Télévision : 30 mai à 22:35-23:35 sur Arte
série de suspense
Saison:1 - Episode:3 - Quatre ans ont passé depuis la mort de Mickaël. Romain, qui a fait une dépression après le drame, demeure fragile, mais avec Rebecca, ils sont désormais les parents comblés d'une petite Emma. Un matin, Emma est heurtée par un camion, un accident sans gravité qui bouleverse son père. Celui-ci se rend compte lors du bref passage de l'enfant à l'hôpital que leurs groupes sanguins ne concordent pas. Le lendemain, il se confie à Philippe, son directeur et ami : est-il le père d'Emma ? Puis, enhardi par quelques verres d'alcool, il fait part de ses doutes à sa femme. Celle-ci, blessée par ses soupçons, qu'elle juge invraisemblables, commence à s'inquiéter de la santé mentale de son mari…
Année : 2019
Avec : Abdelmalek Majda, Baujat Grégoire, Clotilde Hesme, Diop Adama, Ferret Samuel, Finnegan Oldfield, Frédéric Bonpart, Jérémie Renier, Loren Fadika, Marbot Zéli, Mathylde Demarez, Richard Chevallier
Télévision : 30 mai à 21:45-22:35 sur Arte
série de suspense
Saison:1 - Episode:2 - Intellectuellement précoce, Louise, 8 ans, vit à la montagne et préfère la lecture aux jeux de la cour de récré. Mais un camarade de classe, Mickaël, s'en prend violemment à elle. Le frère du garçon, Romain, vole au secours de Louise. Une grande amitié naît entre les deux enfants. Romain confie à Louise qu'il passe son temps à surveiller son frère, et qu'en cas de bêtise ils écopent tous les deux d'une punition. Les deux garçons sont ainsi privés de la prochaine classe de nature. Le jour de la sortie, Louise rate le car. Ses parents tentent de le rattraper en voiture. Sur le bord de la route, la petite fille aperçoit Mickaël, un parpaing dans les mains, qu'il laisse tomber sur le pare-brise de la voiture...
Année : 2019
Avec : Abdelmalek Majda, Baujat Grégoire, Clotilde Hesme, Diop Adama, Finnegan Oldfield, Franc Bruneau, Gautier About, Jérémie Renier, Léwine Weber, Mathylde Demarez, Maxime Roy, Melin-Quinn Luka
Télévision : 30 mai à 20:55-21:45 sur Arte
série de suspense
Saison:1 - Episode:1 - Couple aisé et épris, Rebecca, médecin, et Romain, directeur commercial, vivent dans une petite ville de province. Mais la jeune femme, sujette à des cauchemars, paraît stressée. Elle appréhende l'installation, juste en face de chez eux, de Mickaël, le frère instable de Romain, et de sa petite amie Emilie. De plus, Romain veut à tout prix un enfant, et Rebecca craint de ne pas parvenir à exaucer ce désir. Un jour, alors que les deux couples dînent ensemble, Mickaël annonce en fanfaronnant la grossesse de sa femme. La soirée s'envenime et Rebecca voit avec horreur son beau-frère gifler sa compagne. Incapable de dormir après cela, elle surveille anxieusement la maison d'en face. Le lendemain, sans nouvelles d'Emilie, Romain et Rebecca demandent de explications à Mickaël... - Critique : Médecin généraliste d’une petite ville de province, Rebecca, jeune femme intranquille, voit avec angoisse son beau-frère et sa belle-sœur emménager dans une maison située juste en face de celle qu’elle partage avec Romain, son mari. Quoique très amoureux, Mickaël et Émilie vivent au rythme des sautes d’humeur du jeune homme, sujet aux addictions. Une naissance est annoncée, qui contrarie Rebecca : elle-même n’arrive pas à tomber enceinte. Une nuit, elle aperçoit son beau-frère en train de charger dans une voiture ce qui ressemble à un corps enroulé dans un tapis. Le lendemain, force est de constater qu’Émilie a disparu… Des cailloux jetés de nulle part, une surveillance discrète mais fiévreuse, des relations sociales régies par la défiance et une structure narrative qui enchâsse les rebondissements de manière relativement aléatoire… Trois épisodes durant, ces quelques ingrédients (et un scénario inventif) suffisent au réalisateur Mathias Gokalp (Rien de personnel) pour laquer cette chronique d’un mystère intime aux couleurs du thriller. Nos nerfs seraient-ils cependant aussi à vif si le suspense n’était pas si bien accroché aux traits de Clotilde Hesme ? Tour à tour inquiétante de détermination et rayonnante de douceur, fragile effarouchée et monstre de froideur.
Année : 2019
Avec : Abdelmalek Majda, Clotilde Hesme, Diop Adama, Finnegan Oldfield, Frédéric Bonpart, Jérémie Renier, Maxime Roy
Télévision : 10 décembre 2023 à 22:50-01:15 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Tiago Rodrigues aime faire théâtre de rien, dans des décors minimalistes, pauvres et signifiants. De chaque côté du plateau, de grands et vilains luminaires de métal gris et vieux lustres de cristal traverseront ainsi parfois l’espace scénique ; comme ce chariot musical, où chanteuse et musicien égrèneront tout au long de la représentation leurs chants et musiques tapageurs, style rock des années 1970. Car dans cette Cerisaie-là, on chante, on danse. À l’instar de la magnifique scène fredonnée a capella, quand débarque la famille ruinée, façon Six Personnages en quête d’auteur si chers à Pirandello… On chante, on danse, et pourtant la violence règne, et la désespérance. Après une trop longue absence reviennent chez eux Lioubov et son frère, Gaïev, usés par les deuils et la vie. Elle, si triste si gaie à la fois, fantomatique, entre deux mondes (magistrale Isabelle Huppert), ne se remet pas de la noyade de son fils et des légèretés de son amant. Lui, austère et rêche, regarde avec mépris s’agiter les autres autour de lui. C’est-à-dire Lopakhine (Adama Diop, étonnant de puissance), le fils de moujiks qui s’apprête à racheter leur propriété à ses anciens maîtres désargentés. Revanche sociale et annonce d’une société neuve, d’un monde où l’on découpera les somptueux domaines d’antan en petits lotissements dont un plus grand nombre pourra profiter… Comme toujours dans son théâtre, Tchekhov ne juge, ne moralise pas. Ne dit ce qui est le meilleur ou le pire. Il montre.
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed
Télévision : 10 décembre 2023 à 22:49-01:17 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Tiago Rodrigues aime faire théâtre de rien, dans des décors minimalistes, pauvres et signifiants. De chaque côté du plateau, de grands et vilains luminaires de métal gris et vieux lustres de cristal traverseront ainsi parfois l’espace scénique ; comme ce chariot musical, où chanteuse et musicien égrèneront tout au long de la représentation leurs chants et musiques tapageurs, style rock des années 1970. Car dans cette Cerisaie-là, on chante, on danse. À l’instar de la magnifique scène fredonnée a capella, quand débarque la famille ruinée, façon Six Personnages en quête d’auteur si chers à Pirandello… On chante, on danse, et pourtant la violence règne, et la désespérance. Après une trop longue absence reviennent chez eux Lioubov et son frère, Gaïev, usés par les deuils et la vie. Elle, si triste si gaie à la fois, fantomatique, entre deux mondes (magistrale Isabelle Huppert), ne se remet pas de la noyade de son fils et des légèretés de son amant. Lui, austère et rêche, regarde avec mépris s’agiter les autres autour de lui. C’est-à-dire Lopakhine (Adama Diop, étonnant de puissance), le fils de moujiks qui s’apprête à racheter leur propriété à ses anciens maîtres désargentés. Revanche sociale et annonce d’une société neuve, d’un monde où l’on découpera les somptueux domaines d’antan en petits lotissements dont un plus grand nombre pourra profiter… Comme toujours dans son théâtre, Tchekhov ne juge, ne moralise pas. Ne dit ce qui est le meilleur ou le pire. Il montre.
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed
Télévision : 18 juillet 2023 à 01:05-03:35 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Tiago Rodrigues aime faire théâtre de rien, dans des décors minimalistes, pauvres et signifiants. De chaque côté du plateau, de grands et vilains luminaires de métal gris et vieux lustres de cristal traverseront ainsi parfois l’espace scénique ; comme ce chariot musical, où chanteuse et musicien égrèneront tout au long de la représentation leurs chants et musiques tapageurs, style rock des années 1970. Car dans cette Cerisaie-là, on chante, on danse. À l’instar de la magnifique scène fredonnée a capella, quand débarque la famille ruinée, façon Six Personnages en quête d’auteur si chers à Pirandello… On chante, on danse, et pourtant la violence règne, et la désespérance. Après une trop longue absence reviennent chez eux Lioubov et son frère, Gaïev, usés par les deuils et la vie. Elle, si triste si gaie à la fois, fantomatique, entre deux mondes (magistrale Isabelle Huppert), ne se remet pas de la noyade de son fils et des légèretés de son amant. Lui, austère et rêche, regarde avec mépris s’agiter les autres autour de lui. C’est-à-dire Lopakhine (Adama Diop, étonnant de puissance), le fils de moujiks qui s’apprête à racheter leur propriété à ses anciens maîtres désargentés. Revanche sociale et annonce d’une société neuve, d’un monde où l’on découpera les somptueux domaines d’antan en petits lotissements dont un plus grand nombre pourra profiter… Comme toujours dans son théâtre, Tchekhov ne juge, ne moralise pas. Ne dit ce qui est le meilleur ou le pire. Il montre.
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed
Télévision : 9 juillet 2023 à 21:10-23:40 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Tiago Rodrigues aime faire théâtre de rien, dans des décors minimalistes, pauvres et signifiants. De chaque côté du plateau, de grands et vilains luminaires de métal gris et vieux lustres de cristal traverseront ainsi parfois l’espace scénique ; comme ce chariot musical, où chanteuse et musicien égrèneront tout au long de la représentation leurs chants et musiques tapageurs, style rock des années 1970. Car dans cette Cerisaie-là, on chante, on danse. À l’instar de la magnifique scène fredonnée a capella, quand débarque la famille ruinée, façon Six Personnages en quête d’auteur si chers à Pirandello… On chante, on danse, et pourtant la violence règne, et la désespérance. Après une trop longue absence reviennent chez eux Lioubov et son frère, Gaïev, usés par les deuils et la vie. Elle, si triste si gaie à la fois, fantomatique, entre deux mondes (magistrale Isabelle Huppert), ne se remet pas de la noyade de son fils et des légèretés de son amant. Lui, austère et rêche, regarde avec mépris s’agiter les autres autour de lui. C’est-à-dire Lopakhine (Adama Diop, étonnant de puissance), le fils de moujiks qui s’apprête à racheter leur propriété à ses anciens maîtres désargentés. Revanche sociale et annonce d’une société neuve, d’un monde où l’on découpera les somptueux domaines d’antan en petits lotissements dont un plus grand nombre pourra profiter… Comme toujours dans son théâtre, Tchekhov ne juge, ne moralise pas. Ne dit ce qui est le meilleur ou le pire. Il montre.
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed
Télévision : 31 juillet 2022 à 00:45-03:10 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Tiago Rodrigues aime faire théâtre de rien, dans des décors minimalistes, pauvres et signifiants. De chaque côté du plateau, de grands et vilains luminaires de métal gris et vieux lustres de cristal traverseront ainsi parfois l’espace scénique ; comme ce chariot musical, où chanteuse et musicien égrèneront tout au long de la représentation leurs chants et musiques tapageurs, style rock des années 1970. Car dans cette Cerisaie-là, on chante, on danse. À l’instar de la magnifique scène fredonnée a capella, quand débarque la famille ruinée, façon Six Personnages en quête d’auteur si chers à Pirandello… On chante, on danse, et pourtant la violence règne, et la désespérance. Après une trop longue absence reviennent chez eux Lioubov et son frère, Gaïev, usés par les deuils et la vie. Elle, si triste si gaie à la fois, fantomatique, entre deux mondes (magistrale Isabelle Huppert), ne se remet pas de la noyade de son fils et des légèretés de son amant. Lui, austère et rêche, regarde avec mépris s’agiter les autres autour de lui. C’est-à-dire Lopakhine (Adama Diop, étonnant de puissance), le fils de moujiks qui s’apprête à racheter leur propriété à ses anciens maîtres désargentés. Revanche sociale et annonce d’une société neuve, d’un monde où l’on découpera les somptueux domaines d’antan en petits lotissements dont un plus grand nombre pourra profiter… Comme toujours dans son théâtre, Tchekhov ne juge, ne moralise pas. Ne dit ce qui est le meilleur ou le pire. Il montre.
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed
Télévision : 31 juillet 2022 à 00:20-02:50 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Tiago Rodrigues aime faire théâtre de rien, dans des décors minimalistes, pauvres et signifiants. De chaque côté du plateau, de grands et vilains luminaires de métal gris et vieux lustres de cristal traverseront ainsi parfois l’espace scénique ; comme ce chariot musical, où chanteuse et musicien égrèneront tout au long de la représentation leurs chants et musiques tapageurs, style rock des années 1970. Car dans cette Cerisaie-là, on chante, on danse. À l’instar de la magnifique scène fredonnée a capella, quand débarque la famille ruinée, façon Six Personnages en quête d’auteur si chers à Pirandello… On chante, on danse, et pourtant la violence règne, et la désespérance. Après une trop longue absence reviennent chez eux Lioubov et son frère, Gaïev, usés par les deuils et la vie. Elle, si triste si gaie à la fois, fantomatique, entre deux mondes (magistrale Isabelle Huppert), ne se remet pas de la noyade de son fils et des légèretés de son amant. Lui, austère et rêche, regarde avec mépris s’agiter les autres autour de lui. C’est-à-dire Lopakhine (Adama Diop, étonnant de puissance), le fils de moujiks qui s’apprête à racheter leur propriété à ses anciens maîtres désargentés. Revanche sociale et annonce d’une société neuve, d’un monde où l’on découpera les somptueux domaines d’antan en petits lotissements dont un plus grand nombre pourra profiter… Comme toujours dans son théâtre, Tchekhov ne juge, ne moralise pas. Ne dit ce qui est le meilleur ou le pire. Il montre.
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed
Télévision : 18 juillet 2022 à 01:05-03:30 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Tiago Rodrigues aime faire théâtre de rien, dans des décors minimalistes, pauvres et signifiants. De chaque côté du plateau, de grands et vilains luminaires de métal gris et vieux lustres de cristal traverseront ainsi parfois l’espace scénique ; comme ce chariot musical, où chanteuse et musicien égrèneront tout au long de la représentation leurs chants et musiques tapageurs, style rock des années 1970. Car dans cette Cerisaie-là, on chante, on danse. À l’instar de la magnifique scène fredonnée a capella, quand débarque la famille ruinée, façon Six Personnages en quête d’auteur si chers à Pirandello… On chante, on danse, et pourtant la violence règne, et la désespérance. Après une trop longue absence reviennent chez eux Lioubov et son frère, Gaïev, usés par les deuils et la vie. Elle, si triste si gaie à la fois, fantomatique, entre deux mondes (magistrale Isabelle Huppert), ne se remet pas de la noyade de son fils et des légèretés de son amant. Lui, austère et rêche, regarde avec mépris s’agiter les autres autour de lui. C’est-à-dire Lopakhine (Adama Diop, étonnant de puissance), le fils de moujiks qui s’apprête à racheter leur propriété à ses anciens maîtres désargentés. Revanche sociale et annonce d’une société neuve, d’un monde où l’on découpera les somptueux domaines d’antan en petits lotissements dont un plus grand nombre pourra profiter… Comme toujours dans son théâtre, Tchekhov ne juge, ne moralise pas. Ne dit ce qui est le meilleur ou le pire. Il montre.
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed
Télévision : 3 juillet 2022 à 21:10-23:40 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Certes, on n’a vu encore aucun de ces deux spectacles, mais saluons déjà la jolie idée de présenter, dans la même soirée, une création du festival Off — Je ne cours pas, je vole ! (1) — et le grand événement de la programmation du festival In — La Cerisaie. De tenter ainsi de réconcilier les genres, les goûts et les publics ; et peut-être, du coup, de mieux les étonner, les séduire, les faire voyager d’un style l’autre. De La Cerisaie, d’Anton Tchekhov, que monte dans la Cour d’honneur du palais des Papes, en plein vent, le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues (notre invité cette semaine en ouverture du magazine), on attend beaucoup. D’abord parce que cette ultime pièce du dramaturge et médecin russe (1860-1904), écrite peu avant sa mort, paraît une œuvre testamentaire, où il aurait mis le plus de lui-même, se sentant près de la fin. Mais rien d’amer ou de trop mélancolique pour autant. Comme on le croit d’ordinaire… Si Lioubov (Isabelle Huppert) et son frère Gaev (Alex Descas) sont contraints en aristocrates ruinés de vendre leur propriété familiale, ce n’est pas seulement la fin d’un monde, d’une société que décrit Tchekhov, mais l’avènement d’une autre, pleine de mouvements et de promesses. C’est dans cette perspective, ce bouillonnement que dit s’inscrire Tiago Rodrigues. Isabelle Huppert en sera le pivot, elle qui est venue comme à son habitude proposer à l’artiste de travailler avec elle, et de prendre tous les risques avec elle. Elle n’a jamais encore joué Tchekhov. Nul doute qu’elle offrira à Lioubov, héroïne tragique qui ne se remet pas de la perte de son jeune fils, sa présence incandescente souvent entre deux mondes. L’hier et l’aujourd’hui, le passé et l’avenir. Au milieu d’une distribution passionnante par sa diversité, Isabelle Huppert aura comme toujours le génie de divinement se promener. (1) Mise en scène par Johanna Boyé (à 20h45).
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed
Télévision : 3 avril 2022 à 00:50-03:20 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Certes, on n’a vu encore aucun de ces deux spectacles, mais saluons déjà la jolie idée de présenter, dans la même soirée, une création du festival Off — Je ne cours pas, je vole ! (1) — et le grand événement de la programmation du festival In — La Cerisaie. De tenter ainsi de réconcilier les genres, les goûts et les publics ; et peut-être, du coup, de mieux les étonner, les séduire, les faire voyager d’un style l’autre. De La Cerisaie, d’Anton Tchekhov, que monte dans la Cour d’honneur du palais des Papes, en plein vent, le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues (notre invité cette semaine en ouverture du magazine), on attend beaucoup. D’abord parce que cette ultime pièce du dramaturge et médecin russe (1860-1904), écrite peu avant sa mort, paraît une œuvre testamentaire, où il aurait mis le plus de lui-même, se sentant près de la fin. Mais rien d’amer ou de trop mélancolique pour autant. Comme on le croit d’ordinaire… Si Lioubov (Isabelle Huppert) et son frère Gaev (Alex Descas) sont contraints en aristocrates ruinés de vendre leur propriété familiale, ce n’est pas seulement la fin d’un monde, d’une société que décrit Tchekhov, mais l’avènement d’une autre, pleine de mouvements et de promesses. C’est dans cette perspective, ce bouillonnement que dit s’inscrire Tiago Rodrigues. Isabelle Huppert en sera le pivot, elle qui est venue comme à son habitude proposer à l’artiste de travailler avec elle, et de prendre tous les risques avec elle. Elle n’a jamais encore joué Tchekhov. Nul doute qu’elle offrira à Lioubov, héroïne tragique qui ne se remet pas de la perte de son jeune fils, sa présence incandescente souvent entre deux mondes. L’hier et l’aujourd’hui, le passé et l’avenir. Au milieu d’une distribution passionnante par sa diversité, Isabelle Huppert aura comme toujours le génie de divinement se promener. (1) Mise en scène par Johanna Boyé (à 20h45).
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed
Télévision : 12 mars 2022 à 01:35-04:05 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Certes, on n’a vu encore aucun de ces deux spectacles, mais saluons déjà la jolie idée de présenter, dans la même soirée, une création du festival Off — Je ne cours pas, je vole ! (1) — et le grand événement de la programmation du festival In — La Cerisaie. De tenter ainsi de réconcilier les genres, les goûts et les publics ; et peut-être, du coup, de mieux les étonner, les séduire, les faire voyager d’un style l’autre. De La Cerisaie, d’Anton Tchekhov, que monte dans la Cour d’honneur du palais des Papes, en plein vent, le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues (notre invité cette semaine en ouverture du magazine), on attend beaucoup. D’abord parce que cette ultime pièce du dramaturge et médecin russe (1860-1904), écrite peu avant sa mort, paraît une œuvre testamentaire, où il aurait mis le plus de lui-même, se sentant près de la fin. Mais rien d’amer ou de trop mélancolique pour autant. Comme on le croit d’ordinaire… Si Lioubov (Isabelle Huppert) et son frère Gaev (Alex Descas) sont contraints en aristocrates ruinés de vendre leur propriété familiale, ce n’est pas seulement la fin d’un monde, d’une société que décrit Tchekhov, mais l’avènement d’une autre, pleine de mouvements et de promesses. C’est dans cette perspective, ce bouillonnement que dit s’inscrire Tiago Rodrigues. Isabelle Huppert en sera le pivot, elle qui est venue comme à son habitude proposer à l’artiste de travailler avec elle, et de prendre tous les risques avec elle. Elle n’a jamais encore joué Tchekhov. Nul doute qu’elle offrira à Lioubov, héroïne tragique qui ne se remet pas de la perte de son jeune fils, sa présence incandescente souvent entre deux mondes. L’hier et l’aujourd’hui, le passé et l’avenir. Au milieu d’une distribution passionnante par sa diversité, Isabelle Huppert aura comme toujours le génie de divinement se promener. (1) Mise en scène par Johanna Boyé (à 20h45).
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Azevedo Manuela, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Gonçalves Hélder, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed
Télévision : 12 mars 2022 à 01:35-04:00 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Certes, on n’a vu encore aucun de ces deux spectacles, mais saluons déjà la jolie idée de présenter, dans la même soirée, une création du festival Off — Je ne cours pas, je vole ! (1) — et le grand événement de la programmation du festival In — La Cerisaie. De tenter ainsi de réconcilier les genres, les goûts et les publics ; et peut-être, du coup, de mieux les étonner, les séduire, les faire voyager d’un style l’autre. De La Cerisaie, d’Anton Tchekhov, que monte dans la Cour d’honneur du palais des Papes, en plein vent, le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues (notre invité cette semaine en ouverture du magazine), on attend beaucoup. D’abord parce que cette ultime pièce du dramaturge et médecin russe (1860-1904), écrite peu avant sa mort, paraît une œuvre testamentaire, où il aurait mis le plus de lui-même, se sentant près de la fin. Mais rien d’amer ou de trop mélancolique pour autant. Comme on le croit d’ordinaire… Si Lioubov (Isabelle Huppert) et son frère Gaev (Alex Descas) sont contraints en aristocrates ruinés de vendre leur propriété familiale, ce n’est pas seulement la fin d’un monde, d’une société que décrit Tchekhov, mais l’avènement d’une autre, pleine de mouvements et de promesses. C’est dans cette perspective, ce bouillonnement que dit s’inscrire Tiago Rodrigues. Isabelle Huppert en sera le pivot, elle qui est venue comme à son habitude proposer à l’artiste de travailler avec elle, et de prendre tous les risques avec elle. Elle n’a jamais encore joué Tchekhov. Nul doute qu’elle offrira à Lioubov, héroïne tragique qui ne se remet pas de la perte de son jeune fils, sa présence incandescente souvent entre deux mondes. L’hier et l’aujourd’hui, le passé et l’avenir. Au milieu d’une distribution passionnante par sa diversité, Isabelle Huppert aura comme toujours le génie de divinement se promener. (1) Mise en scène par Johanna Boyé (à 20h45).
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Azevedo Manuela, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Gonçalves Hélder, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed
Télévision : 6 mars 2022 à 21:10-23:40 sur France 4
théâtre : pièce de théâtre
Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Certes, on n’a vu encore aucun de ces deux spectacles, mais saluons déjà la jolie idée de présenter, dans la même soirée, une création du festival Off — Je ne cours pas, je vole ! (1) — et le grand événement de la programmation du festival In — La Cerisaie. De tenter ainsi de réconcilier les genres, les goûts et les publics ; et peut-être, du coup, de mieux les étonner, les séduire, les faire voyager d’un style l’autre. De La Cerisaie, d’Anton Tchekhov, que monte dans la Cour d’honneur du palais des Papes, en plein vent, le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues (notre invité cette semaine en ouverture du magazine), on attend beaucoup. D’abord parce que cette ultime pièce du dramaturge et médecin russe (1860-1904), écrite peu avant sa mort, paraît une œuvre testamentaire, où il aurait mis le plus de lui-même, se sentant près de la fin. Mais rien d’amer ou de trop mélancolique pour autant. Comme on le croit d’ordinaire… Si Lioubov (Isabelle Huppert) et son frère Gaev (Alex Descas) sont contraints en aristocrates ruinés de vendre leur propriété familiale, ce n’est pas seulement la fin d’un monde, d’une société que décrit Tchekhov, mais l’avènement d’une autre, pleine de mouvements et de promesses. C’est dans cette perspective, ce bouillonnement que dit s’inscrire Tiago Rodrigues. Isabelle Huppert en sera le pivot, elle qui est venue comme à son habitude proposer à l’artiste de travailler avec elle, et de prendre tous les risques avec elle. Elle n’a jamais encore joué Tchekhov. Nul doute qu’elle offrira à Lioubov, héroïne tragique qui ne se remet pas de la perte de son jeune fils, sa présence incandescente souvent entre deux mondes. L’hier et l’aujourd’hui, le passé et l’avenir. Au milieu d’une distribution passionnante par sa diversité, Isabelle Huppert aura comme toujours le génie de divinement se promener. (1) Mise en scène par Johanna Boyé (à 20h45).
De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago
Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Azevedo Manuela, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Gonçalves Hélder, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed