Jean-Marc Stelhe : passages TV

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Antérieurement en 2018
 

Les faux-monnayeurs

Télévision : 20 mai 2018 à 06:15-08:30 sur Numéro 23

téléfilm dramatique

Dans les années 20, Bernard, lycéen parisien qui va bientôt passer son bac, trouve par hasard d'anciennes lettres adressées à sa mère par un amant de passage. Il comprend qu'il est le fils de cet homme. Bernard fuit la maison et s'en va vivre chez son camarade de classe, un garçon timide... Critique : Téléfilm de Benoît Jacquot (France, 2010), d'après André Gide. 120 mn. Inédit. Avec Melvil Poupaud : Edouard. Patrick Mille : Robert de Passavant. Jules Angelo Bigarnet : Bernard. Maxime Berger : Olivier. Laurence Cordier : Laura Azaïs. Vladimir Consigny : Vincent. Dolores Chaplin : Lilian Griffith. Benoît Jacquot est un faussaire scrupuleux : son adaptation du roman de Gide suit le texte à la lettre, épouse son écheveau d'intrigues, chapitre après chapitre, si bien qu'on est à la fois heureux de retrouver le livre et un peu frustré de ne retrouver que cela. L'essentiel des Faux-Monnayeurs est plutôt bien restitué à l'image : le charme du Quartier latin des années 1920, où les histoires se croisent et la jeunesse s'agite, impatiente de plier le monde à ses désirs. D'un côté, deux amis de lycée (Olivier et Bernard) qui s'échappent du foyer familial, l'été du bac, le premier bombardé directeur d'une revue d'avant-garde, le second devenant l'assistant d'un écrivain, Edouard, miroir de Gide, (bien) interprété par Melvil Poupaud. De l'autre, leurs familles respectives qui se délitent en silence (aînés en crise, cadets en rébellion, parents aveugles). Benoît Jacquot n'a pas cherché à transposer le tour de force narratif de Gide (multiplicité des points de vue, réflexion en abyme sur le roman), préférant se concentrer sur la trajectoire des personnages - déjà complexe en soi -, qu'il reproduit dans une succession de tableaux académiques, élégants, un peu appliqués. Le film creuse le rapport de fascination ambiguë entre Edouard et le (très) jeune Olivier, et condense le reste comme il peut, proposant moins une sublimation du roman qu'une honnête version illustrée.

De : Benoît Jacquot

Avec : Melvil Poupaud, Patrick Mille, Jules-Angelo Bigarnet, Maxime Berger, Laurence Cordier, Vladimir Consigny, Dolores Chaplin, Jean-Marc Stelhe

Antérieurement en 2018
 

Les faux-monnayeurs

Télévision : 19 mai 2018 à 00:05-02:20 sur Numéro 23

téléfilm dramatique

Dans les années 20, Bernard, lycéen parisien qui va bientôt passer son bac, trouve par hasard d'anciennes lettres adressées à sa mère par un amant de passage. Il comprend qu'il est le fils de cet homme. Bernard fuit la maison et s'en va vivre chez son camarade de classe, un garçon timide... Critique : Téléfilm de Benoît Jacquot (France, 2010), d'après André Gide. 120 mn. Inédit. Avec Melvil Poupaud : Edouard. Patrick Mille : Robert de Passavant. Jules Angelo Bigarnet : Bernard. Maxime Berger : Olivier. Laurence Cordier : Laura Azaïs. Vladimir Consigny : Vincent. Dolores Chaplin : Lilian Griffith. Benoît Jacquot est un faussaire scrupuleux : son adaptation du roman de Gide suit le texte à la lettre, épouse son écheveau d'intrigues, chapitre après chapitre, si bien qu'on est à la fois heureux de retrouver le livre et un peu frustré de ne retrouver que cela. L'essentiel des Faux-Monnayeurs est plutôt bien restitué à l'image : le charme du Quartier latin des années 1920, où les histoires se croisent et la jeunesse s'agite, impatiente de plier le monde à ses désirs. D'un côté, deux amis de lycée (Olivier et Bernard) qui s'échappent du foyer familial, l'été du bac, le premier bombardé directeur d'une revue d'avant-garde, le second devenant l'assistant d'un écrivain, Edouard, miroir de Gide, (bien) interprété par Melvil Poupaud. De l'autre, leurs familles respectives qui se délitent en silence (aînés en crise, cadets en rébellion, parents aveugles). Benoît Jacquot n'a pas cherché à transposer le tour de force narratif de Gide (multiplicité des points de vue, réflexion en abyme sur le roman), préférant se concentrer sur la trajectoire des personnages - déjà complexe en soi -, qu'il reproduit dans une succession de tableaux académiques, élégants, un peu appliqués. Le film creuse le rapport de fascination ambiguë entre Edouard et le (très) jeune Olivier, et condense le reste comme il peut, proposant moins une sublimation du roman qu'une honnête version illustrée.

De : Benoît Jacquot

Avec : Melvil Poupaud, Patrick Mille, Jules-Angelo Bigarnet, Maxime Berger, Laurence Cordier, Vladimir Consigny, Dolores Chaplin, Jean-Marc Stelhe

Antérieurement en 2018
 

Les faux-monnayeurs

Télévision : 1er mai 2018 à 20:55-23:05 sur Numéro 23

téléfilm dramatique

Dans les années 20, Bernard, lycéen parisien qui va bientôt passer son bac, trouve par hasard d'anciennes lettres adressées à sa mère par un amant de passage. Il comprend qu'il est le fils de cet homme. Bernard fuit la maison et s'en va vivre chez son camarade de classe, un garçon timide... Critique : Téléfilm de Benoît Jacquot (France, 2010), d'après André Gide. 120 mn. Inédit. Avec Melvil Poupaud : Edouard. Patrick Mille : Robert de Passavant. Jules Angelo Bigarnet : Bernard. Maxime Berger : Olivier. Laurence Cordier : Laura Azaïs. Vladimir Consigny : Vincent. Dolores Chaplin : Lilian Griffith. Benoît Jacquot est un faussaire scrupuleux : son adaptation du roman de Gide suit le texte à la lettre, épouse son écheveau d'intrigues, chapitre après chapitre, si bien qu'on est à la fois heureux de retrouver le livre et un peu frustré de ne retrouver que cela. L'essentiel des Faux-Monnayeurs est plutôt bien restitué à l'image : le charme du Quartier latin des années 1920, où les histoires se croisent et la jeunesse s'agite, impatiente de plier le monde à ses désirs. D'un côté, deux amis de lycée (Olivier et Bernard) qui s'échappent du foyer familial, l'été du bac, le premier bombardé directeur d'une revue d'avant-garde, le second devenant l'assistant d'un écrivain, Edouard, miroir de Gide, (bien) interprété par Melvil Poupaud. De l'autre, leurs familles respectives qui se délitent en silence (aînés en crise, cadets en rébellion, parents aveugles). Benoît Jacquot n'a pas cherché à transposer le tour de force narratif de Gide (multiplicité des points de vue, réflexion en abyme sur le roman), préférant se concentrer sur la trajectoire des personnages - déjà complexe en soi -, qu'il reproduit dans une succession de tableaux académiques, élégants, un peu appliqués. Le film creuse le rapport de fascination ambiguë entre Edouard et le (très) jeune Olivier, et condense le reste comme il peut, proposant moins une sublimation du roman qu'une honnête version illustrée.

De : Benoît Jacquot

Avec : Melvil Poupaud, Patrick Mille, Jules-Angelo Bigarnet, Maxime Berger, Laurence Cordier, Vladimir Consigny, Dolores Chaplin, Jean-Marc Stelhe