommes du général Marcus Acacius envahissent la province, tuent sa compagne et le réduisent en esclavage. Déterminé à se venger, il accepte alors la proposition de Macrinus, un haut fonctionnaire désireux de renverser les deux empereurs tyranniques qui gouvernent Rome. A son tour, Lucius entre dans le Colisée dans la peau d'un redoutable gladiateur... - Critique : Top Gun : Maverick il y a deux ans, Beetlejuice Beetlejuice cet automne : nous sommes dans l’âge des suites très tardives, conçues au moins deux décennies après le prototype, misant davantage sur la nostalgie que sur un effet feuilleton. De surcroît, avec le même acteur ou par le même réalisateur qu’à l’origine. Signe que le gotha hollywoodien vieillit en forme ? Mais voici que Ridley Scott, 86 ans, rejoint le club, en donnant une suite à son Gladiator de l’an 2000, qui laisse apparaître les limites de la tendance. Loin de l’épure de ses débuts (Les Duellistes) et du souffle de son milieu de carrière (Thelma et Louise), le cinéaste s’est spécialisé dans la folie des grandeurs (House of Gucci, Napoléon), forme et fond conjoints. De ce qui fut le premier péplum de l’ère numérique, il n’accentue que les défauts, en cherchant à tout maximiser. Le dénommé Maximus, lui, est pourtant mort à la fin de Gladiator – l’image de Russell Crowe jeune revient par rares flash-back de quelques secondes. Place au fils caché, désormais en âge de prendre la relève. Comme son père, Lucius passera par les statuts d’esclave et de gladiateur, pour faire son entrée dans le Colisée et, peut-être, sauver Rome d’empereurs tyranniques. Ses multiples combats dans l’arène se réduisent, hélas, à du hachis visuel, comme si Ridley Scott avait peur de leur facticité même : aucun plan ne permet de regarder vraiment les décors surchargés ni certains adversaires du héros, improbables singes massacreurs défiant l’académie de zoologie, ou absurdes requins de pixels lâchés dans le Colisée immergé. La seule réussite, ici, réside dans le choix et la prestation de Paul Mescal. L’acteur irlandais révélé par la série Normal People, puis en lice pour l’Oscar du meilleur acteur grâce à Aftersun (2022), semble taillé pour l’emploi. Comme le veut le programme sans surprise de cet épisode bis, le personnage surclasse un à un ses ennemis, mais l’acteur en fait autant avec ses partenaires. Une dimension résume la supériorité du nouveau venu : la manière d’exprimer l’homo-érotisme inhérent aux péplums depuis toujours. L’autre star du film, Denzel Washington, qui joue un tout-puissant toxique, s’essaie à des intonations et expressions efféminées qu’il croit sans doute, comme son metteur en scène, légères, mais qui pèsent lourdement. Les interprètes des autres figures de pouvoir maléfiques choisissent la même direction, en pire. Paul Mescal, lui, dont le mélo Sans jamais nous connaître a inventé, l’an dernier, la facette queer, procède tout autrement. La relation tranquille entre Lucius et l’homme plus âgé qui soigne ses blessures après l’arène est ainsi jouée avec une tendresse implicite et un abandon ingénu… Un peu de douceur dans ce show en surrégime. Regardez l’avis de nos critiques en vidéo
Année : 2024
Avec : Alec Utgoff, Connie Nielsen, Denzel Washington, Derek Jacobi, Fred Hechinger, Joseph Quinn, Karim Alexander, Lior Raz, Mccann Rory, Paul Mescal, Pedro Pascal, Tim McInnerny
Télévision : 13 juin à 23:24-01:47 sur Canal +
film : péplum
Dans la Rome antique. Près de deux décennies après avoir assisté à la mort de Maximus, qui a succombé aux blessures infligées par Commode, Lucius, le fils de Lucilla, mène désormais une existence paisible en Numidie avec son épouse et leur enfant. Mais sa vie bascule lorsque les hommes du général Marcus Acacius envahissent la province, tuent sa compagne et le réduisent en esclavage. Déterminé à se venger, il accepte alors la proposition de Macrinus, un haut fonctionnaire désireux de renverser les deux empereurs tyranniques qui gouvernent Rome. A son tour, Lucius entre dans le Colisée dans la peau d'un redoutable gladiateur... - Critique : Top Gun : Maverick il y a deux ans, Beetlejuice Beetlejuice cet automne : nous sommes dans l’âge des suites très tardives, conçues au moins deux décennies après le prototype, misant davantage sur la nostalgie que sur un effet feuilleton. De surcroît, avec le même acteur ou par le même réalisateur qu’à l’origine. Signe que le gotha hollywoodien vieillit en forme ? Mais voici que Ridley Scott, 86 ans, rejoint le club, en donnant une suite à son Gladiator de l’an 2000, qui laisse apparaître les limites de la tendance. Loin de l’épure de ses débuts (Les Duellistes) et du souffle de son milieu de carrière (Thelma et Louise), le cinéaste s’est spécialisé dans la folie des grandeurs (House of Gucci, Napoléon), forme et fond conjoints. De ce qui fut le premier péplum de l’ère numérique, il n’accentue que les défauts, en cherchant à tout maximiser. Le dénommé Maximus, lui, est pourtant mort à la fin de Gladiator – l’image de Russell Crowe jeune revient par rares flash-back de quelques secondes. Place au fils caché, désormais en âge de prendre la relève. Comme son père, Lucius passera par les statuts d’esclave et de gladiateur, pour faire son entrée dans le Colisée et, peut-être, sauver Rome d’empereurs tyranniques. Ses multiples combats dans l’arène se réduisent, hélas, à du hachis visuel, comme si Ridley Scott avait peur de leur facticité même : aucun plan ne permet de regarder vraiment les décors surchargés ni certains adversaires du héros, improbables singes massacreurs défiant l’académie de zoologie, ou absurdes requins de pixels lâchés dans le Colisée immergé. La seule réussite, ici, réside dans le choix et la prestation de Paul Mescal. L’acteur irlandais révélé par la série Normal People, puis en lice pour l’Oscar du meilleur acteur grâce à Aftersun (2022), semble taillé pour l’emploi. Comme le veut le programme sans surprise de cet épisode bis, le personnage surclasse un à un ses ennemis, mais l’acteur en fait autant avec ses partenaires. Une dimension résume la supériorité du nouveau venu : la manière d’exprimer l’homo-érotisme inhérent aux péplums depuis toujours. L’autre star du film, Denzel Washington, qui joue un tout-puissant toxique, s’essaie à des intonations et expressions efféminées qu’il croit sans doute, comme son metteur en scène, légères, mais qui pèsent lourdement. Les interprètes des autres figures de pouvoir maléfiques choisissent la même direction, en pire. Paul Mescal, lui, dont le mélo Sans jamais nous connaître a inventé, l’an dernier, la facette queer, procède tout autrement. La relation tranquille entre Lucius et l’homme plus âgé qui soigne ses blessures après l’arène est ainsi jouée avec une tendresse implicite et un abandon ingénu… Un peu de douceur dans ce show en surrégime. Regardez l’avis de nos critiques en vidéo
Année : 2024
Avec : Alec Utgoff, Connie Nielsen, Denzel Washington, Derek Jacobi, Fred Hechinger, Joseph Quinn, Karim Alexander, Lior Raz, Mccann Rory, Paul Mescal, Pedro Pascal, Tim McInnerny
Télévision : 9 juin à 21:25-23:55 sur TMC
film d'action
Poppy, une baronne de la drogue qui vit en pleine forêt dans un palais maya en ruines, fait du chantage en menaçant le monde de propager un poison violent. Eggsy, devenu un kingsman accompli et amoureux de Tilde, la princesse de Suède, voit son quartier général exploser. Seul Merlin, spécialiste en gagdets, a survécu. Afin de se débarrasser de Poppy, les deux hommes doivent faire équipe avec les agents Tequila et Whiskey, membres de l'organisation secrète américaine The Statesman. C'est alors qu'Eggsy découvre que son mentor Harry Hart est toujours en vie... - Critique : Kingsman, guilde d’agents ultra british et non moins secrets, est de retour. On retrouve tout ce qui faisait le sel du premier volet : même débauche de gadgets délirants, d’ultraviolence pour rire et, surtout, de références ironiques : un James Bond sous amphétamines, coincé dans un épisode de Chapeau melon et bottes de cuir. Cette fois, une agence américaine débarque avec une distribution cinq étoiles (Halle Berry, Jeff Bridges…), mais sans apporter grand-chose à un système bien rodé. On leur préfère la superméchante Julianne Moore, dont l’amusement est aussi manifeste que communicatif.
Année : 2017
Avec : Channing Tatum, Colin Firth, Edward Holcroft, Elton John, Halle Berry, Hanna Alström, Jeff Bridges, Julianne Moore, Mark Strong, Pedro Pascal, Sophie Cookson, Taron Egerton
Télévision : 9 juin à 16:50-19:14 sur Canal +
film : péplum
Dans la Rome antique. Près de deux décennies après avoir assisté à la mort de Maximus, qui a succombé aux blessures infligées par Commode, Lucius, le fils de Lucilla, mène désormais une existence paisible en Numidie avec son épouse et leur enfant. Mais sa vie bascule lorsque les hommes du général Marcus Acacius envahissent la province, tuent sa compagne et le réduisent en esclavage. Déterminé à se venger, il accepte alors la proposition de Macrinus, un haut fonctionnaire désireux de renverser les deux empereurs tyranniques qui gouvernent Rome. A son tour, Lucius entre dans le Colisée dans la peau d'un redoutable gladiateur... - Critique : Top Gun : Maverick il y a deux ans, Beetlejuice Beetlejuice cet automne : nous sommes dans l’âge des suites très tardives, conçues au moins deux décennies après le prototype, misant davantage sur la nostalgie que sur un effet feuilleton. De surcroît, avec le même acteur ou par le même réalisateur qu’à l’origine. Signe que le gotha hollywoodien vieillit en forme ? Mais voici que Ridley Scott, 86 ans, rejoint le club, en donnant une suite à son Gladiator de l’an 2000, qui laisse apparaître les limites de la tendance. Loin de l’épure de ses débuts (Les Duellistes) et du souffle de son milieu de carrière (Thelma et Louise), le cinéaste s’est spécialisé dans la folie des grandeurs (House of Gucci, Napoléon), forme et fond conjoints. De ce qui fut le premier péplum de l’ère numérique, il n’accentue que les défauts, en cherchant à tout maximiser. Le dénommé Maximus, lui, est pourtant mort à la fin de Gladiator – l’image de Russell Crowe jeune revient par rares flash-back de quelques secondes. Place au fils caché, désormais en âge de prendre la relève. Comme son père, Lucius passera par les statuts d’esclave et de gladiateur, pour faire son entrée dans le Colisée et, peut-être, sauver Rome d’empereurs tyranniques. Ses multiples combats dans l’arène se réduisent, hélas, à du hachis visuel, comme si Ridley Scott avait peur de leur facticité même : aucun plan ne permet de regarder vraiment les décors surchargés ni certains adversaires du héros, improbables singes massacreurs défiant l’académie de zoologie, ou absurdes requins de pixels lâchés dans le Colisée immergé. La seule réussite, ici, réside dans le choix et la prestation de Paul Mescal. L’acteur irlandais révélé par la série Normal People, puis en lice pour l’Oscar du meilleur acteur grâce à Aftersun (2022), semble taillé pour l’emploi. Comme le veut le programme sans surprise de cet épisode bis, le personnage surclasse un à un ses ennemis, mais l’acteur en fait autant avec ses partenaires. Une dimension résume la supériorité du nouveau venu : la manière d’exprimer l’homo-érotisme inhérent aux péplums depuis toujours. L’autre star du film, Denzel Washington, qui joue un tout-puissant toxique, s’essaie à des intonations et expressions efféminées qu’il croit sans doute, comme son metteur en scène, légères, mais qui pèsent lourdement. Les interprètes des autres figures de pouvoir maléfiques choisissent la même direction, en pire. Paul Mescal, lui, dont le mélo Sans jamais nous connaître a inventé, l’an dernier, la facette queer, procède tout autrement. La relation tranquille entre Lucius et l’homme plus âgé qui soigne ses blessures après l’arène est ainsi jouée avec une tendresse implicite et un abandon ingénu… Un peu de douceur dans ce show en surrégime. Regardez l’avis de nos critiques en vidéo
Année : 2024
Avec : Alec Utgoff, Connie Nielsen, Denzel Washington, Derek Jacobi, Fred Hechinger, Joseph Quinn, Karim Alexander, Lior Raz, Mccann Rory, Paul Mescal, Pedro Pascal, Tim McInnerny
Télévision : 7 juin à 09:23-11:47 sur Canal +
film : péplum
Dans la Rome antique. Près de deux décennies après avoir assisté à la mort de Maximus, qui a succombé aux blessures infligées par Commode, Lucius, le fils de Lucilla, mène désormais une existence paisible en Numidie avec son épouse et leur enfant. Mais sa vie bascule lorsque les hommes du général Marcus Acacius envahissent la province, tuent sa compagne et le réduisent en esclavage. Déterminé à se venger, il accepte alors la proposition de Macrinus, un haut fonctionnaire désireux de renverser les deux empereurs tyranniques qui gouvernent Rome. A son tour, Lucius entre dans le Colisée dans la peau d'un redoutable gladiateur... - Critique : Top Gun : Maverick il y a deux ans, Beetlejuice Beetlejuice cet automne : nous sommes dans l’âge des suites très tardives, conçues au moins deux décennies après le prototype, misant davantage sur la nostalgie que sur un effet feuilleton. De surcroît, avec le même acteur ou par le même réalisateur qu’à l’origine. Signe que le gotha hollywoodien vieillit en forme ? Mais voici que Ridley Scott, 86 ans, rejoint le club, en donnant une suite à son Gladiator de l’an 2000, qui laisse apparaître les limites de la tendance. Loin de l’épure de ses débuts (Les Duellistes) et du souffle de son milieu de carrière (Thelma et Louise), le cinéaste s’est spécialisé dans la folie des grandeurs (House of Gucci, Napoléon), forme et fond conjoints. De ce qui fut le premier péplum de l’ère numérique, il n’accentue que les défauts, en cherchant à tout maximiser. Le dénommé Maximus, lui, est pourtant mort à la fin de Gladiator – l’image de Russell Crowe jeune revient par rares flash-back de quelques secondes. Place au fils caché, désormais en âge de prendre la relève. Comme son père, Lucius passera par les statuts d’esclave et de gladiateur, pour faire son entrée dans le Colisée et, peut-être, sauver Rome d’empereurs tyranniques. Ses multiples combats dans l’arène se réduisent, hélas, à du hachis visuel, comme si Ridley Scott avait peur de leur facticité même : aucun plan ne permet de regarder vraiment les décors surchargés ni certains adversaires du héros, improbables singes massacreurs défiant l’académie de zoologie, ou absurdes requins de pixels lâchés dans le Colisée immergé. La seule réussite, ici, réside dans le choix et la prestation de Paul Mescal. L’acteur irlandais révélé par la série Normal People, puis en lice pour l’Oscar du meilleur acteur grâce à Aftersun (2022), semble taillé pour l’emploi. Comme le veut le programme sans surprise de cet épisode bis, le personnage surclasse un à un ses ennemis, mais l’acteur en fait autant avec ses partenaires. Une dimension résume la supériorité du nouveau venu : la manière d’exprimer l’homo-érotisme inhérent aux péplums depuis toujours. L’autre star du film, Denzel Washington, qui joue un tout-puissant toxique, s’essaie à des intonations et expressions efféminées qu’il croit sans doute, comme son metteur en scène, légères, mais qui pèsent lourdement. Les interprètes des autres figures de pouvoir maléfiques choisissent la même direction, en pire. Paul Mescal, lui, dont le mélo Sans jamais nous connaître a inventé, l’an dernier, la facette queer, procède tout autrement. La relation tranquille entre Lucius et l’homme plus âgé qui soigne ses blessures après l’arène est ainsi jouée avec une tendresse implicite et un abandon ingénu… Un peu de douceur dans ce show en surrégime. Regardez l’avis de nos critiques en vidéo
Année : 2024
Avec : Alec Utgoff, Connie Nielsen, Denzel Washington, Derek Jacobi, Fred Hechinger, Joseph Quinn, Karim Alexander, Lior Raz, Mccann Rory, Paul Mescal, Pedro Pascal, Tim McInnerny
Télévision : 7 juin à 09:21-11:45 sur Canal +
film : péplum
Dans la Rome antique. Près de deux décennies après avoir assisté à la mort de Maximus, qui a succombé aux blessures infligées par Commode, Lucius, le fils de Lucilla, mène désormais une existence paisible en Numidie avec son épouse et leur enfant. Mais sa vie bascule lorsque les hommes du général Marcus Acacius envahissent la province, tuent sa compagne et le réduisent en esclavage. Déterminé à se venger, il accepte alors la proposition de Macrinus, un haut fonctionnaire désireux de renverser les deux empereurs tyranniques qui gouvernent Rome. A son tour, Lucius entre dans le Colisée dans la peau d'un redoutable gladiateur... - Critique : Top Gun : Maverick il y a deux ans, Beetlejuice Beetlejuice cet automne : nous sommes dans l’âge des suites très tardives, conçues au moins deux décennies après le prototype, misant davantage sur la nostalgie que sur un effet feuilleton. De surcroît, avec le même acteur ou par le même réalisateur qu’à l’origine. Signe que le gotha hollywoodien vieillit en forme ? Mais voici que Ridley Scott, 86 ans, rejoint le club, en donnant une suite à son Gladiator de l’an 2000, qui laisse apparaître les limites de la tendance. Loin de l’épure de ses débuts (Les Duellistes) et du souffle de son milieu de carrière (Thelma et Louise), le cinéaste s’est spécialisé dans la folie des grandeurs (House of Gucci, Napoléon), forme et fond conjoints. De ce qui fut le premier péplum de l’ère numérique, il n’accentue que les défauts, en cherchant à tout maximiser. Le dénommé Maximus, lui, est pourtant mort à la fin de Gladiator – l’image de Russell Crowe jeune revient par rares flash-back de quelques secondes. Place au fils caché, désormais en âge de prendre la relève. Comme son père, Lucius passera par les statuts d’esclave et de gladiateur, pour faire son entrée dans le Colisée et, peut-être, sauver Rome d’empereurs tyranniques. Ses multiples combats dans l’arène se réduisent, hélas, à du hachis visuel, comme si Ridley Scott avait peur de leur facticité même : aucun plan ne permet de regarder vraiment les décors surchargés ni certains adversaires du héros, improbables singes massacreurs défiant l’académie de zoologie, ou absurdes requins de pixels lâchés dans le Colisée immergé. La seule réussite, ici, réside dans le choix et la prestation de Paul Mescal. L’acteur irlandais révélé par la série Normal People, puis en lice pour l’Oscar du meilleur acteur grâce à Aftersun (2022), semble taillé pour l’emploi. Comme le veut le programme sans surprise de cet épisode bis, le personnage surclasse un à un ses ennemis, mais l’acteur en fait autant avec ses partenaires. Une dimension résume la supériorité du nouveau venu : la manière d’exprimer l’homo-érotisme inhérent aux péplums depuis toujours. L’autre star du film, Denzel Washington, qui joue un tout-puissant toxique, s’essaie à des intonations et expressions efféminées qu’il croit sans doute, comme son metteur en scène, légères, mais qui pèsent lourdement. Les interprètes des autres figures de pouvoir maléfiques choisissent la même direction, en pire. Paul Mescal, lui, dont le mélo Sans jamais nous connaître a inventé, l’an dernier, la facette queer, procède tout autrement. La relation tranquille entre Lucius et l’homme plus âgé qui soigne ses blessures après l’arène est ainsi jouée avec une tendresse implicite et un abandon ingénu… Un peu de douceur dans ce show en surrégime. Regardez l’avis de nos critiques en vidéo
Année : 2024
Avec : Alec Utgoff, Connie Nielsen, Denzel Washington, Derek Jacobi, Fred Hechinger, Joseph Quinn, Karim Alexander, Lior Raz, Mccann Rory, Paul Mescal, Pedro Pascal, Tim McInnerny
Disney+ : 30 avril
Kingsman, l’élite du renseignement britannique en costume trois pièces, fait face à une menace sans précédent. Alors qu’une bombe s’abat et détruit leur quartier général, les agents font la découverte d’une puissante organisation alliée nommée Statesman, fondée il y a bien longtemps aux États-Unis. Face à cet ultime danger, les deux services d’élite n’auront d’autre choix que de réunir leurs forces pour sauver le monde des griffes d’un impitoyable ennemi, qui ne reculera devant rien dans sa quête destructrice.
De : Matthew Vaughn
Avec : Taron Egerton, Colin Firth, Julianne Moore, Mark Strong, Hanna Alström, Halle Berry, Pedro Pascal
Disney+ : 30 avril
Après les aventures de Jango et Boba Fett, un nouveau héros émerge dans l'univers Star Wars. L'intrigue, située entre la chute de l'Empire et l'émergence du Premier Ordre, suit les voyages d'un chasseur de primes solitaire dans les contrées les plus éloignées de la Galaxie, loin de l’autorité de la Nouvelle République.
De : Jon Favreau
Avec : Pedro Pascal, Katee Sackhoff, Chris Bartlett, Carl Weathers, Misty Rosas, Emily Swallow, Brendan Wayne
Prime Video : 10 avril
Suite des aventures de Diana Prince, alias Wonder Woman, Amazone devenue une super-héroïne dans notre monde. Après la Première guerre mondiale, direction les années 80 ! Cette fois, Wonder Woman doit affronter deux nouveaux ennemis, particulièrement redoutables : Max Lord et Cheetah.
De : Patty Jenkins
Avec : Gal Gadot, Chris Pine, Kristen Wiig, Pedro Pascal, Robin Wright, Connie Nielsen, Lilly Aspell
Prime Video : 10 avril
Robert McCall sert inlassablement la justice au nom des exploités et des opprimés. Mais jusqu’où est-il prêt à aller lorsque cela touche quelqu’un qu’il aime ?
De : Antoine Fuqua
Avec : Denzel Washington, Pedro Pascal, Ashton Sanders, Orson Bean, Bill Pullman, Melissa Leo, Jonathan Scarfe
Netflix : 10 avril
Entre le courage et l’effroi, l’humanité et la monstruosité, il existe une frontière qui ne doit en aucun cas céder. William Garin, un mercenaire emprisonné dans les geôles de la Grande Muraille de Chine, découvre la fonction secrète de la plus colossale des merveilles du monde. L’édifice tremble sous les attaques incessantes de créatures monstrueuses, dont l’acharnement n’a d’égal que leur soif d’anéantir l’espèce humaine dans sa totalité. Il rejoint alors ses geôliers, une faction d’élite de l’armée chinoise, dans un ultime affrontement pour la survie de l’humanité. C’est en combattant cette force incommensurable qu’il trouvera sa véritable vocation : l’héroïsme.
De : Zhang Yimou
Avec : Matt Damon, Jing Tian, Willem Dafoe, Andy Lau, Pedro Pascal, Zhang Hanyu, Lu Han
DVD/Blu-ray : 13 mars
Editeur : Paramount Pictures France
Année : 2024
De : Ridley Scott
Avec : Paul Mescal, Pedro Pascal, Denzel Washington, Joseph Quinn, Connie Nielsen, Rory McCann, Tim McInnerny, Derek Jacobi, Fred Hechinger
DVD/Blu-ray : 13 mars
Editeur : Paramount Pictures France
Année : 2024
De : Ridley Scott
Avec : Paul Mescal, Pedro Pascal, Denzel Washington, Joseph Quinn, Connie Nielsen, Rory McCann, Tim McInnerny, Derek Jacobi, Fred Hechinger
DVD/Blu-ray : 13 mars
Editeur : Paramount Pictures France
Année : 2024
De : Ridley Scott
Avec : Paul Mescal, Pedro Pascal, Denzel Washington, Joseph Quinn, Connie Nielsen, Rory McCann, Tim McInnerny, Derek Jacobi, Fred Hechinger
DVD/Blu-ray : 13 mars
Editeur : Paramount Pictures France
Année : 2024
De : Ridley Scott
Avec : Paul Mescal, Pedro Pascal, Denzel Washington, Joseph Quinn, Connie Nielsen, Rory McCann, Tim McInnerny, Derek Jacobi, Fred Hechinger
DVD/Blu-ray : 13 mars
Editeur : Paramount Pictures France
Année : 2024
De : Ridley Scott
Avec : Paul Mescal, Pedro Pascal, Denzel Washington, Joseph Quinn, Connie Nielsen, Rory McCann, Tim McInnerny, Derek Jacobi, Fred Hechinger
DVD/Blu-ray : 13 mars
Editeur : Paramount Pictures France
Année : 2024
De : Ridley Scott
Avec : Paul Mescal, Pedro Pascal, Denzel Washington, Joseph Quinn, Connie Nielsen, Rory McCann, Tim McInnerny, Derek Jacobi, Fred Hechinger
DVD/Blu-ray : 13 mars
Editeur : Paramount Pictures France
Année : 2024
De : Ridley Scott
Avec : Paul Mescal, Pedro Pascal, Denzel Washington, Joseph Quinn, Connie Nielsen, Rory McCann, Tim McInnerny, Derek Jacobi, Fred Hechinger
DVD/Blu-ray : 13 mars
Editeur : Paramount Pictures France
Année : 2024
De : Ridley Scott
Avec : Paul Mescal, Pedro Pascal, Denzel Washington, Joseph Quinn, Connie Nielsen, Rory McCann, Tim McInnerny, Derek Jacobi, Fred Hechinger
DVD/Blu-ray : 26 février
Editeur : Lucasfilm
Année : 2023
De : Rick Famuyiwa, Bryce Dallas Howard, Peter Ramsey, Rachel Morrison, Carl Weathers, Lee Isaac Chung
Avec : Pedro Pascal, Carl Weathers, Katee Sackhoff, Giancarlo Esposito, Emily Swallow, Tait Fletcher, Lateef Crowder, Wesley Kimmel, Omid Abtahi, Katy O&039 Brian, Amy Sedaris, Paul Sun-Hyung Lee
DVD/Blu-ray : 26 février
Editeur : Lucasfilm
Année : 2020
De : Jon Favreau, Peyton Reed, Bryce Dallas Howard, Carl Weathers, Dave Filoni, Robert Rodriguez, Rick Famuyiwa
Avec : Pedro Pascal, Carl Weathers, Katee Sackhoff, Giancarlo Esposito, Rosario Dawson, Emily Swallow, Temuera Morrison, Ming-Na Wen, Gina Carano, Amy Sedaris, Timothy Olyphant, Michael Biehn, Omid Abtahi, Mercedes Varnado, Mark Hamill
DVD/Blu-ray : 26 février
Editeur : Lucasfilm
Année : 2019
De : Dave Filoni, Rick Famuyiwa, Deborah Chow, Bryce Dallas Howard, Taika Waititi
Avec : Pedro Pascal, Carl Weathers, Werner Herzog, Omid Abtahi, Emily Swallow, Gina Carano, Amy Sedaris, Giancarlo Esposito, Tait Fletcher, Ming-Na Wen
Netflix : 10 janvier
Suite des aventures de Diana Prince, alias Wonder Woman, Amazone devenue une super-héroïne dans notre monde. Après la Première guerre mondiale, direction les années 80 ! Cette fois, Wonder Woman doit affronter deux nouveaux ennemis, particulièrement redoutables : Max Lord et Cheetah.
De : Patty Jenkins
Avec : Gal Gadot, Chris Pine, Kristen Wiig, Pedro Pascal, Robin Wright, Connie Nielsen, Lilly Aspell