Dolores Chaplin : passages TV et dernières sorties Netflix

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Antérieurement en 2023
 

Revoir Paris

Télévision : 24 août 2023 à 10:43-12:24 sur Canal +

film : drame

Mia est sortie physiquement indemne d'un attentat dans une brasserie parisienne, mais est régulièrement assaillie par des flash-backs court et intenses. Trois mois après le drame, elle mène l'enquête afin de retrouver ses souvenirs et tenter de reprendre le cours d'une vie un tant soit peu normale. Elle débute par le lieu du drame, et cherche petit à petit à récolter des indices sur les événements tragiques de ce soir-là : retrouver les personnes présentes à la brasserie, remettre en place les pièces du puzzle afin de réussir à se reconstruire et mettre un terme à cet état psychologique pour lui permettre d'avancer dans sa vie... - Critique : En 2018, dans Amanda, Mikhaël Hers soupesait le poids du chagrin sur les épaules du frère d’une victime d’un attentat, incarné par Vincent Lacoste. Cette chronique de la vie d’après racontait aussi le retour en pointillé de la lumière dans les ténèbres du deuil. Quatre ans après, Alice Winocour traite à son tour, mais très différemment, des stratégies que chacun déploie, plus ou moins consciemment, pour redonner sens à la vie. Écrit notamment avec le documentariste Jean-Stéphane Bron, Revoir Paris, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, se nourrit de l’expérience vécue par le frère de la réalisatrice, présent au Bataclan le soir du 13 novembre 2015. L’attentat du film a lieu dans une grande brasserie parisienne où Mia (Virginie Efira) a atterri par hasard en attendant la fin d’un orage. Filmée au ras du sol où, dès les premiers coups de feu, la jeune femme s’est jetée parmi les débris de verre et les corps inertes, la scène est terrifiante. On pourrait croire que chaque visage entrevu ce soir-là avant l’attaque – le sourire espiègle de ces jeunes Japonaises prenant en photo leurs coquilles d’escargots, le regard pétillant de cet homme devant son gâteau d’anniversaire – serait à jamais gravé dans la rétine de Mia. Au contraire, trois mois après le drame, sa mémoire n’est plus qu’un trou noir. Hésitante au début, elle s’attelle à dissiper l’opacité du trauma. Puis, quand lui reviennent les premiers fantômes, les premiers flashs, c’est tout un puzzle macabre de sensations et de sons qu’il faut reconstituer. Voilà cette traductrice de profession contrainte d’interpréter les signaux de son chaos mental. Virginie Efira magnifiquement juste Par l’intermédiaire d’une association de victimes qui organise tous les lundis des visites de la brasserie pour les survivants et les proches des morts, Mia confronte ses lambeaux de souvenirs aux points de vue parcellaires des autres personnes présentes ce soir-là. C’est parfois violent : aveuglés par la souffrance, certains lui imposent des témoignages qu’elle ne peut ou ne veut pas s’approprier. D’autres, comme Thomas, hypermnésique et gravement blessé à la jambe, préféreraient avoir tout oublié plutôt que d’être ainsi rivé à sa mémoire. Félicia, elle, cherche désespérément à grappiller une once du dernier souffle de ses parents, fauchés en plein dîner. De quoi parlaient-ils, juste avant de mourir ? La jeune fille laissera enfin couler ses larmes quand elle retrouvera dans le tableau des Nymphéas de Monet le détail reproduit sur l’ultime carte postale reçue de ses parents. La scène est bouleversante. Ou comment les plus petits détails peuvent devenir de profondes consolations, et une manière de dire au revoir. Revoir Paris, pour Mia, c’est aussi changer de focale, faire une mise au point sur la vie qu’elle menait avant. Avant que la grande roue du hasard ne la précipite là où tout, désormais, les rues comme les sinuosités de son cerveau, la ramène sans cesse. En s’attachant à son obsession de retrouver l’homme qui lui a tenu la main le soir de la tragédie, Alice Winocour montre l’importance cruciale du collectif dans la reconstruction : la nécessité de se retrouver entre victimes, pour partager le traumatisme et en alléger le poids, mais aussi, et surtout, pour s’assurer que l’inconnu(e) dont on a croisé le regard terrifié s’en est sorti(e). Le mouvement du film, d’abord centré sur Mia, puis de plus en plus choral, embrasse ce retour salvateur à autrui. Virginie Efira est encore une fois magnifiquement juste, tout comme Benoît Magimel, dans la peau d’un personnage qui s’accroche à la légèreté avec l’élégance du désespoir.

Année : 2022

Avec : Amadou Mbow, Anne-Lise Heimburger, Benoît Magimel, Clarisse Makundul, Dolores Chaplin, Golubeva Nastya, Gouram Zakariya, Grégoire Colin, Jonathan Turnbull, Maya Sansa, Sofia Lesaffre, Virginie Efira

Antérieurement en 2023
 

Revoir Paris

Télévision : 24 août 2023 à 10:42-12:23 sur Canal +

film : drame

Mia est sortie physiquement indemne d'un attentat dans une brasserie parisienne, mais est régulièrement assaillie par des flash-backs court et intenses. Trois mois après le drame, elle mène l'enquête afin de retrouver ses souvenirs et tenter de reprendre le cours d'une vie un tant soit peu normale. Elle débute par le lieu du drame, et cherche petit à petit à récolter des indices sur les événements tragiques de ce soir-là : retrouver les personnes présentes à la brasserie, remettre en place les pièces du puzzle afin de réussir à se reconstruire et mettre un terme à cet état psychologique pour lui permettre d'avancer dans sa vie... - Critique : En 2018, dans Amanda, Mikhaël Hers soupesait le poids du chagrin sur les épaules du frère d’une victime d’un attentat, incarné par Vincent Lacoste. Cette chronique de la vie d’après racontait aussi le retour en pointillé de la lumière dans les ténèbres du deuil. Quatre ans après, Alice Winocour traite à son tour, mais très différemment, des stratégies que chacun déploie, plus ou moins consciemment, pour redonner sens à la vie. Écrit notamment avec le documentariste Jean-Stéphane Bron, Revoir Paris, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, se nourrit de l’expérience vécue par le frère de la réalisatrice, présent au Bataclan le soir du 13 novembre 2015. L’attentat du film a lieu dans une grande brasserie parisienne où Mia (Virginie Efira) a atterri par hasard en attendant la fin d’un orage. Filmée au ras du sol où, dès les premiers coups de feu, la jeune femme s’est jetée parmi les débris de verre et les corps inertes, la scène est terrifiante. On pourrait croire que chaque visage entrevu ce soir-là avant l’attaque – le sourire espiègle de ces jeunes Japonaises prenant en photo leurs coquilles d’escargots, le regard pétillant de cet homme devant son gâteau d’anniversaire – serait à jamais gravé dans la rétine de Mia. Au contraire, trois mois après le drame, sa mémoire n’est plus qu’un trou noir. Hésitante au début, elle s’attelle à dissiper l’opacité du trauma. Puis, quand lui reviennent les premiers fantômes, les premiers flashs, c’est tout un puzzle macabre de sensations et de sons qu’il faut reconstituer. Voilà cette traductrice de profession contrainte d’interpréter les signaux de son chaos mental. Virginie Efira magnifiquement juste Par l’intermédiaire d’une association de victimes qui organise tous les lundis des visites de la brasserie pour les survivants et les proches des morts, Mia confronte ses lambeaux de souvenirs aux points de vue parcellaires des autres personnes présentes ce soir-là. C’est parfois violent : aveuglés par la souffrance, certains lui imposent des témoignages qu’elle ne peut ou ne veut pas s’approprier. D’autres, comme Thomas, hypermnésique et gravement blessé à la jambe, préféreraient avoir tout oublié plutôt que d’être ainsi rivé à sa mémoire. Félicia, elle, cherche désespérément à grappiller une once du dernier souffle de ses parents, fauchés en plein dîner. De quoi parlaient-ils, juste avant de mourir ? La jeune fille laissera enfin couler ses larmes quand elle retrouvera dans le tableau des Nymphéas de Monet le détail reproduit sur l’ultime carte postale reçue de ses parents. La scène est bouleversante. Ou comment les plus petits détails peuvent devenir de profondes consolations, et une manière de dire au revoir. Revoir Paris, pour Mia, c’est aussi changer de focale, faire une mise au point sur la vie qu’elle menait avant. Avant que la grande roue du hasard ne la précipite là où tout, désormais, les rues comme les sinuosités de son cerveau, la ramène sans cesse. En s’attachant à son obsession de retrouver l’homme qui lui a tenu la main le soir de la tragédie, Alice Winocour montre l’importance cruciale du collectif dans la reconstruction : la nécessité de se retrouver entre victimes, pour partager le traumatisme et en alléger le poids, mais aussi, et surtout, pour s’assurer que l’inconnu(e) dont on a croisé le regard terrifié s’en est sorti(e). Le mouvement du film, d’abord centré sur Mia, puis de plus en plus choral, embrasse ce retour salvateur à autrui. Virginie Efira est encore une fois magnifiquement juste, tout comme Benoît Magimel, dans la peau d’un personnage qui s’accroche à la légèreté avec l’élégance du désespoir.

Année : 2022

Avec : Amadou Mbow, Anne-Lise Heimburger, Benoît Magimel, Clarisse Makundul, Dolores Chaplin, Golubeva Nastya, Gouram Zakariya, Grégoire Colin, Jonathan Turnbull, Maya Sansa, Sofia Lesaffre, Virginie Efira

Antérieurement en 2023
 

Revoir Paris

Télévision : 20 août 2023 à 03:47-05:28 sur Canal +

film : drame

Mia est sortie physiquement indemne d'un attentat dans une brasserie parisienne, mais est régulièrement assaillie par des flash-backs court et intenses. Trois mois après le drame, elle mène l'enquête afin de retrouver ses souvenirs et tenter de reprendre le cours d'une vie un tant soit peu normale. Elle débute par le lieu du drame, et cherche petit à petit à récolter des indices sur les événements tragiques de ce soir-là : retrouver les personnes présentes à la brasserie, remettre en place les pièces du puzzle afin de réussir à se reconstruire et mettre un terme à cet état psychologique pour lui permettre d'avancer dans sa vie... - Critique : En 2018, dans Amanda, Mikhaël Hers soupesait le poids du chagrin sur les épaules du frère d’une victime d’un attentat, incarné par Vincent Lacoste. Cette chronique de la vie d’après racontait aussi le retour en pointillé de la lumière dans les ténèbres du deuil. Quatre ans après, Alice Winocour traite à son tour, mais très différemment, des stratégies que chacun déploie, plus ou moins consciemment, pour redonner sens à la vie. Écrit notamment avec le documentariste Jean-Stéphane Bron, Revoir Paris, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, se nourrit de l’expérience vécue par le frère de la réalisatrice, présent au Bataclan le soir du 13 novembre 2015. L’attentat du film a lieu dans une grande brasserie parisienne où Mia (Virginie Efira) a atterri par hasard en attendant la fin d’un orage. Filmée au ras du sol où, dès les premiers coups de feu, la jeune femme s’est jetée parmi les débris de verre et les corps inertes, la scène est terrifiante. On pourrait croire que chaque visage entrevu ce soir-là avant l’attaque – le sourire espiègle de ces jeunes Japonaises prenant en photo leurs coquilles d’escargots, le regard pétillant de cet homme devant son gâteau d’anniversaire – serait à jamais gravé dans la rétine de Mia. Au contraire, trois mois après le drame, sa mémoire n’est plus qu’un trou noir. Hésitante au début, elle s’attelle à dissiper l’opacité du trauma. Puis, quand lui reviennent les premiers fantômes, les premiers flashs, c’est tout un puzzle macabre de sensations et de sons qu’il faut reconstituer. Voilà cette traductrice de profession contrainte d’interpréter les signaux de son chaos mental. Virginie Efira magnifiquement juste Par l’intermédiaire d’une association de victimes qui organise tous les lundis des visites de la brasserie pour les survivants et les proches des morts, Mia confronte ses lambeaux de souvenirs aux points de vue parcellaires des autres personnes présentes ce soir-là. C’est parfois violent : aveuglés par la souffrance, certains lui imposent des témoignages qu’elle ne peut ou ne veut pas s’approprier. D’autres, comme Thomas, hypermnésique et gravement blessé à la jambe, préféreraient avoir tout oublié plutôt que d’être ainsi rivé à sa mémoire. Félicia, elle, cherche désespérément à grappiller une once du dernier souffle de ses parents, fauchés en plein dîner. De quoi parlaient-ils, juste avant de mourir ? La jeune fille laissera enfin couler ses larmes quand elle retrouvera dans le tableau des Nymphéas de Monet le détail reproduit sur l’ultime carte postale reçue de ses parents. La scène est bouleversante. Ou comment les plus petits détails peuvent devenir de profondes consolations, et une manière de dire au revoir. Revoir Paris, pour Mia, c’est aussi changer de focale, faire une mise au point sur la vie qu’elle menait avant. Avant que la grande roue du hasard ne la précipite là où tout, désormais, les rues comme les sinuosités de son cerveau, la ramène sans cesse. En s’attachant à son obsession de retrouver l’homme qui lui a tenu la main le soir de la tragédie, Alice Winocour montre l’importance cruciale du collectif dans la reconstruction : la nécessité de se retrouver entre victimes, pour partager le traumatisme et en alléger le poids, mais aussi, et surtout, pour s’assurer que l’inconnu(e) dont on a croisé le regard terrifié s’en est sorti(e). Le mouvement du film, d’abord centré sur Mia, puis de plus en plus choral, embrasse ce retour salvateur à autrui. Virginie Efira est encore une fois magnifiquement juste, tout comme Benoît Magimel, dans la peau d’un personnage qui s’accroche à la légèreté avec l’élégance du désespoir.

Année : 2022

Avec : Amadou Mbow, Anne-Lise Heimburger, Benoît Magimel, Clarisse Makundul, Dolores Chaplin, Golubeva Nastya, Gouram Zakariya, Grégoire Colin, Jonathan Turnbull, Maya Sansa, Sofia Lesaffre, Virginie Efira

Antérieurement en 2023
 

Revoir Paris

Télévision : 20 août 2023 à 02:23-04:03 sur Canal +

film : drame

Mia est sortie physiquement indemne d'un attentat dans une brasserie parisienne, mais est régulièrement assaillie par des flash-backs court et intenses. Trois mois après le drame, elle mène l'enquête afin de retrouver ses souvenirs et tenter de reprendre le cours d'une vie un tant soit peu normale. Elle débute par le lieu du drame, et cherche petit à petit à récolter des indices sur les événements tragiques de ce soir-là : retrouver les personnes présentes à la brasserie, remettre en place les pièces du puzzle afin de réussir à se reconstruire et mettre un terme à cet état psychologique pour lui permettre d'avancer dans sa vie... - Critique : En 2018, dans Amanda, Mikhaël Hers soupesait le poids du chagrin sur les épaules du frère d’une victime d’un attentat, incarné par Vincent Lacoste. Cette chronique de la vie d’après racontait aussi le retour en pointillé de la lumière dans les ténèbres du deuil. Quatre ans après, Alice Winocour traite à son tour, mais très différemment, des stratégies que chacun déploie, plus ou moins consciemment, pour redonner sens à la vie. Écrit notamment avec le documentariste Jean-Stéphane Bron, Revoir Paris, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, se nourrit de l’expérience vécue par le frère de la réalisatrice, présent au Bataclan le soir du 13 novembre 2015. L’attentat du film a lieu dans une grande brasserie parisienne où Mia (Virginie Efira) a atterri par hasard en attendant la fin d’un orage. Filmée au ras du sol où, dès les premiers coups de feu, la jeune femme s’est jetée parmi les débris de verre et les corps inertes, la scène est terrifiante. On pourrait croire que chaque visage entrevu ce soir-là avant l’attaque – le sourire espiègle de ces jeunes Japonaises prenant en photo leurs coquilles d’escargots, le regard pétillant de cet homme devant son gâteau d’anniversaire – serait à jamais gravé dans la rétine de Mia. Au contraire, trois mois après le drame, sa mémoire n’est plus qu’un trou noir. Hésitante au début, elle s’attelle à dissiper l’opacité du trauma. Puis, quand lui reviennent les premiers fantômes, les premiers flashs, c’est tout un puzzle macabre de sensations et de sons qu’il faut reconstituer. Voilà cette traductrice de profession contrainte d’interpréter les signaux de son chaos mental. Virginie Efira magnifiquement juste Par l’intermédiaire d’une association de victimes qui organise tous les lundis des visites de la brasserie pour les survivants et les proches des morts, Mia confronte ses lambeaux de souvenirs aux points de vue parcellaires des autres personnes présentes ce soir-là. C’est parfois violent : aveuglés par la souffrance, certains lui imposent des témoignages qu’elle ne peut ou ne veut pas s’approprier. D’autres, comme Thomas, hypermnésique et gravement blessé à la jambe, préféreraient avoir tout oublié plutôt que d’être ainsi rivé à sa mémoire. Félicia, elle, cherche désespérément à grappiller une once du dernier souffle de ses parents, fauchés en plein dîner. De quoi parlaient-ils, juste avant de mourir ? La jeune fille laissera enfin couler ses larmes quand elle retrouvera dans le tableau des Nymphéas de Monet le détail reproduit sur l’ultime carte postale reçue de ses parents. La scène est bouleversante. Ou comment les plus petits détails peuvent devenir de profondes consolations, et une manière de dire au revoir. Revoir Paris, pour Mia, c’est aussi changer de focale, faire une mise au point sur la vie qu’elle menait avant. Avant que la grande roue du hasard ne la précipite là où tout, désormais, les rues comme les sinuosités de son cerveau, la ramène sans cesse. En s’attachant à son obsession de retrouver l’homme qui lui a tenu la main le soir de la tragédie, Alice Winocour montre l’importance cruciale du collectif dans la reconstruction : la nécessité de se retrouver entre victimes, pour partager le traumatisme et en alléger le poids, mais aussi, et surtout, pour s’assurer que l’inconnu(e) dont on a croisé le regard terrifié s’en est sorti(e). Le mouvement du film, d’abord centré sur Mia, puis de plus en plus choral, embrasse ce retour salvateur à autrui. Virginie Efira est encore une fois magnifiquement juste, tout comme Benoît Magimel, dans la peau d’un personnage qui s’accroche à la légèreté avec l’élégance du désespoir.

Année : 2022

Avec : Amadou Mbow, Anne-Lise Heimburger, Benoît Magimel, Clarisse Makundul, Dolores Chaplin, Golubeva Nastya, Gouram Zakariya, Grégoire Colin, Jonathan Turnbull, Maya Sansa, Sofia Lesaffre, Virginie Efira

Antérieurement en 2023
 

Après mai

Télévision : 9 mai 2023 à 00:20-02:20 sur Arte

film : drame

En 1971, une manifestation en faveur des dirigeants emprisonnés de la gauche prolétarienne est durement réprimée. Un groupe de lycéens ultra-politisés, engagé dans les combats d'après 68, est invité en cours de philosophie à réfléchir à une citation de Pascal : quel sens donneront-ils à leur vie ? Pour Gilles, qui s'oppose à son père, réalisateur à la télévision mais qui hérite aussi des instruments culturels qu'il lui a enseignés, la question ne se pose pas : il deviendra artiste. Ses camarades le lui reprochent. Peut-il s'éloigner du collectif ? A-t-il raison de lire le premier livre qui dévoile l'ampleur de la tragédie maoïste en Chine mais qui pourrait bien avoir été écrit par un agent de la CIA ?... - Critique : | Genre : l'art contre la révolution. Quelque chose palpite dans les films d'Assayas. Quelque chose d'infiniment séduisant qui tient à la fluidité des plans-­séquences et à la qualité picturale des images. Cela confère une beauté élégiaque, très émouvante, à ce récit d'apprentissage, partiellement autobiographique. Gilles a 16 ou 17 ans en 1971. S'il est trop jeune pour avoir lancé des pavés trois ans plus tôt, il est pris comme tant d'autres dans la grande affaire de l'époque : résistance à l'ordre du monde, foi en un renversement possible. Mais il est aussi, à sa façon, absent au monde, flottant au gré des événements, refusant même les mains que lui tendent les filles. Il n'est lui-même que quand il peint, comme Assayas à l'époque. Cette passion devient vocation lors d'un passage central et lumineux du film, un voyage en Italie où le héros lâche la politique pour l'esthétique. En choisissant l'art, le dessin puis le cinéma, Gilles montre que la révolution doit être intime et individuelle. Nul nombrilisme dans ce kaléidoscope frémissant et sexy de souvenirs personnels qui touchera ceux et celles qui, un jour, se sont interrogés sur leur engagement, leur vie affective et professionnelle, leur capacité à en modifier le cours. Sans rire, ça fait beaucoup de monde... — Aurélien Ferenczi

Année : 2012

Avec : André Marcon, Carole Combes, Dolores Chaplin, Felix Armand, Hugo Conzelmann, India Menuez, Laurent Ramacciotti, Loizillon Martin, Lola Créton, Léa Rougeron, Mathias Renou, Métayer Clément

Antérieurement en 2023
 

Revoir Paris

Télévision : 7 mars 2023 à 21:10-22:51 sur Canal +

film : drame

Mia est sortie physiquement indemne d'un attentat dans une brasserie parisienne, mais est régulièrement assaillie par des flash-backs courts et intenses. Trois mois après le drame, elle décide de mener l'enquête afin de retrouver ses souvenirs et tenter de reprendre le cours d'une vie un tant soit peu normale. Elle débute par le lieu du drame, et cherche petit à petit à récolter des indices sur les événements tragiques de ce soir-là : retrouver les personnes présentes à la brasserie, remettre en place les pièces du puzzle afin de réussir à se reconstruire et mettre un terme à cet état psychologique pour lui permettre d'avancer dans sa vie... - Critique : En 2018, dans Amanda, Mikhaël Hers soupesait le poids du chagrin sur les épaules du frère d’une victime d’un attentat, incarné par Vincent Lacoste. Quatre ans après, Alice Winocour traite à son tour, mais très différemment, des stratégies que chacun déploie pour redonner sens à la vie. L’attentat du film a lieu dans une grande brasserie parisienne où Mia a atterri par hasard en attendant la fin d’un orage. Trois mois après le drame, sa mémoire n’est plus qu’un trou noir. Quand lui reviennent les premiers flashs, c’est tout un puzzle macabre de sensations et de sons qu’il faut reconstituer. Voilà cette traductrice de profession contrainte d’interpréter les signaux de son chaos mental. Par l’intermédiaire d’une association de victimes, Mia confronte ses lambeaux de souvenirs aux points de vue parcellaires des autres personnes présentes ce soir-là. C’est parfois violent : aveuglés par la souffrance, certains lui imposent des témoignages qu’elle ne peut ou ne veut pas s’approprier. D’autres, comme Thomas, hypermnésique et gravement blessé, préféreraient avoir tout oublié. Revoir Paris, pour Mia, c’est aussi changer de focale, faire une mise au point sur la vie qu’elle menait avant. En s’attachant à son obsession de retrouver l’homme qui lui a tenu la main le soir de la tragédie, Alice Winocour montre l’importance cruciale du collectif dans la reconstruction : la nécessité de se retrouver entre victimes pour partager le traumatisme et en alléger le poids, mais aussi, et surtout, pour s’assurer que l’inconnu(e) dont on a croisé le regard terrifié s’en est sorti(e). Virginie Efira est encore une fois magnifiquement juste, tout comme Benoît Magimel, dans la peau d’un personnage qui s’accroche à la légèreté avec l’élégance du désespoir.

Année : 2022

Avec : Amadou Mbow, Anne-Lise Heimburger, Benoît Magimel, Clarisse Makundul, Cédric Kemso, Dolores Chaplin, Golubeva Nastya, Grégoire Colin, Maya Sansa, Sofia Lesaffre, Souleymane Touré, Virginie Efira

Antérieurement en 2020
 

Histoires courtes

Télévision : 15 mars 2020 à 23:35-00:20 sur France 2

Magazine du court métrage

Un court métrage français réalisé par Touria Benzari en 2019. Avec Sophia Aram (Madi), Julie de Bona (Gabrielle), Dolores Chaplin (Olivia), Alain Fromager (le psy), Jérôme Brochot (le P-DG), Blandine Journeau (Marie). Harcelée par sa supérieure et en arrêt maladie depuis un certain temps, une femme est convoquée pour une expertise psychologique de la médecine du travail.

Année : 2020

Présenté par : Pauline Dévi

Antérieurement en 2019
 

La rançon de la gloire

Netflix : 25 mai 2019

À peine sorti de prison, un voleur voulant aider le copain fauché qui l'héberge imagine un stratagème pour kidnapper le corps de Charlie Chaplin, et demander une rançon.

De : Xavier Beauvois

Avec : Benoît Poelvoorde, Roschdy Zem, Séli Gmach, Chiara Mastroianni, Nadine Labaki, Peter Coyote, Xavier Maly, Dolores Chaplin, Eugene Chaplin

Antérieurement en 2018
 

La rançon de la gloire

Télévision : 27 juin 2018 à 00:05-01:55 sur France 3

film : comédie dramatique

Fin 1977, la dépouille de Charlie Chaplin est kidnappée contre rançon par deux petits délinquants. Xavier Beauvois s'inspire de ce fait divers et du style du maître dans une comédie mélodramatique très plaisante grâce à Roschdy Zem et Benoît Poelvoorde, mais sans rythme. Critique : Après les moines, Charlot. La vie des trappistes de Tibhirine, en Algérie, avant leur enlèvement fatal par un groupe d'islamistes était au coeur de Des hommes et des dieux, le précédent film (et plus gros succès à ce jour) de Xavier Beauvois. Une autre histoire authentique, tout aussi médiatisée en son temps mais beaucoup moins tragique, lui a inspiré La Rançon de la gloire, sa première incursion dans la comédie. Noël 1977, le monde entier pleure la mort de Charles Chaplin. Deux mois plus tard, deux immigrés d'Europe de l'Est, réfugiés en Suisse, kidnappent la dépouille du cinéaste enterré dans le cimetière de Corsier-sur-Vevey et réclament 600 000 francs suisses à la famille. Rapidement arrêtés, ils sont condamnés l'un à quatre ans de prison, l'autre à dix-huit mois. Le cinéaste a transformé ces branquignols un peu pathétiques en antihéros aussi maladroits qu'attachants. C'est la jolie idée du film : Osman, l'humble cantonnier incapable de financer les frais médicaux de sa femme et les rêves de sa fillette, et Eddy, l'ex-taulard au grand coeur et aux projets fous, apparaissent comme les héritiers du vagabond immortalisé par Chaplin. « Charlot était l'ami des pauvres, des sans-toit, des migrants... On est les trois à la fois ! », assure Eddy, contraint de vivre avec son compagnon de dèche dans un préfabriqué digne de la cabane de La Ruée vers l'or. Tout le film se place sous l'influence féconde mais écrasante de Chaplin, multipliant, avec plus ou moins de subtilité, les références à son oeuvre, notamment au Cirque. Michel Legrand lâche les violons dans une bande originale flamboyante qui reprend la mélodie des Feux de la rampe. Et Xavier Beauvois tente visiblement de retrouver le mélange de burlesque et d'émotion qui fait la magie des Lumières de la ville. Pour les larmes, c'est plutôt réussi, grâce à l'amitié naissante entre Eddy et la petite Samira. Côté rires en revanche, le film pâtit d'un sérieux manque de rythme : l'exhumation du cercueil, par exemple, est si étirée qu'elle en perd tout potentiel comique. Et les scènes tournées dans la villa de la famille Chaplin, avec le personnage caricatural du majordome incarné par Peter Coyote, sont particulièrement poussives... Heureusement, il y a les deux comédiens qui, par leur verve, évoquent les grands monstres de la comédie à l'italienne de jadis. Aux côtés de Roschdy Zem, très juste dans son rôle de gentil naïf, Benoît Poelvoorde est, une fois encore, étonnant en petit truand à grande gueule, à la fois roublard et fleur bleue. Un sacré numéro. — Samuel Douhaire

Année : 2014

Avec : Xavier Beauvois, Benoît Poelvoorde, Roschdy Zem, Peter Coyote, Nadine Labaki, Chiara Mastroianni, Dolores Chaplin, Séli Gmach, Isabelle Caillat, Michel Legrand, Etienne Comar, Xavier Beauvois

Antérieurement en 2018
 

Les Faux monnayeurs - DVD

DVD/Blu-ray : 29 mai 2018

Année : 2010

De : Benoît Jacquot

Avec : Melvil Poupaud, Patrick Mille, Jules-Angelo Bigarnet, Maxime Berger, Laurence Cordier, Sandrine Dumas, Dolorès Chaplin

Antérieurement en 2018
 

Les faux-monnayeurs

Télévision : 20 mai 2018 à 06:15-08:30 sur Numéro 23

téléfilm dramatique

Dans les années 20, Bernard, lycéen parisien qui va bientôt passer son bac, trouve par hasard d'anciennes lettres adressées à sa mère par un amant de passage. Il comprend qu'il est le fils de cet homme. Bernard fuit la maison et s'en va vivre chez son camarade de classe, un garçon timide... Critique : Téléfilm de Benoît Jacquot (France, 2010), d'après André Gide. 120 mn. Inédit. Avec Melvil Poupaud : Edouard. Patrick Mille : Robert de Passavant. Jules Angelo Bigarnet : Bernard. Maxime Berger : Olivier. Laurence Cordier : Laura Azaïs. Vladimir Consigny : Vincent. Dolores Chaplin : Lilian Griffith. Benoît Jacquot est un faussaire scrupuleux : son adaptation du roman de Gide suit le texte à la lettre, épouse son écheveau d'intrigues, chapitre après chapitre, si bien qu'on est à la fois heureux de retrouver le livre et un peu frustré de ne retrouver que cela. L'essentiel des Faux-Monnayeurs est plutôt bien restitué à l'image : le charme du Quartier latin des années 1920, où les histoires se croisent et la jeunesse s'agite, impatiente de plier le monde à ses désirs. D'un côté, deux amis de lycée (Olivier et Bernard) qui s'échappent du foyer familial, l'été du bac, le premier bombardé directeur d'une revue d'avant-garde, le second devenant l'assistant d'un écrivain, Edouard, miroir de Gide, (bien) interprété par Melvil Poupaud. De l'autre, leurs familles respectives qui se délitent en silence (aînés en crise, cadets en rébellion, parents aveugles). Benoît Jacquot n'a pas cherché à transposer le tour de force narratif de Gide (multiplicité des points de vue, réflexion en abyme sur le roman), préférant se concentrer sur la trajectoire des personnages - déjà complexe en soi -, qu'il reproduit dans une succession de tableaux académiques, élégants, un peu appliqués. Le film creuse le rapport de fascination ambiguë entre Edouard et le (très) jeune Olivier, et condense le reste comme il peut, proposant moins une sublimation du roman qu'une honnête version illustrée.

De : Benoît Jacquot

Avec : Melvil Poupaud, Patrick Mille, Jules-Angelo Bigarnet, Maxime Berger, Laurence Cordier, Vladimir Consigny, Dolores Chaplin, Jean-Marc Stelhe

Antérieurement en 2018
 

Les faux-monnayeurs

Télévision : 19 mai 2018 à 00:05-02:20 sur Numéro 23

téléfilm dramatique

Dans les années 20, Bernard, lycéen parisien qui va bientôt passer son bac, trouve par hasard d'anciennes lettres adressées à sa mère par un amant de passage. Il comprend qu'il est le fils de cet homme. Bernard fuit la maison et s'en va vivre chez son camarade de classe, un garçon timide... Critique : Téléfilm de Benoît Jacquot (France, 2010), d'après André Gide. 120 mn. Inédit. Avec Melvil Poupaud : Edouard. Patrick Mille : Robert de Passavant. Jules Angelo Bigarnet : Bernard. Maxime Berger : Olivier. Laurence Cordier : Laura Azaïs. Vladimir Consigny : Vincent. Dolores Chaplin : Lilian Griffith. Benoît Jacquot est un faussaire scrupuleux : son adaptation du roman de Gide suit le texte à la lettre, épouse son écheveau d'intrigues, chapitre après chapitre, si bien qu'on est à la fois heureux de retrouver le livre et un peu frustré de ne retrouver que cela. L'essentiel des Faux-Monnayeurs est plutôt bien restitué à l'image : le charme du Quartier latin des années 1920, où les histoires se croisent et la jeunesse s'agite, impatiente de plier le monde à ses désirs. D'un côté, deux amis de lycée (Olivier et Bernard) qui s'échappent du foyer familial, l'été du bac, le premier bombardé directeur d'une revue d'avant-garde, le second devenant l'assistant d'un écrivain, Edouard, miroir de Gide, (bien) interprété par Melvil Poupaud. De l'autre, leurs familles respectives qui se délitent en silence (aînés en crise, cadets en rébellion, parents aveugles). Benoît Jacquot n'a pas cherché à transposer le tour de force narratif de Gide (multiplicité des points de vue, réflexion en abyme sur le roman), préférant se concentrer sur la trajectoire des personnages - déjà complexe en soi -, qu'il reproduit dans une succession de tableaux académiques, élégants, un peu appliqués. Le film creuse le rapport de fascination ambiguë entre Edouard et le (très) jeune Olivier, et condense le reste comme il peut, proposant moins une sublimation du roman qu'une honnête version illustrée.

De : Benoît Jacquot

Avec : Melvil Poupaud, Patrick Mille, Jules-Angelo Bigarnet, Maxime Berger, Laurence Cordier, Vladimir Consigny, Dolores Chaplin, Jean-Marc Stelhe

Antérieurement en 2018
 

Les faux-monnayeurs

Télévision : 1er mai 2018 à 20:55-23:05 sur Numéro 23

téléfilm dramatique

Dans les années 20, Bernard, lycéen parisien qui va bientôt passer son bac, trouve par hasard d'anciennes lettres adressées à sa mère par un amant de passage. Il comprend qu'il est le fils de cet homme. Bernard fuit la maison et s'en va vivre chez son camarade de classe, un garçon timide... Critique : Téléfilm de Benoît Jacquot (France, 2010), d'après André Gide. 120 mn. Inédit. Avec Melvil Poupaud : Edouard. Patrick Mille : Robert de Passavant. Jules Angelo Bigarnet : Bernard. Maxime Berger : Olivier. Laurence Cordier : Laura Azaïs. Vladimir Consigny : Vincent. Dolores Chaplin : Lilian Griffith. Benoît Jacquot est un faussaire scrupuleux : son adaptation du roman de Gide suit le texte à la lettre, épouse son écheveau d'intrigues, chapitre après chapitre, si bien qu'on est à la fois heureux de retrouver le livre et un peu frustré de ne retrouver que cela. L'essentiel des Faux-Monnayeurs est plutôt bien restitué à l'image : le charme du Quartier latin des années 1920, où les histoires se croisent et la jeunesse s'agite, impatiente de plier le monde à ses désirs. D'un côté, deux amis de lycée (Olivier et Bernard) qui s'échappent du foyer familial, l'été du bac, le premier bombardé directeur d'une revue d'avant-garde, le second devenant l'assistant d'un écrivain, Edouard, miroir de Gide, (bien) interprété par Melvil Poupaud. De l'autre, leurs familles respectives qui se délitent en silence (aînés en crise, cadets en rébellion, parents aveugles). Benoît Jacquot n'a pas cherché à transposer le tour de force narratif de Gide (multiplicité des points de vue, réflexion en abyme sur le roman), préférant se concentrer sur la trajectoire des personnages - déjà complexe en soi -, qu'il reproduit dans une succession de tableaux académiques, élégants, un peu appliqués. Le film creuse le rapport de fascination ambiguë entre Edouard et le (très) jeune Olivier, et condense le reste comme il peut, proposant moins une sublimation du roman qu'une honnête version illustrée.

De : Benoît Jacquot

Avec : Melvil Poupaud, Patrick Mille, Jules-Angelo Bigarnet, Maxime Berger, Laurence Cordier, Vladimir Consigny, Dolores Chaplin, Jean-Marc Stelhe