Chantal Lauby : dernières sorties DVD/Blu-ray et passages TV sur Evernext

Hier

La cité de la peur

Télévision : 20 juin à 23:35-01:30 sur Gulli

film : comédie

Odile Deray, attachée de presse, se démène pour faire parler de son film, "Red Is Dead". En compétition au Festival de Cannes, ce navet raconte l'histoire d'un sidérurgiste qui assassine ses victimes avec un marteau et une faucille. Or, après chaque projection et avec une régularité de métronome, un maniaque élimine les projectionnistes de la même manière. Odile voit du meilleur oeil ces crimes qui assurent à son fichu navet une promotion aussi efficace qu'inespérée. Profitant de cet engouement de la presse autour de l'"affaire", elle fait venir à Cannes l'interprète principal du film, Simon Jérémi, protégé par son garde du corps, Serge Karamazov. Ce dernier n'a d'yeux que pour les starlettes qui tapissent les lieux. Bialès, le commissaire chargé de l'enquête, est obsédé quant à lui par les médias... - Critique : Une incompétente attachée de presse d’un film d’horreur de série Z est aux anges : pendant le Festival de Cannes, les projectionnistes du film sont tués les uns après les autres, créant ainsi le buzz. Il va falloir protéger la star du film, l’incultissime Simon Jérémi, qui vomit quand il est heureux. La longue course-poursuite avec Alain Chabat pris de colique est un fabuleux moment de scatologie, mais, pour le reste, une légère déception avait saisi les « nulophiles » à la sortie du film, car il avait du mal à soutenir la comparaison avec les gags télé des trois compères. Mais aujourd’hui le film est devenu culte. Ce nanar est aux années 1990 ce que Le Père Noël est une ordure fut aux années 1980 : un monument d’humour débile mais hilarant, avec sa litanie de répliques que les fans se repassent en boucle : « On peut tromper mille fois une personne, mais on ne peut pas tromper une fois mille personnes. » Ou encore : « Un whisky ? — Juste un doigt. — Vous ne voulez pas un whisky d’abord ? »…

Année : 1994

De : Alain Berbérian

Avec : Alain Chabat, Chantal Lauby, Dominique Farrugia, Gérard Darmon, Sam Karmann

Lundi dernier

A l'ancienne

Télévision : 16 juin à 17:46-19:14 sur Canal +

film : comédie

Amis de très longue date, Jean-Jean et Henri vivent sur une petite île de Bretagne. Un jour, ils découvrent par hasard que l'un des habitants a remporté le gros lot à la Loterie nationale. Guidées par l'appât du gain, les deux vieilles canailles se lancent immédiatement à la recherche du mystérieux gagnant, déterminées à s'assurer ses faveurs avant que la nouvelle ne se répande. Mais l'euphorie cède bientôt la place à la stupéfaction. En effet, ils découvrent que l'homme en question est décédé, ticket gagnant en main. Avec la complicité de tout le village, ils décident alors d'organiser une grande arnaque au loto pour tenter de prendre sa place... - Critique : Qui se souvient de cette farce consistant à laisser traîner sur le trottoir un billet de banque accroché à une ficelle invisible, puis à le soustraire indéfiniment aux passants prêts à le ramasser ? Dans le nouveau long métrage d’Hervé Mimran, coréalisateur de Tout ce qui brille (2010), le billet est un ticket de loterie à plusieurs millions d’euros et les passants sont Didier Bourdon et Gérard Darmon (réunis pour la première fois au cinéma), retraités modestes vivant sur une île d’une quarantaine d’habitants en mer d’Iroise, au large du Finistère. Remake d’un film populaire outre-Manche, Vieilles Canailles (Kirk Jones, 1998), À l’ancienne multiplie astucieusement les manœuvres dilatoires – conversations redondantes, disparition du ticket, tracasseries administratives –, si bien que le gros lot semble inaccessible. Alors que de nombreuses comédies sociales françaises (Mine de rien, Si on chantait) s’inspirent de modèles britanniques contemporains, celle-ci renverrait plutôt à la comédie anglaise classique, façon studios Ealing : Whisky à gogo ! (1949), pour l’intrigue insulaire, ou Tortillard pour Titfield (1953), pour le désengagement étatique. Bien sûr, tout n’est pas parfait Si le film reste d’actualité, c’est qu’il raconte, entre les lignes, la désertification rurale. L’ironie veut, ici, que l’État soit censé empocher le magot d’une main, sans remplir, de l’autre, ses missions de service public : verser des pensions de retraite dignes, réparer l’antenne-relais abattue par la foudre, assurer une navette quotidienne par bateau vers le continent. Le scénario encourage le système D, entre utilisation d’une vieille cabine téléphonique encore fonctionnelle et celle d’une parabole individuelle afin d’améliorer le réseau Internet. Il prône, surtout, le retour du collectif. Par un effet boule de neige, l’arnaque à la loterie nationale concerne d’abord deux personnes, puis cinq, puis tout le village. Bien sûr, tout n’est pas parfait. Hormis l’enquêtrice du Loto au nez creux – mais enrhumée à cause d’une allergie à la bruyère –, le cinéaste a tendance à négliger ses personnages secondaires. Et, avec un peu plus d’allant, sa mise en scène aurait pu faire de l’ultime course-poursuite, entre une moto légère et un scooter pour handicapé, un grand moment d’absurde.

Année : 2024

Avec : Chantal Lauby, Didier Bourdon, Fabrice Herbaut, Florence Gotesman, François Chattot, Gérard Darmon, Laurent Capelluto, Noémie Chicheportiche, Paloma Coquant, Schambacher Martine, Yoann Eloundou

Récemment en juin

La cité de la peur

Télévision : 13 juin à 21:05-23:00 sur Gulli

film : comédie

Odile Deray, attachée de presse, se démène pour faire parler de son film, "Red Is Dead". En compétition au Festival de Cannes, ce navet raconte l'histoire d'un sidérurgiste qui assassine ses victimes avec un marteau et une faucille. Or, après chaque projection et avec une régularité de métronome, un maniaque élimine les projectionnistes de la même manière. Odile voit du meilleur oeil ces crimes qui assurent à son fichu navet une promotion aussi efficace qu'inespérée. Profitant de cet engouement de la presse autour de l'"affaire", elle fait venir à Cannes l'interprète principal du film, Simon Jérémi, protégé par son garde du corps, Serge Karamazov. Ce dernier n'a d'yeux que pour les starlettes qui tapissent les lieux. Bialès, le commissaire chargé de l'enquête, est obsédé quant à lui par les médias... - Critique : Une incompétente attachée de presse d’un film d’horreur de série Z est aux anges : pendant le Festival de Cannes, les projectionnistes du film sont tués les uns après les autres, créant ainsi le buzz. Il va falloir protéger la star du film, l’incultissime Simon Jérémi, qui vomit quand il est heureux. La longue course-poursuite avec Alain Chabat pris de colique est un fabuleux moment de scatologie, mais, pour le reste, une légère déception avait saisi les « nulophiles » à la sortie du film, car il avait du mal à soutenir la comparaison avec les gags télé des trois compères. Mais aujourd’hui le film est devenu culte. Ce nanar est aux années 1990 ce que Le Père Noël est une ordure fut aux années 1980 : un monument d’humour débile mais hilarant, avec sa litanie de répliques que les fans se repassent en boucle : « On peut tromper mille fois une personne, mais on ne peut pas tromper une fois mille personnes. » Ou encore : « Un whisky ? — Juste un doigt. — Vous ne voulez pas un whisky d’abord ? »…

Année : 1994

De : Alain Berbérian

Avec : Alain Chabat, Chantal Lauby, Dominique Farrugia, Gérard Darmon, Sam Karmann

Récemment en mai

Jour J

Netflix : 22 mai

Mathias et Alexia sont en couple depuis des années, et pour la première fois, il la trompe avec Juliette, une organisatrice de mariage… Quand Alexia découvre la carte de visite de Juliette dans la poche de Mathias, il perd ses moyens, il bafouille… Elle comprend tout de suite : Juliette étant organisatrice de mariage, il veut donc l'épouser ! Elle dit « OUI ». Sans le vouloir, Mathias va se retrouver au milieu de sa « femme » et de sa « maîtresse », contraint d'organiser son mariage imprévu !

De : Reem Kherici

Avec : Reem Kherici, Nicolas Duvauchelle, Julia Piaton, Sylvie Testud, François-Xavier Demaison, Chantal Lauby, Lionnel Astier

Récemment en avril

Vicky

Prime Video : 19 avril

À presque 30 ans, Victoire la petite dernière de la célèbre famille Bonhomme, l’éternelle enfant sage de la tribu, décide enfin de s’émanciper en découvrant l’alcool, le sexe, et… sa voix. Grâce à Banjo, un chanteur de bar et d’Elvis, elle va réussir à prendre son envol en chantant l’amour avec pudeur et le sexe sans tabou, et entraîne sa mère avec elle au grand dam de son père et de son frère.

De : Denis Imbert

Avec : Victoria Bedos, Chantal Lauby, François Berléand, Jonathan Cohen, Olivier Urvoy de Closmadeuc, Benjamin Biolay, Marc Andréoni