Guy Debord :

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Antérieurement en 2018
 

L'amour dure trois ans

Télévision : 12 avril 2018 à 21:05-22:55 sur C8

film : comédie sentimentale

Un chroniqueur mondain, qui se rêve en écrivain, s'éprend d'une jeune femme au même moment où il sort un roman sur l'amour sans illusion. Une comédie de mœurs plus beauf branché qu'inspirée. Critique : On a tous quelque chose de Frédéric Beigbeder, reflet assez juste du quadra contemporain, narcissique mélancolique, détaché caustique, vaguement d­égoûté de lui-même. Après 99 Francs, du Guy Debord jeune et fun mis en images par Jan Kounen, voici donc un autre de ses romans, cette fois directement adapté par l'intéressé. Soit un chroniqueur du night-clubbing et critique littéraire qui se vit comme un écrivain raté. Il divorce d'Anne, puis a le coup de foudre pour Claire au moment très inopportun où il publie (enfin !) un livre sans illusion sur l'amour. Plusieurs atouts évidents : le potentiel érotique de Louise Bourgoin (faux air de Linda Darnell), actrice la plus... comment dire... affriolante du moment. S'ajoute à cela l'idée plutôt ori­ginale d'avoir choisi comme double beigbedérien un non-comédien, à savoir Gaspard Proust. Reste que la petite musique que son réalisateur lui demande de jouer se limite à une alternance un brin mécanique de romantisme et de cynisme. On regarde cette comédie de moeurs un peu comme on feuillette un magazine people. On y pioche une métaphore parlante - celle de la caresse avec gants Mapa. On sourit devant quelques formules littéraires troussées comme des slogans publicitaires (« Au XXIe siècle, l'amour est un SMS sans réponse »). On bâille aussi devant le peu de conviction - l'idée du film vient d'un producteur, Beigbeder lui-même ne s'en cache pas. Tout paraît donc un peu calculé et réchauffé, tout cela respire l'« entre-soi », la culture d'entreprise - la galaxie Canal+. Mais ce qui surprend le plus, au fond, c'est peut-être la vulgarité de l'imagination. Faute fatale pour cet esthète t­élévisuel qu'est Beigbeder. Un exemple : le contre-emploi de Joeystarr, hétéro de base qui vire sa cuti avec son prof de surf. Difficile de faire plus beauf branché.

Année : 2011

Antérieurement en 2018
 

L'amour dure trois ans

Télévision : 12 avril 2018 à 21:00-23:00 sur C8

film : comédie sentimentale

Un chroniqueur mondain, qui se rêve en écrivain, s'éprend d'une jeune femme au même moment où il sort un roman sur l'amour sans illusion. Une comédie de mœurs plus beauf branché qu'inspirée. Critique : On a tous quelque chose de Frédéric Beigbeder, reflet assez juste du quadra contemporain, narcissique mélancolique, détaché caustique, vaguement d­égoûté de lui-même. Après 99 Francs, du Guy Debord jeune et fun mis en images par Jan Kounen, voici donc un autre de ses romans, cette fois directement adapté par l'intéressé. Soit un chroniqueur du night-clubbing et critique littéraire qui se vit comme un écrivain raté. Il divorce d'Anne, puis a le coup de foudre pour Claire au moment très inopportun où il publie (enfin !) un livre sans illusion sur l'amour. Plusieurs atouts évidents : le potentiel érotique de Louise Bourgoin (faux air de Linda Darnell), actrice la plus... comment dire... affriolante du moment. S'ajoute à cela l'idée plutôt ori­ginale d'avoir choisi comme double beigbedérien un non-comédien, à savoir Gaspard Proust. Reste que la petite musique que son réalisateur lui demande de jouer se limite à une alternance un brin mécanique de romantisme et de cynisme. On regarde cette comédie de moeurs un peu comme on feuillette un magazine people. On y pioche une métaphore parlante - celle de la caresse avec gants Mapa. On sourit devant quelques formules littéraires troussées comme des slogans publicitaires (« Au XXIe siècle, l'amour est un SMS sans réponse »). On bâille aussi devant le peu de conviction - l'idée du film vient d'un producteur, Beigbeder lui-même ne s'en cache pas. Tout paraît donc un peu calculé et réchauffé, tout cela respire l'« entre-soi », la culture d'entreprise - la galaxie Canal+. Mais ce qui surprend le plus, au fond, c'est peut-être la vulgarité de l'imagination. Faute fatale pour cet esthète t­élévisuel qu'est Beigbeder. Un exemple : le contre-emploi de Joeystarr, hétéro de base qui vire sa cuti avec son prof de surf. Difficile de faire plus beauf branché.

Année : 2011

Antérieurement en 2017
 

L'amour dure trois ans

Télévision : 8 octobre 2017 à 23:35-01:35 sur NRJ 12

film : comédie sentimentale

Un chroniqueur mondain, qui se rêve en écrivain, s'éprend d'une jeune femme au même moment où il sort un roman sur l'amour sans illusion. Une comédie de mœurs plus beauf branché qu'inspirée. - Critique :

On a tous quelque chose de Frédéric Beigbeder, reflet assez juste du quadra contemporain, narcissique mélancolique, détaché caustique, vaguement d­égoûté de lui-même. Après 99 Francs, du Guy Debord jeune et fun mis en images par Jan Kounen, voici donc un autre de ses romans, cette fois directement adapté par l'intéressé. Soit un chroniqueur du night-clubbing et critique littéraire qui se vit comme un écrivain raté. Il divorce d'Anne, puis a le coup de foudre pour Claire au moment très inopportun où il publie (enfin !) un livre sans illusion sur l'amour.

Plusieurs atouts évidents : le potentiel érotique de Louise Bourgoin (faux air de Linda Darnell), actrice la plus... comment dire... affriolante du moment. S'ajoute à cela l'idée plutôt ori­ginale d'avoir choisi comme double beigbedérien un non-comédien, à savoir Gaspard Proust. Reste que la petite musique que son réalisateur lui demande de jouer se limite à une alternance un brin mécanique de romantisme et de cynisme.

On regarde cette comédie de moeurs un peu comme on feuillette un magazine people. On y pioche une métaphore parlante - celle de la caresse avec gants Mapa. On sourit devant quelques formules littéraires troussées comme des slogans publicitaires (« Au XXIe siècle, l'amour est un SMS sans réponse »). On bâille aussi devant le peu de conviction - l'idée du film vient d'un producteur, Beigbeder lui-même ne s'en cache pas. Tout paraît donc un peu calculé et réchauffé, tout cela respire l'« entre-soi », la culture d'entreprise - la galaxie Canal+. Mais ce qui surprend le plus, au fond, c'est peut-être la vulgarité de l'imagination. Faute fatale pour cet esthète t­élévisuel qu'est Beigbeder. Un exemple : le contre-emploi de Joeystarr, hétéro de base qui vire sa cuti avec son prof de surf. Difficile de faire plus beauf branché.

Année : 2011

De : Frédéric Beigbeder

Avec : Gaspard Proust, Louise Bourgoin, Joey Starr, Jonathan Lambert, Frédérique Bel, Nicolas Bedos, Elisa Sednaoui, Bernard Ménez

Antérieurement en 2017
 

L'amour dure trois ans

Télévision : 1er octobre 2017 à 20:55-22:55 sur NRJ 12

film : comédie sentimentale

Un chroniqueur mondain, qui se rêve en écrivain, s'éprend d'une jeune femme au même moment où il sort un roman sur l'amour sans illusion. Une comédie de mœurs plus beauf branché qu'inspirée. - Critique :

On a tous quelque chose de Frédéric Beigbeder, reflet assez juste du quadra contemporain, narcissique mélancolique, détaché caustique, vaguement d­égoûté de lui-même. Après 99 Francs, du Guy Debord jeune et fun mis en images par Jan Kounen, voici donc un autre de ses romans, cette fois directement adapté par l'intéressé. Soit un chroniqueur du night-clubbing et critique littéraire qui se vit comme un écrivain raté. Il divorce d'Anne, puis a le coup de foudre pour Claire au moment très inopportun où il publie (enfin !) un livre sans illusion sur l'amour.

Plusieurs atouts évidents : le potentiel érotique de Louise Bourgoin (faux air de Linda Darnell), actrice la plus... comment dire... affriolante du moment. S'ajoute à cela l'idée plutôt ori­ginale d'avoir choisi comme double beigbedérien un non-comédien, à savoir Gaspard Proust. Reste que la petite musique que son réalisateur lui demande de jouer se limite à une alternance un brin mécanique de romantisme et de cynisme.

On regarde cette comédie de moeurs un peu comme on feuillette un magazine people. On y pioche une métaphore parlante - celle de la caresse avec gants Mapa. On sourit devant quelques formules littéraires troussées comme des slogans publicitaires (« Au XXIe siècle, l'amour est un SMS sans réponse »). On bâille aussi devant le peu de conviction - l'idée du film vient d'un producteur, Beigbeder lui-même ne s'en cache pas. Tout paraît donc un peu calculé et réchauffé, tout cela respire l'« entre-soi », la culture d'entreprise - la galaxie Canal+. Mais ce qui surprend le plus, au fond, c'est peut-être la vulgarité de l'imagination. Faute fatale pour cet esthète t­élévisuel qu'est Beigbeder. Un exemple : le contre-emploi de Joeystarr, hétéro de base qui vire sa cuti avec son prof de surf. Difficile de faire plus beauf branché.

Année : 2011

De : Frédéric Beigbeder

Avec : Gaspard Proust, Louise Bourgoin, Joey Starr, Jonathan Lambert, Frédérique Bel, Nicolas Bedos, Elisa Sednaoui, Bernard Ménez