Claude Semal : passages TV et dernières sorties DVD/Blu-ray

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Antérieurement en 2023
 

Elle m'a sauvée

Télévision : 16 mai 2023 à 22:00-23:00 sur 6ter

téléfilm dramatique

Menacée et battue par son ex-conjoint depuis de nombreux mois, Julie Douib, 34 ans, maman de deux jeunes enfants, était allée porter plainte de nombreuses fois. Le 3 mars 2019, Julie était abattue par son ex-compagnon à L'île Rousse en Haute-Corse. Dans la nuit du 16 au 17 avril 2018, après plusieurs années de violences conjugales, Laura Rapp trouve enfin le courage de porter plainte : son conjoint a tenté de l'étrangler sous les yeux de leur fille de deux ans. Après un an de détention provisoire pour tentative d'homicide, son ex-conjoint est remis en liberté dans l'attente du procès…

De : Ionut Teianu

Avec : Claude Semal, Clément Manuel, Delphine Bibet, Dominique Baeyens, Gaël Maleux, Juliette Roudet, Laura Sépul, Laurent D'Elia, Lio, Stéphanie Van Vyve

Antérieurement en 2022
 

Elle m'a sauvée

Télévision : 29 mars 2022 à 23:05-00:05 sur M6

téléfilm dramatique

Menacée et battue par son ex-conjoint depuis de nombreux mois, Julie Douib, 34 ans, maman de deux jeunes enfants, était allée porter plainte de nombreuses fois. Le 3 mars 2019, Julie était abattue par son ex-compagnon à L'île Rousse en Haute-Corse. Dans la nuit du 16 au 17 avril 2018, après plusieurs années de violences conjugales, Laura Rapp trouve enfin le courage de porter plainte : son conjoint a tenté de l'étrangler sous les yeux de leur fille de deux ans. Après un an de détention provisoire pour tentative d'homicide, son ex-conjoint est remis en liberté dans l'attente du procès…

De : Ionut Teianu

Avec : Claude Semal, Clément Manuel, Delphine Bibet, Dominique Baeyens, Gaël Maleux, Juliette Roudet, Laura Sépul, Laurent D'Elia, Lio, Stéphanie Van Vyve

Antérieurement en 2022
 

Elle m'a sauvée

Télévision : 29 mars 2022 à 22:05-23:05 sur M6

téléfilm dramatique

Menacée et battue par son ex-conjoint depuis de nombreux mois, Julie Douib, 34 ans, maman de deux jeunes enfants, était allée porter plainte de nombreuses fois. Le 3 mars 2019, Julie était abattue par son ex-compagnon à L'île Rousse en Haute-Corse. Dans la nuit du 16 au 17 avril 2018, après plusieurs années de violences conjugales, Laura Rapp trouve enfin le courage de porter plainte : son conjoint a tenté de l'étrangler sous les yeux de leur fille de deux ans. Après un an de détention provisoire pour tentative d'homicide, son ex-conjoint est remis en liberté dans l'attente du procès…

De : Ionut Teianu

Avec : Claude Semal, Clément Manuel, Delphine Bibet, Dominique Baeyens, Gaël Maleux, Juliette Roudet, Laura Sépul, Laurent D'Elia, Lio, Stéphanie Van Vyve

Antérieurement en 2021
 

Lapin perdu

Télévision : 25 octobre 2021 à 00:55-01:20 sur France 2

Court métrage

Dépressif depuis la mort de sa femme, un homme ne sort plus de chez lui. Le temps d'un week-end, sa filleule lui confie son lapin. Mais celui-ci s'échappe et se fait écraser.

Année : 2020

De : Bertrand Lissoir

Avec : Alain Eloy, Juliette Gillis, Frederik Haugness, Claude Semal, Corentin Lobet, Janine Godinas

Antérieurement en 2019
 

La Raison du plus faible - DVD

DVD/Blu-ray : 28 janvier 2019

Editeur : Diaphana

Année : 2005

De : Lucas Belvaux

Avec : Eric Caravaca, Lucas Belvaux, Claude Semal, Patrick Descamps, Natacha Régnier, Elie Belvaux, Gilbert Melki

Antérieurement en 2017
 

La raison du plus faible

Télévision : 13 novembre 2017 à 01:45-03:55 sur Numéro 23

film : drame

Pour aider un pote, deux ouvriers à la retraite forcée persuadent un truand de faire un hold-up… Film à l'ancienne, humaniste, aux dialogues acérés et aux seconds rôles magnifiques. Un hymne à la fraternité, mélancolique et féroce. Critique : Une Mobylette. Une Mobylette de rien du tout. Dans La Raison du plus faible, elle joue le même rôle que la robe de première communion dans le magnifique Raining Stones, de Ken Loach, auquel le film de Lucas Belvaux ressemble beaucoup. C’est à la fois un symbole et un révélateur. Car cette Mobylette neuve – l’ancienne vient de rendre l’âme définitivement –, Patrick ne peut pas la payer à sa femme, Carole. Bac + 5 et néanmoins au chômage depuis de longs mois, il se sent tout juste bon, désormais, à faire les courses, à jardiner, à s’occuper – avec attention – de leur fils, Steve.Cette Mobylette, les copains de Patrick, ceux qu’il retrouve, chaque après-midi, dans leur bistrot favori pour jouer aux cartes voudraient bien la lui offrir. Mais Jean-Pierre n’a plus rien dans la vie, même pas ses jambes, et Robert, son pote, est aussi fauché que lui. Et fâché, lui, extrêmement fâché contre cette société qui les a tous cueillis et pressés comme des citrons, avant de les rejeter comme des malpropres quand l’usine a fermé... De rage, de colère – mais sans y croire vraiment –, c’est lui qui va proposer un « coup » à Marc, ex-taulard, devenu compagnon de parties de cartes, qui travaille à l’usine à bière du coin.Ce film célèbre l’amitié, la solidarité – mieux : la fraternité –, et cela suffit déjà à en faire un objet rare dans le paysage actuel. Qu’il ose, en plus, et avec fierté, célébrer l’« aristocratie de la classe ouvrière » en fait, définitivement, un ovni précieux. On est pantelant d’émotion lorsqu’une nuit, pour convaincre Marc de participer à leur hold-up dément (il s’agit, en toute simplicité, de dérober 1 million d’euros), Robert lui raconte « son » usine. Celle où, comme tant d’autres, il a passé trente ans de sa vie. Celle qui leur servait à tous de famille, lorsque la vraie se carapatait à force de pauvreté et de désespoir. Celle qui leur prenait tout, même les jambes de Jean-Pierre, mais qu’ils aimaient au point d’en pleurer quand on les a virés : « Cinq générations qu’on s’est fait exploiter, et quand on commençait tout juste à gagner un peu plus que la misère pour vivre, c’était encore trop, pour eux. Alors “ils” sont partis ailleurs, plus loin, chercher des gens plus pauvres, plus fragiles... »C’est un film à l’ancienne. Avec des répliques très écrites qu’on a envie de garder en bouche, comme celles qui opposent Jean-Pierre à Robert, soudain énervé : « T’es vraiment un con. – Je le sais, tu me l’as déjà dit. – Oui, mais t’es tellement con que ça vaut la peine de te le dire deux fois ! »... Interprété par deux comédiens merveilleux (Patrick Descamps est également directeur de théâtre et Claude Semal est auteur-compositeur-interprète), Jean-Pierre et Robert sont l’âme de cette histoire, qui commence comme un constat social, flirte avec la comédie à l’italienne (la préparation enfantine du hold-up rappelle irrésistiblement Le Pigeon, de Monicelli), pour se clore en thriller noir à l’américaine.Trop long, le film le devient lorsque Lucas Belvaux, réalisateur, permet à Lucas Belvaux, comédien, de rejouer à peu de chose près le rôle qu’il avait déjà tenu dans l’un de ses films précédents, Cavale. Celui du gangster romantique distribuant aux pauvres des billets volés qui, soudain, tourbillonnent comme lors d’un de ces dénouements dérisoires qu’aimait John Huston. De longues minutes, les hélicoptères volent ; les flics hurlent, les coups de feu claquent, comme dans un polar spectaculaire...Plus précieuse, la discrétion du film : Eric Caravaca, muré dans son orgueil imbécile, mais tout fier, un bref instant, d’être complimenté par ses potes qui se sont invités à dîner pour l’excellence des légumes qu’il a réussi à faire pousser dans son jardin. Ou Natacha Régnier, si lumineuse, qui se demande, brusquement, si son mec, dont elle découvre les faiblesses, ne la quittera pas pour une plus jeune quand elle aura 40 ans...Le film jongle ainsi, joliment, plaisamment, insolemment, entre drôlerie et tristesse. Même si la mélancolie qui le cerne, tout du long, semble l’emporter sur la fin, cette victoire est dérisoire, une victoire à la Pyrrhus. Contrairement à bien des cinéastes qui la refusent ou sont tout simplement incapables de la susciter, Lucas Belvaux insuffle à son film une énergie féroce. Et qu’importe, après tout, que ce soit celle du désespoir.

Année : 2005